Mgr Jean-Marc Eychenne, nouvel évêque de Pamiers, a participé au rassemblement des nouveaux évêques à Rome, du 7 au 16 septembre. Il déclare à La Croix :
“Le pape nous a invités très clairement à incarner le ministère épiscopal comme il incarne le ministère pontifical. En étant des témoins simples de l’Évangile, et en menant une vie le plus en harmonie possible avec ce message, avec authenticité, sobriété et joie.
Nous aurions souhaité que notre rencontre avec lui soit plus longue et surtout nous aurions voulu pouvoir célébrer l’Eucharistie avec lui. Cela n’a pas été possible et nous le comprenons tout à fait, car il était très occupé, notamment par la préparation de son voyage aux États-Unis.
Quoi qu’il en soit, il aurait été inconcevable pour nous de ne pas le rencontrer. Il était très important de pouvoir simplement lui dire « merci, Saint-Père, je vais faire de mon mieux ». […]
Avez-vous évoqué la réforme de la procédure de nomination des évêques ?
Nous avons eu l’information, pas grand-chose de plus. Mais nous avions déjà le sentiment, au vu des dernières nominations, que le pape avait demandé aux nonces apostoliques de définir un « style » d’évêques qui corresponde à son enseignement. C’est-à-dire des hommes qui s’engagent dans une Église prête à sortir, des « disciples missionnaires ». En manifestant cette attente, le pape nous met la pression, mais c’est une pression saine, qui nous tire vers le haut.”
Une église prête à sortir, qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? Sortir d’où ? Des disciples missionnaires, pour faire quoi, si le prosélytisme est une “solennelle sottise” ?
C’est un fait que les nominations d’évêques effectuées par le pape François sont un peu différentes de celles de Benoît XVI. Je suis pour ma part enchanté du mien, le P.Jean-Marc Eychenne précisément.
Je suis déçu car il paraît progressiste alors qu’il a été formé à la Communauté Saint-Martin, comme Mgr Aillet… Ce pourrait-il qu’il ait changé ?
Il a quitté cette communauté en 1987 quand il a fallu choisir entre l’incardination dans un diocèse ou dans la communauté. Mais pourquoi classer ainsi les gens? Ne peut-on pas être seulement soi-même ?