De Mgr Jean Legrez, évêque d’Albi :
“Le 7 juin 2014, la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements a préparé une lettre circulaire, dont le Pape François a ordonné la publication. Ce texte vient conclure une réflexion née au Synode des évêques sur l’Eucharistie en 2005. Certains pères synodaux avaient alors exprimé leur gêne face à une certaine confusion provoquée par la manière dont le rite de la paix est parfois accompli. Ils estimaient que ce rite peut s’avérer dans ces conditions peu propice au recueillement souhaitable pour se préparer à la communion et au respect dû au Saint Sacrement. Le Pape Benoît XVI, dans son exhortation apostolique post-synodale « Sacramentum Caritatis » du 22 février 2007 (n° 49, note 150), annonçait sa demande faite aux dicastères compétents d’étudier « la question sur l’opportunité ou non du ” signe de la paix ” dans sa forme et à l’endroit où il se trouve actuellement dans l’ordinaire de la messe ».
Avec la fraction du pain, le geste de la paix appartient aux rites les plus anciens rapportés dans les textes décrivant la célébration eucharistique à l’époque de l’Église primitive. La restauration de ce rite, à l’issue du concile Vatican II, correspond à coup sûr à la fois à une plus grande fidélité à la Tradition et à un enrichissement heureux de l’art de célébrer. Il convient de bien comprendre que ce geste est d’une grande richesse de signification. En premier lieu, il est une réponse à l’invitation du Seigneur : « Lorsque tu vas présenter ton offrande à l’autel, si, là, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi, laisse ton offrande, là, devant l’autel, va d’abord te réconcilier avec ton frère et ensuite viens présenter ton offrande » (Mt 5, 23-24). C’est pourquoi dans certains rites le geste de paix est effectué avant la préparation des dons, c’est-à-dire avant l’offertoire, immédiatement après que l’assemblée ait professé la foi de l’Église et que chaque croyant ait pu ainsi se reconnaître frère et sœur dans la même foi.
Par ailleurs, au soir du premier jour de la semaine, le Christ ressuscité, lors de sa première apparition à ses disciples, dit aux onze remplis de joie à la vue du Seigneur : « Paix à vous » (Jn 20, 21). À ce moment précis Jésus réalise ce qu’il avait annoncé aux siens après la Cène : « C’est ma paix que je vous donne ; je ne vous la donne pas comme le monde la donne » (Jn 14, 27). Dans la liturgie romaine le geste de paix trouve sa place après la prière eucharistique pour bien signifier, en geste et en parole, cette réalité incontournable : la paix vient toujours du Christ. « La paix que l’on est alors invité à échanger n’est pas n’importe quelle paix, mais la paix du Christ ressuscité qu’il a promise avant d’entrer dans sa passion. C’est donc beaucoup plus qu’un geste de fraternité » (cf. Dimanche en paroisse, n° 145, article de Pierre Raffin, o.p., le rite de la paix, p5). Il s’agit moins d’échanger un geste de paix, que de recevoir « ” le baiser pascal ” du Christ ressuscité qui est présent sur l’autel » (Lettre circulaire, n° 2). « Offerte vobis pacem » est la formule latine officielle qui pourrait être traduite ainsi : « donnez-vous sa paix ». De plus, cette paix donnée et reçue dans l’assemblée liturgique est appelée à s’étendre à la vie non seulement des chrétiens, mais aussi à favoriser l’avènement d’un monde plus juste et pacifique, grâce à un engagement sérieux des catholiques parmi les artisans de paix, comme la lettre circulaire le souligne (n° 7).
Il serait extrêmement dommage et très regrettable qu’en raison de certains abus, qui donnent lieu à des débordements excessifs et qui troublent le recueillement nécessaire au moment où les fidèles se préparent à communier, le rite de la paix disparaisse à nouveau de la liturgie latine ou soit réservé, comme dans le passé, aux seuls clercs. Le rite de la paix, si riche en significations, contribue à la participation active et profonde des fidèles aux mystères célébrés, selon le vœu du concile Vatican II. Le récent document romain invite à la fois à tenir compte de l’expérience de ces dernières années et à remplacer par des gestes appropriés les gestes familiers et les salutations profanes auxquels d’aucuns ont recours.
