Perepiscopus

Quelle est la posture de l’Eglise ? Et de Mgr Brunin ?

Commentaires (7)
  1. moreau dit :

    il a bien appris sa leçon; il est mûr pour suivre la révolution et il serait bon que les commentateurs ne restent pas comme toujours à la surface des choses. Qui a lu le livre de MGR BRUNIN ” Les familles, l’Eglise et la société: la Nouvelle donne” ( 2013). Voir la page 73 sur Humanae Vitae et le reste . Pauvres catholiques qui ne sont informés de rien !
    Croyez-vous qu’il est arrivé au Conseil Famille et Société par hasard ? Par hasard avec Monique Baujard? j’oserais bien de vous dire de lire le blog Terrorisme pastoral !…

  2. Denis Merlin dit :

    La sphère et le polygone ? Connais pas ! En revanche ce que je vois c’est un haut clergé attaché à une vision uniforme: celle de la sociologie. La sociologie (“science” souvent fantaisiste) s’impose à la foi. De ce point de vue, les discours du pape sont très uniformisateurs. Il n’y en a que pour une certaine version: celle mensongère de l’Empire (surpopulation, prétendu changement climatique etc.) En revanche l’intégration des traditionalistes n’est pas souci de l’épiscopat. Il ne cherche pas à être près d’eux. À leur propos on cogite la destruction. Le haut clergé est un agent au service de l’idéologie et des hoax dominants.

    L’église de France (et d’ailleurs) se meurt du prosélytisme. Au lieu d’être elle-même, elle cherche à plaire. Elle fait de la retape, tire les gens par la manche pour leur expliquer que finalement c’est pas grave s’ils ne respectent pas Jésus-Christ et sa loi et qu’on va tout expliquer. Résultat tout le monde s’enfuit. On l’a vu avec la messe de Paul VI: résultat tout le monde prend la poudre d’escampette. Psychologiquement on va avoir cette réaction: “si c’est pas grave, alors ne me cassez pas les pieds !” Le prosélytisme est contre-productif. Il est aussi nuisible au prosélyte.

  3. moreau dit :

    Pardon, j’ai oublié qu’il était à la réunion secrète de Rome en mai dernier avec un journaliste de La Croix, Monique Baujard et Mgr Pontier. Le patron de ce grand rendez-vous de préparation du Synode avait pour maître d’œuvre , le cardinal Marx assisté du secrétaire de la Conférence des évêques allemands , le père Hans Langdörfer, jésuite. Celui-ci est le principal artisan de la rédaction du livre présenté par le cardinal Marx à la réunion des évêques allemands le 25 septembre dernier pour contrer celui publié par les cardinaux et évêques défenseurs de la famille et du mariage. Ce manuel de préparation au Synode s’intitule : “Théologie de l’amour, sur les discussions actuelles du mariage et de la famille”.

    Dans les starting blocks pour une Eglise en sortie . Haben sie verstanden ?

  4. David dit :

    Suis-je la seule personne à constater une contradiction dans les propos de Mgr Brunin : “Pour moi, j’attends de l’Église qu’elle ne soit pas simplement dans la tribune d’arrivée pour applaudir ceux qui ont fait tout le parcours sans faute mais qu’elle soit une Église « en sortie », un « hôpital de campagne », qui accompagne ceux qui peinent sur le chemin, ceux qui tombent, qui sont blessés. J’attends cette attitude de bienveillance, de soutien pour que chaque famille puisse découvrir cette vocation que Dieu lui assigne.”

    Mgr Brunin ne veut pas que l’Eglise applaudisse “ceux qui ont fait un parcours sans faute” mais il veut qu’elle fasse la même chose pour “ceux qui tombent, qui sont blessés”. Ce qui brille par son absence est une théologie de la grâce. Personne n’a fait “un parcours sans faute” parce que sans la grâce de Dieu personne ne peut rien faire. Pour “ceux qui tombent, qui sont blessés”, l’Eglise les aide déjà : elle leur offre la possibilité de se confesser, d’aller plus loin avec la grâce de Dieu.

    D’où vient cette nouvelle tendance de ne plus parler du péché ? On parle de tout sauf de l’enseignement de Jésus. Que Dieu ait pitié de nous. Le synode s’annonce déjà très mal.

  5. sygiranus dit :

    Comme si l’Église, depuis toujours, par ses sacrements, n’accompagnaient pas les hommes dans toutes les conditions de leur vie humaine, du baptème qui donne accès à la grâce divine jusqu’à l’extrème-onction, ultime occasion d’une réconciliation avant le grand affrontement !
    Mais cette grâce, il faut l’obtenir et ensuite, la garder. C’est toute l’utilité de notre passage sur terre : la garder jusqu’au bout et si Dieu la propose à profusion, faut-il encore la demander et la recevoir dans de bonnes conditions. “Celui qui sera fidèle jusqu’au bout, celui-là sera sauvé !”
    Dieu ne s’impose pas, comme voudrait le faire croire V II en disant que: “Par quelque manière, le Christ s’est uni à tout homme.” Proposition fausse car le Christ, en plus de sa nature divine, a assumé 1 nature humaine composée d’1 corps et d’1 âme et ne s’est pas imposé à tous les hommes créés ou à créer, dont il a respecté le libre-arbitre. Et l’Église, comme une Mère attentive, offre à tous les hommes, par ses sacrements, les moyens de garder leur fidèlité intacte, quelques soient leurs expériences de vie. Les nombreux de saints ont été mis sur les autels pour en témoigner !

  6. santiago64 dit :

    ” Dieu agit, comme source de fécondité et de croissance DANS LA VIE de tous les hommes, QUELLE QUE SOIT LA SITUATION dans laquelle ils se trouvent” …” faire confiance aux hommes. Cette confiance est fondée sur la conviction que le Seigneur est déjà à l’œuvre DANS LA VIE des personnes auxquelles on annonce l’Évangile”

    Voilà bien le poison dans le miel: Dieu est partout, DONC, le monde doit inspirer l’Église au même titre que les deux sources de la Révélation, l ‘ÉCRITURE & LA TRADITION (Dei Verbum Vatican II). C’est la nouvelle marotte de plusieurs Cardinaux, évêques, pseudo-théologiens, théorie redoutable pour la morale, qui devient morale de situation donc caoutchouteuse, malléable, transitoire.
    Aller chercher la vérité dans le monde, au lieu du Christ, n’est donc plus le Christianisme mais le MONDANISME.
    Voir mon commentaire sur ce sujet :
    https://drive.google.com/file/d/0B75XR2SDugFyNmxxZEhKWi1LcE0/view?usp=sharing