Dimanche 5 juillet 2015, à l’église Saint-Thomas de Sarcelles, le père Narsay Soleil a été ordonné par le patriarche Louis Raphaël Ier Sako. Étaient également présent Mgr Yousif Thomas Mirkis, archevêque chaldéen catholique de Kirkouk, des prêtres des différentes communautés catholiques orientales – dont le curé de la paroisse syriaque catholique de Paris -, ainsi que des prêtres diocésains de rite latin. L’unité dans la diversité ! L’assistance était nombreuse au point que l’église Saint-Thomas était bondée.
L’ordination a donc eu lieu avant la messe célébrée Au cours de la cérémonie d’ordination, différentes prières ont été prononcées. Avant l’imposition des mains, plusieurs prières et gestes ont été accomplis, comme l’onction par l’évêque. À l’image du rite chaldéen, son rituel d’ordination se base notamment sur les psaumes. Après l’imposition des mains et le revêtement de la chasuble, la communauté chaldéenne a lancé plusieurs acclamations chaleureuses (des youyous). Le patriarche a prononcé un sermon. Il a rappelé la nécessité pour l´autorité d’être humble. Il a relaté aussi les témoignages d’héroïsme et de sainteté de prêtres récemment martyrisés. Le contexte actuel des persécutions et des souffrances était évidemment présent. Le patriarche a remercié l’archevêque de Paris (le père Narzay Soleil a été formé à Paris, même s’il a reçu les ordres mineurs et le diaconat au sein de l’Église chaldéenne catholique), Mgr Gollnisch, directeur de l’Oeuvre d’Orient, mais aussi les autorités locales qui ont permis à la communauté chaldéenne de croître, dans ce département français.
Une messe a été ensuite célébrée. La liturgie chaldéenne se singularise notamment par une épiclèse dans laquelle tous les prêtres présents étendent les mains. Elle a notamment été ponctuée de chants magnifiquement exécutés par une belle chorale. A la fin de la cérémonie, le nouveau prêtre a adressé plusieurs remerciements à ses proches et à la communauté.
Pour les chaldéens catholiques, cette ordination est une très bonne nouvelle ! Par ailleurs, au niveau des relations entre les différents rites catholiques, il est intéressant de noter comment on peut être formé dans un séminaire latin (les maisons de formation du diocèse de Paris), tout en recevant les ordres mineurs, le diaconat et le sacerdoce de la part de sa propre Église rituelle (cf. aussi le bulletin diocésain Paris Notre Dame, n°1579, 18 juin 2015). Le père Narzay Soleil peut être considéré comme le premier prêtre oriental formé et ordonné dans le cadre de l’ordinariat des catholiques orientaux. Un exemple de coopération appelé à s’étendre ?
Je vous salue…
A temps et à contretemps.
Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée.
Elle fut sauvée. Voyons-nous le rapport qu’il y a entre la maladie et le fait de péché? C’est-à-dire libérée de sa maladie. Le péché étant la lèpre de l’humanité.
1 Jean 3.8 « Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu (Notre Seigneur JESUS-CHRIST) a paru afin de détruire les œuvres du diable. »
Regardez comme cette femme à conscience de pouvoir être libérée de sa maladie, elle le souhaite sincèrement. Nous de même, souhaitons-nous vraiment sortir de notre maladie ? Drôle de question me direz-vous ? Et pourtant, personnellement, je connais des gens qui se complaisent dans leur maladie. Ils voient les conséquences de leur guérison, la perte des avantages pécuniaires, la perte de leur statut de malade, le regard différent de leur entourage. Ils ressentent plus de compassion en étant malade qu’en bonne santé.
En comparant cette situation nous pouvons dire, à notre société qui est malade, où chacun a ‘sa’ solution pour sortir du marasme, mais en gardant le même comportement sans vouloir changer un iota à son mode vie, que c’est un leurre.
Que DIEU vous bénisse et vous garde dans Sa Paix et Sa Joie !
Merci !
JFL
Juste une question pour info:
les prêtres chaldéens catholiques peuvent-ils être mariés?
oui sauf les moines (et membres d’ordres religieux de fondation occidentale mais de rite oriental, carmes, dominicains, jesuites, … qui n’ont pas d’équivalents dans la tradition orientale, si bien qu’il n’existe rien de semblable dans les Eglises orientales non unies à Rome, qui ne connaissent toujours que moines et moniales)
Et parmi ces prêtres célibataires sont choisis les évêques
bonne question
Un des fruits du martyre terrifiant qu’ont vécu les chrétiens d’Orient et qu’ils vivent encore ….jusqu’à quand? – est notre rapprochement ” ut unum sint” .