Le 1er septembre, tous les prêtres concernés par les nominations de juin vont entrer dans leurs nouvelles fonctions. Parmi eux, ceux qui deviennent curés d’une ou plusieurs paroisses vont être liturgiquement installés dans leur nouvelle charge. Cela se fait au cours d’une messe habituellement célébrée par le doyen de la paroisse concernée, ou lorsque le curé est lui-même doyen ou est appelé lui-même à recevoir une nouvelle charge, le vicaire épiscopal.
Cette célébration liturgique d’installation comporte quelques temps forts particuliers.
D’abord au début de la célébration, après l’annonce officielle de la nomination, le nouveau curé fait profession de foi. La main posée sur l’Evangéliaire, il introduit le Credo, en disant : « Moi, N., avec une foi ferme, je crois et professe toutes et chacune des vérités contenues dans le symbole de la foi » puis le conclut ainsi : « Que Dieu me vienne en aide, et les Saints Evangiles que je touche de mes mains. »
Au début de la liturgie de la Parole, c’est celui qui préside la célébration qui transmet au nouveau curé le livre de la Parole de Dieu en lui disant :
« Par notre Evêque, Dieu vous donne la mission d’annoncer à tous la Parole de Dieu au service de tout le peuple des baptisés. Que Dieu le Père vous donne la générosité de pouvoir proclamer l’Evangile inlassablement et enseigner fidèlement le peuple chrétien. Que Notre Seigneur Jésus-Christ soit en votre cœur et sur vos lèvres pour annoncer joyeusement la Bonne Nouvelle du salut. Que Notre Seigneur Jésus-Christ vous associe à sa prédication du Royaume arrivé parmi les hommes. »
Au début de la liturgie de l’Eucharistie, il est dit au nouveau curé :
« votre ministère, en union avec les autres prêtres, est au service de la sanctification des fidèles, membres du Corps du Christ, par l’Esprit-Saint qui nous est donné. Pour la gloire de Dieu notre Père, vous l’accomplirez par la liturgie, par les sacrements et les autres formes de prières. Vous aurez le souci de faire grandir la charité entre tous. L’Eucharistie, mémorial de la mort et de la résurrection du Christ, signe de l’unité de l’Eglise, en est la source et le sommet. »
Puis avant que le nouveau curé invite au geste de paix, il lui est dit :
« Votre charge de pasteur, en union avec vos collaborateurs et sous l’autorité du pasteur du diocèse, est au service de la communion entre tous, dans le mystère visible de la communauté paroissiale, cellule de l’Eglise, Corps mystique du Christ. Que votre ministère de gouvernement se déroule dans la paix et qu’il soit œuvre de miséricorde et d’amour fraternel. »
Cette année, sept prêtres reçoivent une nouvelle charge curiale dans notre diocèse et vont donc vivre cette célébration d’installation au début du mois de septembre.
Le Père François BEAL, curé de la paroisse d’Auxonne, sera installé le samedi 5 septembre à 18h en l’église d’Auxonne par Mgr Minnerath.
Le Père Etienne GUILLOT, curé de la paroisse de Fontaine-les-Dijon, sera installé le dimanche 6 septembre à 11h en l’église St Bernard de Fontaine-les Dijon par le RP Bruno Dufour, vicaire épiscopal.
Le Père Franck MOLARD, curé de la paroisse de Saint-Seine-l ’Abbaye, sera installé le dimanche 6 septembre à 10h30 en l’église de St-Seine-l ’Abbaye par le P. Hubert Naudet, doyen.
Le Père Marcel NGOYI AMBS LUEDI, curé de la paroisse de Marsannay-la-Côte, sera installé le dimanche 6 septembre à 10h30 en l’église de Marsannay-la-Côte par le Père Luc Lalire, doyen.
Le Père Vincent RICHARD, curé de Nuits-Saint-Georges, habitué du pèlerinage Notre-Dame de Chrétienté, sera installé curé le dimanche 6 septembre à 10h30 en l’église de Nuits-St-Georges.
Le Père José MBIYAVANGA KANDA, curé de Seurre, sera installé le dimanche 6 septembre à 15h en l’église de Seurre par le P. François Béal, vicaire épiscopal.
Le Père Michel PAILLEY, curé de Savigny-les-Beaune, sera installé le dimanche 13 septembre à 10h30 en l’église de Savigny-les-Beaune, par le P. Constanton Yatala, doyen.
On remarque déjà un très fort impact du réchauffement climatique.
Je vous salue…
A temps et à contretemps.
Notre Seigneur JESUS-CHRIST nous dit : « Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes
et les jetteront dans la fournaise : là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
De quel côté de la séparation serons-nous lors du jugement dernier ?
