C’est ce qu’a déclaré le cardinal André Vingt-Trois jeudi 18 juin aux équipes synodales des paroisses parisiennes réunies à la paroisse Saint-Pierre-du-Gros-Caillou pour découvrir la synthèse diocésaine de leur travail. Le cardinal Vingt-Trois a souligné les « ébranlements considérables dans la vie sociale et dans la vie ecclésiale » vécus ces 40 dernières années, qui
« sont comme une épreuve du feu : ils nous sollicitent et nous pouvons même dire qu’ils nous acculent à faire l’inventaire des ressources dont nous disposons pour faire face aux problèmes de l’existence et parfois, nous nous apercevons que ce que nous considérions comme garanti, ne l’est pas tout à fait autant que nous le pensions ».
« Il y a 50 ans, on trouvait tout naturel que les enfants soient baptisés, aujourd’hui cela ne va pas de soi. (…) Aujourd’hui, et cela ressort très bien de vos échanges, l’indissolubilité comme valeur fondatrice ne correspond pas aux effets sociaux de la dislocation. »
Un tel ébranlement « ne signifie pas que, ce que dit Jésus sur l’indissolubilité du mariage, ne veut rien dire » mais que, « dans notre situation, l’application de ce que Jésus dit aux situations que nous connaissons n’est pas automatique ».
Soit. Il a poursuivi :
« Nous avons une expérience d’Église – cela ressort très bien à travers ce qui a été dit – relativement unanimiste ! On dit l’Église demande ceci, demande cela, comme si c’était une organisation qui dispose d’un pouvoir direct, effectif, sur nos vies, alors qu’en fait, elle ne possède pas ce pouvoir-là. Sur 80 % de ses membres, ce qu’elle dit peut éventuellement constituer des discours intéressants, mais cela n’est pas prescriptif. »
«Le travail pastoral dans l’Église, c’est simultanément d’annoncer que ce que le Christ nous dit est une ressource et une espérance pour tous les hommes, et en même temps d’accepter que tous les hommes ne l’accueillent pas en même temps, au même moment et avec la même plénitude. Ce n’est pas parce que certains marchent moins vite que d’autres qu’il faut dire que personne ne peut y arriver ».
Le dernier point abordé par l’archevêque de Paris est plus problématique. Il concerne la difficulté d’« attribuer aux mots un sens ».
« Est-ce que le mot “famille” peut désigner n’importe quelle réalité ? » « Sommes-nous prêts à accepter que notre modèle familial ne soit pas universel ? C’est déjà un premier résultat du synode : notre modèle familial n’est pas universel, il fait partie d’un ensemble, mais nos à-peu-près institutionnels que nous essayons de faire reconnaître comme équivalents ne sont pas plus universels ».
Qu’est-ce que cela signifie ? Que la famille polygame est un autre “modèle”? le couple adultérin ? les unions contre nature ?
« Pour nous qui avons un esprit cartésien… il n’y a que le bien et le mal. Et il faut être dans le camp du bien et pas dans le camp du mal… Mais la réalité humaine n’est pas tout à fait ainsi. Il faut que nous acceptions qu’il existe des situations insolubles, et qu’il nous faut alors porter le fait qu’il n’y a pas de solution ». « Je ne peux pas dire à quelqu’un qui a divorcé, fondé une nouvelle famille, élevé des enfants : il faut que tu quittes ta famille, que tu laisses ta femme et tes enfants ! C’est immoral, ce n’est pas pour autant que je trouve que c’est bien. Mais je ne peux pas lui demander quelque chose d’immoral. Alors, la tâche pastorale, c’est d’assumer cette incapacité où nous sommes. Nous sommes dans des situations où nous n’avons pas de bonnes solutions. Notre mission, c’est de tenir la main des gens et de les aider à marcher, ce n’est pas de leur donner des brevets de moralité, en se contentant de leur dire : ce que vous vivez, c’est très bien, de toute façon, tout est pareil, eh bien, non ! Tout ne se vaut pas. Et pour cela, il faut que nous arrivions à assumer qu’il y a des choses qui ont une définition, pas d’abord une définition biblique mais une définition humaine et que cette définition dit quelque chose sur l’homme et on ne peut pas l’effacer ».
Personne, même pas l’Eglise ne leur demande de quitter leur conjoint avec lequel ils ont eu des enfants. Rome a déjà répondu (en 1994 !) :
Pour les fidèles qui se trouvent dans une telle situation matrimoniale, l’accès à la Communion eucharistique sera ouvert uniquement par l’absolution sacramentelle qui ne peut être donnée “qu’à ceux qui se sont repentis d’avoir violé le signe de l’Alliance et de la fidélité au Christ, et sont sincèrement disposés à une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l’indissolubilité du mariage. Cela implique concrètement, lorsque l’homme et la femme ne peuvent pas, pour de graves motifs – par exemple l’éducation des enfants – remplir l’obligation de la séparation, qu’ils prennent l’engagement de vivre en complète continence, c’est-à-dire en s’abstenant des actes réservés aux époux'”. Dans ce cas, ils peuvent accéder à la Communion eucharistique, l’obligation d’éviter le scandale demeurant toutefois.
