Communiqué de Mgr Garnier, archevêque de Cambrai, qui reconnaît le droit à l’adultère… :
“Entre les deux synodes romains sur la Famille… à propos des personnes divorcées-remariées.
Nous les rencontrons souvent. Parce qu’elles sont nombreuses, désormais dans presque toutes nos familles.
Je prie pour que notre Église leur ouvre la double porte du pardon et de l’eucharistie moyennant quelques repères qui pourraient être ceux-ci :
- Ils ne sont pas ou plus en haine contre leur premier conjoint ; ils n’ont plus cette haine qui pourrit les cœurs et fait mal aux enfants.
- Ils sont humbles, reconnaissant leur part de responsabilité dans la séparation douloureusement vécue.
- Ils sont les premiers à pouvoir dire, malgré l’échec traversé, la beauté et le sens du sacrement de mariage tel que l’Église, souvent envers et contre tout, a la belle mission de le proposer.
- Ils sont fidèles aux décisions de Justice, en particulier lorsqu’il s’agit de payer la pension alimentaire, d’assurer fidèlement la garde des enfants, de ne pas se servir d’eux (en les gâtant de toutes les façons) pour se faire bien voir et obtenir des informations sur ce que vit l’ancien conjoint.
- Enfin, on les voit prier, compter sur le Christ et l’Évangile. On les voit actifs et responsables dans leur paroisse, aumônerie, mouvement ou service d’Église. Ils viennent même humblement recevoir la bénédiction parmi ceux qui le dimanche ont la joie de communier. Je crois souvent que leur communion de désir est plus sainte que la mienne trop habituée.
Encore deux remarques :
- Je prie pour que les couples qui ont la joie de vivre heureux dans le sacrement de mariage soient parmi les premiers à accompagner les divorcés et à se réjouir du « retour » de ceux qui essaient de vivre une nouvelle alliance. Je pense souvent à la parabole du Père de l’enfant Prodigue (Lc 15) : le bonheur qu’il a de voir revenir son fils réellement pécheur est terni par l’attitude de son aîné apparemment saint qui refuse de partager sa joie. Il y aurait beaucoup à méditer là-dessus.
- Je n’ignore pas la sainteté discrète des divorcés qui ne veulent pas se remarier par fidélité au premier conjoint. Ils donnent un très beau témoignage. Faut-il rappeler à tous les pasteurs que leur est ouverte la porte des sacrements du pardon et de l’Eucharistie ?
Permettez-moi de vous préciser que Mgr Garnier ne reconnaît aucun droit à l’adultère… Vous avez dû mal lire.
Votre titre est mensonger.
D’autre part, on ne peut franchement pas accuser Mgr Garnier – vous devez mal le connaître – de tergiverser. Il essaie juste de ne pas claquer la porte aux gens – ce qui est le rôle de l’Eglise. C’est un évêque – je le connais – qui ne cesse de citer l’Evangile de la vie, de saint JP II…
On peut coucher avec une autre femme que la sienne, s’il on n’a aucune haire avec son épouse légitime. Voilà voilà…
Ne pas claquer la porte aux gens, ce n’est pas leur dire que le mal est bien. C’est leur montrer avec toute la charité chrétienne qu’il y a pour eux aussi une voie de sanctification, quel que soit l’erreur dans laquelle ils ont été entraînés.
“◾Je n’ignore pas la sainteté discrète des divorcés qui ne veulent pas se remarier par fidélité au premier conjoint. Ils donnent un très beau témoignage.”
“Ne pas se remarier”… très bien !
“Ne pas se remarier par fidélité au premier conjoint” si l’on n’a pas d’autres relations amoureuses, très bien ! Mais la phrase est ambiguë car vivre sans se remarier une deuxième union ….cela s’appelle vivre dans l’adultère. Il aurait dû préciser sa pensée.
Quant à la parabole de l’enfant prodigue, que l’on se réjouisse des pécheurs qui reviennent à Dieu, c’est plus que souhaitable mais appliquer l’attitude du fils aîné pour les chrétiens “bien rangés” qui ne voudraient pas que l’on distribue la communion aux couples divorcés (ce que le synode s’apprête à accorder sans doute) n’a pas sa raison d’être puisque ces gens vivant dans l’adultère ne peuvent accéder à l’ Eucharistie en cet état.
Donc il n’est pas question de jalousie mais de refuser ce retour à la Table de Communion puisqu’il y a blasphème avéré (communion pour des pécheurs n’ayant pas remis d’ordre dans leur vie).
Ben voyons !
Il suffit de se quitter en bon terme et hop , y a plus de péché !
Ce que ce Monseigneur refuse apparemment de voir c’est que la chasteté dans le mariage, non seulement est possible, mais indispensable.
S’il parle de Jean-Paul II et de sa théologie du corps, parle-t-il aussi d’evangelium vitae et de la régulation des naissances (et non de leur contrôle) qui doit se faire dans le respect de chaque conjoint?