Je prie pour que le plus grand nombre d’entre nous, ne soyons pas : « Là où il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
La fin du monde, depuis le temps que nous en parlons, forcément un jour elle arrivera. Sommes-nous prêts à affronter le Jugement de DIEU ? Sommes-nous en règle avec nous même ? Et si nous pensons que oui, sommes-nous en règle avec le Créateur ? Car, ne l’oublions pas, Notre DIEU est un DIEU d’ordre ! S’Il nous a donné 10 Commandements, c’est pour que nous les respections. Nous ne pouvons pas dire que nous aimons le Père de la création si nous ne respectons pas Ses directives pour la conduite de notre vie terrestre.
Si nous ne respectons pas l’ordre de la nature, comment respecterions-nous l’ordre dans le Royaume de DIEU ?
Si nous sommes des ’je-m’en-foutistes’ ici-bas, et que nous ne voulons, surtout pas nous convertir, comment pourrions-nous prétendre à régner avec le Maître de la Vie ?
Pour ceux qui font du ski, ils savent très bien ce qu’est une conversion. C’est changer à 180° de direction. De même, si notre vie est orientée vers les biens terrestres, nous devons nous convertir pour que nos yeux se tournent vers les biens célestes.
La Vie est un court chemin qui mène à la Résurrection pour entrer dans le Royaume de DIEU.
Et pour cela sommes-nous dans les mêmes dispositions que mon cousin Jean ?
Je rencontrais Jean, il y a maintenant environ un mois, aux obsèques de ma tante Thérèse, il me disait : – Le prochain c’est moi ! Prémonition ou disposition du cœur? En tout cas, hier au soir j’apprenais qu’il avait rendu son âme à DIEU ! Paix à son âme et que le Père éternelle l’accueille dans Sa demeure auprès de Lui.
Que l’ESPRIT- SAINT, l’envoyé du Père, vous bénisse et vous garde dans Sa Paix et Sa Joie !
Merci !
JFL
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Je n’ai jamais compris pourquoi les gens, d’une manière générale maintenant, prennent l’habitude d’appeler les prêtres “Père X ou Père Y. Il faut savoir que la règle en la matière doit s’appliquer de la manière suivante :
On dit “Monsieur l’abbé X” à un prêtre séculier exerçant en paroisse
On dit “Père” à un missionnaire ou à un moine-prêtre dans une abbaye
On dit “père” à un prêtre seulement quand on est en confession. “Pardonnez-moi, mon Père, car j’ai péché”
Sinon, c’est Monsieur l’abbé, un point, c’est tout.
Cependant, Jésus nous a dit : « N’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. » (Mt 23 :9)
Pourtant Saint Paul dit, en 1 Co 4,15 : quand vous auriez dix mille maîtres en Christ, vous n ‘avez cependant pas plusieurs pères, puisque c’ est moi qui vous ai engendrés en Jésus- Christ par l ‘Évangile.. Il est évident aussi que le nom de père peut être donné à l’homme qui nous a donné la vie biologique, puisque c’est la définition même du mot. En fait, il y a une paternité absolue, qui est celle de Dieu, et des paternités secondaires, comme il y a des causes secondes. Le problème n’est pas dans l’usage d’un titre de supériorité pour s’adresser à un homme (seigneur, par exemple, d’où vient monseigneur et monsieur, alors qu’il n’y a qu’un seul seigneur), mais dans le sentiment sincère ou joué que de cet homme a le droit d’exercer sur nous une autorité sans limite. Il faut avoir en mémoire la conception hébraïque de l’obéissance filiale, comme elle se manifeste, par exemple, dans la soumission d’Isaac quand il se laisse ligoter par Abraham, pour bien comprendre l’instruction que donne Jésus au sujet de l’usage du titre de père et des autres titres de supériorité. Ce qui est interdit, c’est de considérer un homme comme digne d’une obéissance inconditionnelle ou même seulement de faire semblant. Les supérieurs qui ne sont pas capables de souffrir que leurs subalternes veuillent consulter leur conscience avant d’obéir à leurs ordres sont simplement des tyrans et il vaut mieux s’en éloigner. Ces considérations sont également valables, bien sûr, pour les relations entre ecclésiastiques.
merci de le rappeler, on ne le dira jamais assez!
On dit aussi “père” à un évêque, pour ne pas dire “monseigneur”, qui ferait, évidemment, trop pompeux et préconciliaire. Mais si l’on voulait finasser, on dirait que le mot abbé signifie père – Cf. abba dans Mc 14,36 et deux fois dans Saint Paul, où cette appellation est donnée à Dieu.
“Nul ne sera appelé Père si ce n’est mon Père qui est dans les cieux.”
J’invite ceux qui citent cette parole de Notre Seigneur sans trop réfléchir à sa signification spirituelle à ne pas appeler père ou papa leur père charnel. Pensent-ils donc que Notre Seigneur n’a pas appelé père saint Joseph?
Et puis, s’ils veulent vraiment appliquer ce que l’Evangile prescrit sans essayer de comprendre, qu’ils s’arrachent les yeux et se coupent les mains à chaque fois qu’ils pèchent. Il est vrai que, dans ce cas, ils ne pourraient plus lire depuis longtemps les commentaires de ce site ni y répondre sur leur clavier…