Un défaitisme pétainiste!Lamentable!Lire sur erlande.worrdpress.com,le site PRO-VIE tous azimuts:”homme et femme;Il les créa”;c’est biblique et c’est aussi évident!
Exceptionnellement, je ne pense pas dut tout qu’il voulait parler de famille polygame, de couple adultérin ou d’unions contre nature comme d’autres modèles…
D’ailleurs, il me semble qu’il exclue d’office “n’importe quelle réalité”, puisqu’il ne répond pas à cette question mais uniquement à celle qui suit.
A mon sens, son discours ne concerne que les familles recomposées (pour simplifier).
Et donc Denis F ???
La recomposition-décomposition serait un nouveau “modèle” ?
C’est pour le moins très ambigu et peu clair !
Merci “Monseigneur” de nous éclairer
@Denis F: Le cardinal vingt-Trois c’est le porte-drapeau « blanc » sur le champ de bataille. C’est courage fuyons !
Je suis d’accord avec vous deux, hermeneias et onclin!
je ne voulais simplement pas qu’on lui prête plus de mauvaises intentions que nécessaire…
Au lieu de dire qu’il n’y a qu’un modèle, qu’il est unique, qu’il est la vérité, non il abdique sur ce modèle, le réduisant à presque rien, comme Vatican II a déclassé le Catholicisme de la même manière.
Vous êtes malade aussi, monsieur l’archevêque.
Servez-vous l’Eglise? Ou plutôt vous servez-vous d’elle pour faire passer les dogmes francs-maçons?
Je suis tout à fait d’accord. La franc-maçonnerie est bien rentrée dans l’Eglise. Les prêtres suivent naturellement les Evêques.
En réponse à Brndenbutg,Denis f,Hermeneras, Onclin, Ales, oui, à Sainte ANNE dans le 13ème arrondissement de Paris, en pleine rénovation, louons lui tout de suite une suite
Quel verbiage pour enfoncer des portes ouvertes ! L’église n’a jamais fermé la porte à ceux qui ne vivent pas selon les recommandations du Christ, d’ailleurs personne ne le fait pleinement. Ce qui est grave, c’est qu’il relativise ces préceptes et ne les présente plus comme un idéal vers lequel tendre.
Ce cardinal est quelque part apostat.
Je pense que le Cardinal André Vingt-Trois s’incline à l’esprit du monde et non à l’esprit du Christ. C’est les enfonçer davantage s’ils reçoivent la Communion. Comment les catholiques peuvent-ils comprendre l’indissolubilité du mariage ! Ils doivent persévèrer dans la prière, la pénitence et la Charité pour obtenir le salut.
Quant aux homosexuels c’est un grand crime de répandre leur semence n’importe où. Il n’est pas question d’un mariage civile même dans la chasteté. Le démon et les francs maçons qui sont des suppôts de satan le remercie.
N’oublions pas que nous sommes dans une dictature franc maçonne et qu’ils ont un but peu louable.
Je vous salue…
Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. »
Attention ! Attention ! Est-que je suis toujours dans le respect des directives du Créateur ? Est que je respecte toujours mes engagements ?
J’ai appris, dans ma vie, que je ne respectais pas toujours mes engagements ou promesses, que je faisais à DIEU dans la prière, pour qu’Il m’exauce. Même si j’en respectais une partie, ou un temps. J’oubliais qu’Il m’avait exaucé et je recommençais à vivre, comme si rien ne s’était passé dans ma vie. C’est pourquoi maintenant, je prie sans faire de promesse ou de serment que je risquerai d’oublier ou de ne pas respecter. La Parole de DIEU dit ce qu’elle dit :
Jacques 5.12 Avant toutes choses, mes frères, ne jurez ni par le ciel, ni par la terre, ni par aucun autre serment. Mais que votre oui soit oui, et que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement.
Faisons-nous une offrande à DIEU lorsqu’Il nous a exaucés ? Vous me direz, oui parfois, avant une prière, parfois j’offre un cierge. Très bien, mais après avoir été exaucé ? Bien souvent nous trouvons l’exaucement de nos prières, comme normal ! C’est presque un dû ! Alors qu’il faut savoir que DIEU ne nous doit RIEN ! Par contre, nous nous Lui devons tout.
C’est dans le respect de ces petits détails que nous pouvons nous dire Chrétien. C’est ainsi que nous pourrons témoigner de notre Foi.
Que DIEU vous bénisse et vous garde dans Sa Paix et Sa Joie !