Car c’est bien de cela qu’il est question depuis le début: de la capacité à vivre sa sexualité de manière pleinement humaine, et de l’exigence intrinsèque de fidélité.
Mgr devrait se faire assistant social !
Hop hop quelques promesses
Et la sainte Communion pour tous…
Si quelqu’un divorce 2 fois
Que doit-il promettre????
Combien de multi-divorcés connaissez-vous?
Effectivement, les divorcés que je connais divorcent à répétition. Le premier pas franchi, pourquoi ne pas continuer? Si le divorce est LA solution à des difficultés relationnelles, pourquoi ne pas l’appliquer chaque fois que l’on en a, plutôt que de se remettre en cause soi?
encore un aveugle qui conduit d’autres aveugles…
Si vous ne hainez pas votre antérieure épouse, est-il tout droit?
N’est-il pas le relativisme élevé aux dernières conséquences sous la forme de acuellir et y pouvoir s’approcher des Sacrements?
Relire “la pitié dangereuse” ou “la confusion des sentiments ” de Stefan Zweig;nous en sommes-là!Cet Evêque est certainement charitable mais nous ressortir,d’une certaine façon,que les gens en prison sont plus saints que les honnêtes gens est une rengaine usée et qui n’amène à rien!Enfin le fils prodigue revient ,si je ne m’abuse,chez son père et pas chez son voisin!Tout le drame de notre temps est bien résumé,malgré lui d’ailleurs,par ces deux titres de Zweig comme s’il était impossible d’avoir une pitié salvatrice et des sentiments clairs!Mais pour cela,il faut faire un effort d’intelligence et de cela,nos contemporains ne veulent absolument pas car c’est fatiguant!Plutôt couler en douceur que de se “prendre la t^te” comme ils disent avec terreur!Alain Finkielkraut ne dit pas autre chose dans sa “défaite de la
pensée”” mais il a écrit aussi le beau “sagesse de l’amour” quoiqu’ athée!Nous sommes redevenus pétainiste,voila tout!erlande.wordpress.com,le site-entre autres-PRO-VIE tous azimuts!Pascal:”le Christ est en agonie jusqu’à la fin du monde;il ne faut pas dormir pendant ce temps-là”!
Non seulement, le fils prodigue revient effectivement chez SON père, mais il y revient contrit de ses erreurs passées, et bien décidé à changer de vie. Il ne retourne pas chez les filles de joie, et il ne revient pas avec l’intention de garder, sur le côté, des relations destructrices.
Etre pétainiste aujourd’hui n’aurait pas de sens, parce que le Maréchal Pétain est mort et que le problème particulier qui était à résoudre en étant pour ou contre la collaboration avec les envahisseurs allemands ne se pose plus depuis très longtemps. Mais au temps où il se posait, les Français, dans leur grande majorité, voulaient continuer de travailler afin de nourrir leur famille. Il leur fallait donc un chef capable de négocier avec l’ennemi victorieux. Le Maréchal était héros de la Grande Guerre, un patriote et, en plus, un Catholique. Il a fait ce qu’il a pu pour limiter les dégâts de l’invasion. Pour garder la confiance des Allemands, il était obligé de s’opposer à la Résistance et de céder à certaines exigences immorales qui semblaient être aux Nazis des impératifs prioritaires dont dépendaient la future prospérité de l’Allemagne et le triomphe de l’ordre mondial qu’ils voulaient instaurer. Les Français ont été pétainistes parce que Pétain leur offrait une espérance de relèvement national sans avoir se jeter dans un soulèvement qui aurait été un suicide collectif.
Ceci pour dire qu’il était parfaitement compréhensible qu’un Français à la fois patriote et catholique fût, à cette époque, un partisan de Pétain. Moi, en tout cas, je l’aurais été. Et je trouve très injuste de parler avec mépris de Pétain et des pétainistes.
La saintete consiste à faire la Volonté de Dieu, laquelle est résumée dans les 10 commandements et le nouveau “aimez vous les uns les autres”. Aimer c’est vouloir que les autres fassent la Volonté de Dieu , les y aider, en priant pour eux et en les encourageant, en se rappelant qu’ils sont créatures et donc aimés de Dieu, mais que le péché mortel les coupe du bonheur éternel.
Par exemple , pourquoi ne pas offrir les graces de notre communion pour eux de temps à autre ?
Si le problème des séparés-réengagés avait été traité comme aux USA dès le début par des Officialités on en serait pas là en France aujourd’hui. Mais pour cela il faut des canonistes…Ah non alors ! Faut mieux laisser pourrir le problème que d’avoir des canonistes dans les pattes… surtout s’ils sont prêtres.
combien d’ordinations à venir pour la religion du vivre ensemble ! Crespin ! le “fou” de l’évêque ! Bien sûr on ne sait pas lire !
Accueillir oui, mais là il va trop loin.