Pour favoriser la qualité des célébrations eucharistiques dominicales, il me paraît important de mettre en pratique sans délai les recommandations suivantes, formulées dans la lettre circulaire : « de toute manière, il sera nécessaire que, au moment du signe de la paix, on veille à proscrire définitivement certains abus comme : l’introduction d’un “chant pour la paix”, qui n’est pas prévu dans le Missel Romain ; pour les fidèles, le fait de se déplacer pour échanger entre eux le signe de la paix ; pour le prêtre, le fait de quitter l’autel pour donner la paix à quelques fidèles ; le fait que le geste de la paix soit l’occasion d’exprimer des congratulations, des vœux de bonheur ou des condoléances aux personnes présentes, dans certaines circonstances, comme par exemple, à l’occasion des solennités de Pâques et de Noël, ou durant des célébrations de rites, comme le baptême, la première communion, la confirmation, le mariage, les sacrées ordinations, les professions religieuses, les obsèques »(n° 6, c).
Pour le diocèse d’Albi, sans attendre d’éventuelles orientations susceptibles d’être données par la Conférence des Évêques de France, je souhaite que les pasteurs et leurs équipes liturgiques initient les fidèles à une manière renouvelée d’accomplir ce rite. Je propose comme geste de paix que le président, après avoir invité l’assemblée à recevoir la paix suivant la formule du Missel, donne la paix à deux acolytes ou à deux fidèles, membres de l’assemblée célébrante, venus à ce moment précis devant l’autel. En leur saisissant les deux mains, le président leur dira : « La paix du Christ ». Après avoir répondu : « Amen », ceux-ci iront porter la paix en accomplissant le même geste en faveur des fidèles en bordure de chaque rang, du premier au dernier rang de l’Assemblée. Ainsi la paix, venue du Christ présent sur l’autel, sera transmise à toute l’assemblée ; chacun la transmettant à son voisin par ce même geste sobre et digne, sans omettre de répondre « Amen ». Les acolytes pourront rester au fond de l’église jusqu’au moment où ils remonteront la nef en ouvrant la procession de communion. Ainsi, il sera plus aisé de comprendre la portée de ce beau rite : la paix est le don par excellence du Christ ressuscité à l’Église, son épouse ; elle réalise son unité. Les croyants sont invités à la porter à tous les hommes de ce temps si troublé par toutes sortes de violences et de divisions.”
Je fréquente beaucoup les fraternités monastiques de Jérusalem où la liturgie est très belle, à la fois tournée vers la tradition en lien avec tous les chrétiens qui nous ont précédés et moderne car elle s’adresse aux déserts spirituels des villes.
A chaque messe, dominicale ou quotidienne, tout le monde communie sous les 2 espèces.
Au moment de la paix, les frères et les sœurs (qui portent l’habit de moines et de moniales) se dispersent dans l’église pour donner la paix aux fidèles. Elles se la donnent entre elles parfois en “se faisant la bise”.
Alors, cela vous semble-t-il conforme à ces directives ?
Depuis Vatican II on impose beaucoup sans expliquer le sens et cela nuit à la compréhension des actes liturgiques.
Ce rit bien compris a beaucoup de signification mais dans nos églises où on fait n’importe quoi, (puisque les directives liturgiques sont laissées au gré de ceux qui préparent l’office ou ne sont pas suivies), cela perturbe le recueillement déjà difficile avant la communion.
On ne pourra jamais éviter les débordements en maintenant ce rite inutile!
« Il serait extrêmement dommage et très regrettable qu’en raison de certains abus, qui donnent lieu à des débordements excessifs et qui troublent le recueillement nécessaire au moment où les fidèles se préparent à communier, le rite de la paix disparaisse à nouveau de la liturgie latine ou soit réservé, comme dans le passé, aux seuls clercs. »
Je n’arrive pas à voir que ce “rite de la paix” aurait été prévu par l’évangile. Il est évident que je n’ai rien contre mon voisin à la messe (que la plupart du temps je ne connais même pas) et qu’il n’a rien contre moi. C’est-à-dire qu’il n’a rien de sérieux à me reprocher…
À quel titre condamner (“extrêmement dommageable”) de façon si péremptoire un rite (en l’occurrence l’absence de “rite de la paix”) pratiqué pendant des siècles par l’Église ? Cela bafoue la liberté religieuse.
Notons d’ailleurs que le rite de la paix n’était pas “réservé aux seuls clercs”. Il était pratiqué par les clercs en certaines circonstances et non à toutes les messes. Sa pratique, de plus, était codifiée et ne nuisait en rien au bon ordre.
Liberté religieuse !
Deux expressions sont , me semble t-il,douteuses:
-” le président ” pour signifier le prêtre célébrant, ce qui rappelle l’article 7 de la définition du nouvel ordo .
-” l’assemblée célébrante” alors que c’est le prêtre qui célèbre.
