La Gaceta (quotidien du groupe multimédia catholique Intereconomia) signale que la ministre espagnole de la Santé, Bibiana Aido, a réagi vivement contre le refus de certaines communautés autonomes de mettre en œuvre la « loi de santé sexuelle et d’interruption volontaire de la grossesse » (voir le post précédent à propos des provinces de Navarre et de Murcie). Le gouvernement, a-t-elle assuré, saura prendre des « mesures juridiques ».
Elle en a même appelé à Mariano Rajoy, leader du Partido Popular qui est majoritaire en Murcie de « mettre de l’ordre » dans son parti qui a pris dans la province une attitude de « parti anti-système » plutôt que de « parti aspirant à gouverner », a déclaré la ministre qui fut parmi les principaux promoteurs du droit d’avorter à la demande jusqu’à 14 semaines en Espagne.
Bibiana Aido a déclaré que les provinces récalcitrantes vont devoir « faire marche arrière », ajoutant qu’en « démocratie personne n’est au-dessus de la loi » : « Nous sommes dans un Etat de droit et les lois existent pour être exécutées », a-t-elle ajoutée, voulant rassurer les femmes sur leur bon accès à l’avortement dès maintenant.