Un proche du dossier de la très malheureuse “affaire” des Franciscains de l’Immaculée, nous a transmis quelques réflexione. Elles tentent d’éclairer des points demeurés obscurs quant à la maladie du commissaire apostolique Fidenzio Volpi avant son rappel à Dieu, et aux réactions officielles pour le moins maladroites…
La nouvelle de la mort d’un prêtre est toujours, pour un catholique, l’occasion d’invoquer la miséricorde de Dieu ainsi que rendre grâce pour le don ineffable du sacerdoce catholique, et c’est le cas pour celle du Père Fidenzio Volpi, OFM cap, commissaire pontifical des Franciscains de l’Immaculée. Cela n’interdit pas de s’interroger sur les circonstances de sa mort, surtout lorsqu’elles revêtent des formes pour le moins étranges.
Récapitulons une affaire qui a mis en émoi le petit monde – pas si restreint que cela – des blogueurs qui suivent l’affaire des Franciscains de l’Immaculée. Le 6 mai un de ces blogueurs annonce la mort du Père Volpi suite à un accident vasculaire cérébral (AVC). La nouvelle est aussitôt démentie par le site officiel avec déjà une expression paradoxale. Le communiqué officiel affirme que l’annonce de la mort est dénuée de tout fondement et dans le même temps reconnaît la réalité de l’hospitalisation en minimisant toutefois la gravité de la chose – il est question d’un simple « malaise ». Mieux encore, le 15 mai, un communiqué signé « P. Fidenzio Volpi », signifie que l’hospitalisation est désormais terminée, que commence sa convalescence, qu’il a déjà assumé à nouveau la charge du gouvernement et qu’il pourra reprendre rapidement son activité !
Le communiqué qui annonce sa mort est très classique dans la forme et c’est précisément le problème : il est clair que son décès est une conséquence directe de son attaque cérébrale. Que signifie alors le communiqué du 15 mai ? Pourquoi avoir voulu laissé croire que tout allait bien alors que des sites plus sérieux (Corrispondenza Romana, Messa in Latino) avaient déjà clairement écrit qu’ils connaissaient l’état de santé du Père Volpi et que sa vie était en jeu ? Des questions qui laissent perplexes un vaticaniste du calibre de Marc Tosatti (La Stampa)… et nous avec car la vérité est sérieusement écornée en la matière et ne fait qu’ajouter aux ombres déjà présentes sur cette affaire lamentable qui a mis à terre – provisoirement ? – une famille religieuse riche de vocations authentiques et jeunes.
Je regrette, nous ne pleurerons pas la mort de celui qui a maltraité l’Ordre des Franciscains de l’Immaculée, méprisant au passage le Droit de l’Eglise qui permet à tout prêtre catholique de célébrer la Messe en forme extraordinaire.
Pour lui, c’est l’heure du Jugement.
Pour nous tous, l’heure de la Justice.
Ce sinistre prêtre a enfin comparu devant Dieu. Il doit désormais rendre des comptes à Dieu. On ne sait le sort que Dieu lui a réservé pour l’Eternité mais on ne va pas avoir l’hypocrisie de faire semblant d’être attristé par la disparition de ce prêtre rouge véritable commissaire politique soviétique qui a employé des méthodes communistes pour démolir les Franciscains de l’Immaculée coupables d’attachement à la Foi Catholique et à la Messe de toujours. Ce Père Volpi n’a reculé devant aucune abjection pour effectuer son travail satanique : le mensonge, la calomnie, la délation. Il a fermé les séminaires et les maisons de cet institut missionnaire et florissant qui avait de nombreuses vacations On peut dire que le sinistre père Volpi en bon héritier de la terreur révolutionnaire a parfaitement réussi son objectif ; détruire les Franciscains de l’Immaculée.
Le père Volpi a reçu ici bas sa récompense pour son travail révolutionnaire mais il n’a pas échappé au jugement auquel personne ne peut se dérober : celui de Dieu.
Que peut-on attendre du site officiel des FFI depuis fin 2013, sinon mensonges et calomnies diffusées à longueur d’année contre les fondateurs?. La communication officielle des FFI est aux mains du P Alfonso Bruno, nommé secrétaire général par le P Volpi dès septembre 2013, avec pleins pouvoirs. Le P Alfonso Bruno, c’est celui-là même qui a mené la fronde contre les fondateurs et qu’il a dénoncés comme “crypto-lefebvristes”, déclenchant ainsi le massacre systématique de l’ordre. Le P Volpi n’était que la “couverture”. Le traître Bruno reste bien en place et son pouvoir de nuisance est intact.
Outre les calomnies sur les soi-disant détournements de fonds par le fondateur Padre Manelli et sa famille, le site officiel a déversé à longueur d’année son venin sur le mode de recrutement des FFI, accusant les fondateurs de “faire du chiffre” et ne pas discerner les vocations. alors que c’est le contraire: seuls 25% des postulants sont admis dans l’ordre après une sévère sélection dans les 1eres années. Pour les Franciscains progressistes, il n’y a pas de déchet, puisqu’il n’y a pas de vocations. Le Père Manelli était qualifié de “gourou”.
“On” ne pardonne pas aux fondateurs leur critique constructive de Vatican II, leur théologie mariale, leur sureté doctrinale. La messe n’a été qu’un prétexte, puisqu’aucun prêtre des FFI n’a été obligé de dire la messe de toujours. Le bi-ritualisme était la norme. Maintenant, ils sont interdits de messe traditionnelle. Cherchez l’erreur. Qui est stalinien dans l’affaire? Le P Manelli ou le P Bruno?
Il y a de grandes similitudes avec les persécutions contre Saint Padre Pio. Les calomniateurs se sont adressé aux plus hautes autorités de l’Eglise pour faire condamner l’innocent.
À lire en cliquant sur le lien le texte qui nous rappelle le poème : Dies iræ
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dies_ir%C3%A6
(en 1/3 de page, l’écouter est faisable)
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Je souhaite que son passage devant le tribunal de Dieu lui fasse prendre conscience du mal qu’il nous a fait, nous tous, qui refusons le néoprotestantisme V2.
@DUffit Thierry: Je ne connais le père Volpi que par les articles que j’ai pu lire à son propos. Il n’est probablement pas exempt de tout reproches. Mais que dire de votre propre texte…?
“Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.
Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?” (Mt,7,1-3).
Prions pour le repos de son âme et pour la conversion de nos cœurs….
Yves, vos propos sont bien mignons mais ça ne les empêche pas de déborder de niaiserie. Les citations dont vous usez si bien demandent de ne pas juger au for interne (c’est-à-dire la conscience), et je n’ai vu personne ici le faire. En revanche, juger au for externe (c’est-à-dire les faits constatables) reste toujours possible et là il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que le P. Volpi a détruit les Franciscains de l’Immaculée. Les faits sont les faits et aucun propos lénifiant ne peut masquer la réalité patente.
Laurence, si le verset de Mt 7,1,3 « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés.
Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ? » déborde de niaiserie, alors comment lis tu l’évangile.