L’épiscopat français est bien décadent pour beaucoup de ses représentants.
En fait, les progressistes préparent là leur baroud d’honneur pour le prochain synode, persuadés au fond d’avoir perdu d’avance face aux représentants des autres continents.
C’était l’ancien évêque de Luçon ! facile de comprendre les difficulés de ses successeurs, Mgr Sentier et surtout Mgr Castet
Confusion…Indiscipline…Division…puis tôt ou tard Persécution sont les fruits du Mâlin .
Il est grand temps que les évêques fervents consacrent leurs diocèses au coeur Immaculé de Marie.
Et nous autres, n’ayons jamais de mots durs pour ceux qui sèment les hérésies ou même l’apostasie.
Prier et se sacrifier pour les prêtres est notre devoir de chrétiens en ces temps qui sont les nôtres.
Si la victoire de l’Évangile est encore possible au synode d’octobre prochain, ce sera grâce à nos prières et
à notre amour de l’Eglise.
Nous sommes aujourd’hui face au plus grand combat que l’humanité ait jamais vu. Je ne
pense pas que la communauté chrétienne l’ait compris totalement. Nous sommes aujourd’hui
devant la lutte finale entre l’Eglise et l’Anti-Eglise, entre l’Evangile et l’Anti-Evangile”. Une
chose toutefois est certaine: la victoire finale est à Dieu et cela se vérifiera grâce à Marie, la
Femme de la Genèse et de l’Apocalypse, qui combattra à la tête de l’armée de ses fils et filles
contre les forces ennemies de Satan et écrasera la tête du serpent.
CARDINAL KAROL WOJTYLA
9 NOVEMBRE 1976
bien sur qu’il reconnaît le droit à l’adultère puisqu’il nie l’indissolubilité du mariage , en outre il est hérétique donc aucun fidèle ne lui doit obéissance comme pour Bergoglio , je viens à me demander si les sedevacantiste n’ont pas raison
Un évêque détruit le Sacrement du mariage, et vous titrez qu’il « invente »sa dissolubilité?
Tout ceci est bien triste d’en arriver à contester ainsi nos évêques (je suis le premier à le faire). Nous n’attendons pas d’eux un comportement de parti politique où les revirements et les voltefaces sont monnaie courante, et où on prend la parole sans trop réfléchir, pour faire “le buzz”.
Espérons que le synode sur la famille convaincra ceux qui sont ainsi tentés de dévier de l’enseignement de l’église. Le cardinal Sarah exprime toujours de bonnes positions, à la fois fidèle et ouvert bien sur aux problèmes de société. Rappelons tout de même que ces préoccupations sont propres aux occidentaux (divorce, mariage gay) et que d’autres continents ont d’autres soucis sur la famille.
Espérons aussi que nos évêques sauront entendre les avertissements des chrétiens d’orient avant d’aller faire des ronds de jambes aux imams !
Tout ce qui se passe en ce moment est une grande épreuve, défendons nos convictions et gardons confiance …
Voici un beau texte du très regretté (en tant que pape, Dieu merci il est encore vivant !) Benoit XVI :
“Tandis que le pasteur de tous les hommes, le Dieu vivant, est devenu lui-même un agneau, il s’est mis du côté des agneaux, de ceux qui sont méprisés et tués. C’est précisément ainsi qu’il se révèle comme le vrai pasteur : “Je suis le bon pasteur … et je donne ma vie pour mes brebis”. Ce n’est pas le pouvoir qui rachète, mais l’amour. C’est là le signe de Dieu : il est lui-même amour. Combien de fois désirerions nous que Dieu se montre plus fort ! Qu’il frappe durement, qu’il terrasse le mal et qu’il crée un monde meilleur ! Toutes les idéologies du pouvoir se justifient ainsi, justifient la destruction de ce qui s’oppose au progrès et à la libération de l’humanité. Nous souffrons pour la patience de Dieu. Et nous avons néanmoins tous besoin de sa patience. Le Dieu qui est devenu agneau nous dit que le monde est sauvé par le Crucifié et non par ceux qui ont crucifié. Le monde est racheté par la patience de Dieu et détruit par l’impatience des hommes.”
Apollinaire:”Que la vie est lente et que l’espérance est violente!”-nous en sommes tous un peu là,hélas!
Si cet évêque était commissaire de police sa hiérarchie l’aurait mis à la circulation!
L’archevêque prince de Cambrai verse dans le quiétisme, comme son prédécesseur, Fénelon, qui s’en est repenti.
prions pour que Mgr Garnier se convertisse comme Fénelon…
comment ces balourds ont -il pu occuper de tels postes?
Hélas il ne s’agit pas de “postes” a proprement parler, mais de “ministère”. Ils ont a charge le troupeau de Notre Seigneur. Ces gens occupent la fonction de “pasteurs de nos âmes”. Et voila que ces dernières doivent plus que jamais veiller a ce qu’elles entendent. C’est d’un triste.