Présidé par le Cardinal Barbarin, archevêque de Lyon, ce congrès se déroulera à Lourdes du 21 au 23 août. Mgr de Monléon, o.p., évêque émérite de Meaux et coordinateur national des congrès de la Miséricorde, explique :
“En l’an 2000, le pape Jean-Paul II institue la fête de la divine miséricorde. Deux ans après, il lui consacre le grand sanctuaire de Lagiewniki à Cracovie (Pologne) et propose de nombreuses homélies d’une très grande force sur la miséricorde. En juillet 2005, trois mois àpeine après sa mort, le Card. Barbarin, archevêque de Lyon, le Card. Schönborn, archevêque de Vienne (Autriche), le P. Chocholski, recteur du sanctuaire d’Ars, un laïc et moi-même avons lancéla première retraite internationale de la miséricorde pour les prêtres et les laïcs en mission ecclésiale à Lagiewniki, avec près de 350 participants. L’idée d’un congrès mondial est née là. Le premier a eu lieu en 2008 à Rome (Italie). Les congrès mondiaux de la Miséricorde sont présidés par le Card. Christoph Schönborn avec un comité de patronage de plusieurs cardinaux, dont le Card. Philippe Barbarin. Depuis, des rencontres internationales alternent avec des rassemblements nationaux ou continentaux. Les congrès de la Miséricorde s’adressent à tous, en particulier aux familles, aux jeunes, aux prêtres.
Qu’est-ce qui caractérise cette proposition ?
Nos objectifs sont évidemment faire connaître la miséricorde et de favoriser la rencontre et la communion entre la vingtaine de congrégations et mouvements impliqués dans la miséricorde, et entre les participants qui veulent s’ouvrir avec d’autres à la miséricorde. La dimension ecclésiale est donc très présente. Nous proposons un approfondissement, fondé sur la Parole de Dieu, des grandes perspectives de la miséricorde, dont le pape François précise, entre autres, qu’elle révèle le mystère de la Trinité. Enfin, au-delà de la réflexion et de la formation, nous invitons à vivre la miséricorde en actes. L’empathie est nécessaire mais insuffisante : il faut se bouger !
Quels sont les temps forts prévus à Lourdes ?
Cette année à Lourdes, justement pour nous aider à passer à l’action, nous accueillons des personnes sans domicile fixe et leurs accompagnateurs. C’est un aspect nouveau, qui vient du congrès mondial de l’été dernier à Bogota (Colombie). Nous tenons à ne pas rester qu’entre nous, pour vivre pleinement la démarche de pèlerinage et la grâce de Lourdes, avec les processions, le chemin de croix, le chapelet à la Grotte, etc. Nous avons d’ailleurs conservé le thème de la joie, proposé par le sanctuaire comme invitation au congrès : la Joie de la Miséricorde ! La conférence du Card. Barbarin sur ce thème sera l’un des temps forts de la rencontre, tout comme celle du Pasteur Martin Hoegger, intitulée « À travers la Lectio divina, tressaillir de joie ! ». Il évoquera la figure de Marie et la miséricorde. Dès le début des congrès, nous nous sommes rendus compte des liens et des ponts possibles que la miséricorde permet avec les grandes religions et le monde œcuménique. Cette ouverture est importante, car la miséricorde c’est le cœur de l’Évangile et de la foi ! Les huit parcours interactifs proposés le samedi permettront d’approfondir et d’échanger encore. Je retiens « Miséricorde et attention à la vie », « Miséricorde et évangélisation » l’un des grands appels du pape François dans son annonce du jubile, et « Miséricorde en actes », un parcours réservé aux jeunes et animé par les Petites Sœurs des Maternités Catholiques. Sœur Marie Simon-Pierre, miraculée par l’intercession de saint Jean-Paul II, témoignera. La participation des jeunes nous tient à cœur. Quatre-vingt jeunes de la « Route chantante Sitio » animeront la prière et les liturgies.
Comment le congrès s’inscrit-il dans la démarche jubilaire lancée par le Pape François ?
En amont de l’ouverture du Jubile de la Miséricorde, le 8 décembre prochain, nous proposons de nous préparer à entrer dans la démarche. La dynamique apparaîtra dans les interventions, les conférences et les parcours interactifs. Comme le dit le Pape François, notre temps a vraiment besoin de la miséricorde. Il faut nous mettre à l’œuvre ! Il y a tellement de souffrances, autour de nous et dans le monde. Le besoin est urgent, car l’on touche au cœur de Dieu et au cœur de l’homme. La miséricorde, c’est se savoir aimé de Dieu, de manière concrète, même au milieu des épreuves. Dans l’Évangile, « Jésus, ému de compassion » (Matthieu 20, 34) se traduit littéralement par « saisi jusqu’aux entrailles », avec cet aspect quasi maternel. La miséricorde que nous avons à vivre dit quelque chose du mystère du Christ et de Dieu, « Jésus Christ est le visage de la miséricorde du Père », écrit admirablement le Pape. Et déjà la vingtaine de congrégations présentes, les différents groupes, dans les paroisses et les diocèses, manifestent une vitalité, un élan, une joie. De nombreuses personnes se mettent en route et en sont heureuses ! Chaque congressiste est invité à repartir de Lourdes pour annoncer la Joie et la Miséricorde.”
Je vous salue…
En ce temps-là, parlant à la foule, Jésus disait : « Il en est du règne de Dieu comme d’un homme qui jette en terre la semence :
nuit et jour, qu’il dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment. »
Avant de « jeter en terre la semence. » Les jardiniers savent bien qu’il faut peiner avec joie à jardiner, à la bêche, le terrain. ( Si ce n’est pas fait avec amour, cela ne sert de rien .) Je dis ça pour ceux qui pensent que tout se fait par miracle. Oui c’est un miracle de voir germer et pousser une graine jetée en terre. Seulement, faut-il encore que le sol soit cultivé de manière biologique, sans ajout d’herbicides, ou de pesticides. Autrement, ce que vous faîtes pousser est impropre à la consommation. Donc je dois semer si je veux récolter, par ailleurs le fait de cultiver dans un terrain souillé par des ajouts de poisons est la cause de vos nombreuses maladies.
Vous qui jardinez votre jardin, vous savez quelle joie, il y a à voir pousser vos légumes ! Quel miracle !
Effectivement, je ne sais pas comment la semence germe et grandit, mais je sais que le Créateur l’a voulu ainsi. Il en est de même pour la semence de la Parole de DIEU. Nous, chrétiens nous sommes appelés à semer la Parole de la Bonne Nouvelle, sans nous soucier du terrain sur laquelle elle tombe, mais…
Matthieu 13.23 Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre, c’est celui qui entend la parole et la comprend; il porte du fruit, et un grain en donne cent, un autre soixante, un autre trente.
Nous avons à prier pour ceux dont le ‘terrain’ est impropre à recevoir la semence. Il en va de leur vie future, de leur avenir dans l’Éternité bienheureuse avec la Sainte Trinité.
Que DIEU vous bénisse et vous garde dans Sa Paix et Sa Joie !
Merci !
JFL