Merci !
JFL
La religion, ce n’est pas ce qu’en disent les prêtres. D’ailleurs, sont-ils irréprochables tous ? Non ! Alors, bien que mariée avec un divorcé, que je n’allais plus communier, j’ai appris un jour que le mariage – consommé bien avant le mariage – d’une princesse de Monaco était annulé. A ce moment, j’ai compris que la religion ce n’était pas ce qu’en disait l’Eglise mais ce qu’on avait dans le coeur et maintenant je communie sans penser que je déplais à Dieu que j’aime.
vOUs mélangez tout HUON
Vous servant des manquements et défaillances de certains , fussent-ils prêtres ou évêques , pour justifier les votres .
Je suis stupéfait dans les églises de voir des tas de gens se lever pour communier avec nonchalance et PERSONNES quasi dans les confessionnaux !
L’amour de Dieu n’est pas la bluette sentimentale que vous croyez .
On peut “aimer le Christ” sans communier….et en communiant “de désir” . Cela a été suffisamment développé dans la SAINE doctrine catholique
Communion de désir = impossibilité physique de communier, (de se déplacer par exemple, ou encore manque d’hostie, -j’exagère exprès-). Toutefois il est OBLIGATOIRE d’être état de grâce pour inviter Dieu dans son coeur.
Ainsi une personne vivant en adultère et qui n’entend rien y changer ne peut pas communier même spirituellement. En revanche, elle peut demander la force d’en sortir, puis elle se confessera et communiera.
Trop de bonnes âmes oublient ce genre de faits (comme j’en avais parlé -accessoirement- à propos du mariage Lambert que sa femme veut faire assassiner…).
Selon que vous serez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Huon, vous n’êtes plus dans la communion d’une église dont la doctrine est définie par le Vatican sur la base des textes de l’ancien et du nouveau testament. Il y a d’autres interprétations de ce texte, cela s’appelle le protestantisme ou l’orthodoxie, mais vous ne pouvez vous faire vos règles vous-même. C’est comme vouloir jouer au football avec une balle de base-ball. Dans votre vie, avez-vous décidé d’écouter le Christ que vous aimez tant ou vous-même quand vous vous êtes marié ?
Quel gloubi-boulga! Est-il capable d’une pensée construite?
Merci, Maximilien Bernard, de citer le document de 1994 de la congrégation pour la doctrine de la foi : « Lettre aux évêques de l’Église catholique sur l’accès à la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés ». Tout y est dit, simplement et très clairement.
Il semble vraiment que nos épiscopes, qui sont en principe des célibataires confirmés, aient vraiment difficile de parler de chasteté et de continence périodique ou définitive. C’est pourtant une exigence de toute relation matrimoniale qui ne disparaît pas avec un divorce.
Tout se passe comme si nos épiscopes faisaient leur l’idéologie « occidentale » ambiante, comme quoi il n’est pas possible de vivre sans relation sexuelle. Aberrant !!
Nous sommes tous pécheurs, nous sommes tous faibles, mais ce n’est pas en considérant le mal comme inévitable, insurmontable, que l’on aidera ceux qui trébuchent, chutent et cherche la lumière, mais en leur permettant de voir la cause de leur chute.
De profundis clamavi ad te, Domine, Domine, exaudi vocem meam.
Fiant aures tuæ intendentes in vocem deprecationis meæ.
Si iniquitates observaveris, Domine, Domine, quis sustinebit ?
comme d habitude du sociologisme où se mêle le bon, le mauvais, le vrai, le faux, le relativisme….
Posture illisible, incapable de guider le peuple de Dieu
https://www.youtube.com/watch?v=IYgDvkrife8
On est AU COMBLE DU SOPHISME.
Vu le niveau élevé auquel se trouve Mgr Vingt-Trois dans la hiérarchie de l’Eglise, on voit que nous vivons une situation tragique.
Mgr Vingt-Trois malaxe les cerveaux des fidèles en vue de les rendre stupides et de les préparer ainsi à accueillir sans en avoir conscience, et donc sans réagir et ainsi sans faire de remous, les infamies qui se préparent à Rome. Tout cela est odieux.
Henri a parfaitement raison lorsqu’il dénonce le fait qu’on est là au comble de la sophistique, celui-là même que fustige Saint-Paul.
Oui, l’Eglise est au plus bas, en tout cas sa hiérarchie. Quelle douleur! Le miracle, c’est qu’il y ait encore quelques candidats à la prêtrise, certes bien peu nombreux ce qui devrait d’ailleurs alerter notre hiérarchie sur le fait qu’elle fait fausse route, mais il y en a encore quelques-uns…Il faut que ceux-là aient le cœur bien accroché pour choisir d’entrer dans une pareille compagnie!
La hiérarchie ecclésiale se relèvera-t-elle et quand?