OUI cette nouvelle liturgie s’écarte dans l’ensemble, comme dans le détail, de la doctrine de la messe définie par le concile de Trente.
Vous comprenez pourquoi je ne veux pas célébrer cette nouvelle messe.
Bravo mon Père ,je suis entièrement d’accord avec vous .
Merci, mon Père.
Comme vous, à mon niveau de simple fidèle, je ne veux pas assister à cette nouvelle messe.
Elle est dérangeante, on y parle trop, il n’y a pas de recueillement, elle est trop centrée sur “l’homme que Dieu aime”, et pas suffisamment sur la faiblesse de l’homme qui doit tout à Dieu.
Et quand on quitte l’église après une telle messe, on n’en est pas sanctifié.
Merci !
Bravo mon Père !!, moi j’ aime aussi la messe traditionnelle, on se retrouve en présence de Dieu.
Totalement irrespectueux ce geste de la paix !!
tout le monde s embrasse , parle ,devant le saint Sacrement !!! c est
du gros n importe quoi …
Se réconcilier avec son frère avec qui on s’est fâché : tout à fait d’accord mais le “frère” en question n’est pas à la messe et on ne se “réconcilie” avec personne en saluant ses voisins ! Je n’aime pas ce rite … Dans ma paroisse, c’est la foire et le brouhaha !!!
Il me semblait que lorsque l’instruction dénonçait comme abus “pour le prêtre, le fait de quitter l’autel pour donner la paix à quelques fidèles”, cela visait justement la pratique proposée par Mgr Legrez que le prêtre se rende “du premier au dernier rang de l’Assemblée.” et qu’il devait toujours se tenir dans le sanctuaire entre la procession d’entrée et la procession de sortie. En d’autres lieux, le prêtre donne la paix à deux personne qui elles donneront la paix “du premier au dernier rang de l’Assemblée.” Car le prêtre doit souvent lui-même se rendre au tabernacle pour aller chercher le ciboire, pour qu’après le baiser de paix il puisse entamer la fraction du pain en même temps que l’on chante l’Agnus Dei.
enfin une proposition qui remet ce geste dans un cadre digne et respectueux du Christ.
J’espère que tous les prêtres feront leur cette exhortation et que la CEF confirmera cette proposition sérieuse et réfléchie.
Donner la paix à un voisin que très souvent l’on ne connaît même pas n’est qu’une mondanité gênante qui ne sert qu’à troubler le recueillement. Le rite de la paix est certainement ancien dans l’Eglise. Mais sa restauration est anachronique. Les assemblées paroissiales ne sont plus, depuis longtemps, des réunions de fidèles qui formaient entre eux des sociétés organisées, comme peuvent l’être aujourd’hui les couvents. Les différends entre paroissiens sont réglés de nos jours comme ceux qu’ils ont avec des non-chrétiens : par des juges civils. Cette situation, qui semblait inconcevable à Saint Paul (Cf 1Co 6,1-6), rend les démonstrations d’amitié entre voisins de bancs à l’église tout à fait artificielles et inutilement encombrantes. Si l’on voulait qu’il y ait de véritables liens de solidarité entre Chrétiens, il faudrait rendre à la chrétienté sa vocation politique, c’est-à-dire revendiquer pour elle l’autonomie d’une nation.
Bien dit Cassianus. En effet les sociétés politiques jouissent du droit de se proclamer chrétiennes car le christianisme n’a rien de contraire à la raison universelle de l’homme. Il est conforme à l’ordre public laïc.
Cela dit je ne vois pas en quoi la société politique chrétienne pourrait imposer le rite désordonné de la paix à la messe. La liberté religieuse s’impose à tous. La société politique n’a pas à interférer avec les rites de la messe. Même s’ils sont désordonnés.
Ce n’était pas précisément au rite de la paix que je pensais mais à aux relations entre Chrétiens. La paix entre Chrétiens ne pourrait être assurée que si les litiges entre chrétiens ne pouvaient être portés que devant des juges ecclésiastiques.
Assez avec ces bavardages sur ce qui n’est pas l’Essentiel ! C’est vrai que cela m’exaspère de voir les assemblées et les prêtres jouer à “je t’aime, et gnagnagna” , alors que le Christ est présent sur l’autel, qu’on le laisse seul pour aller batifoler dans la nef, et qu’on oublie ce que l’on va faire quelques minutes plus tard.
Dans les communautés catholiques célébrant la messe en chinois, de part et d’autre de la travée centrale, les 2 groupes de fidèles se tournent l’un vers l’autre, s’inclinent respectueusement et basta !! Beau geste qui évite à la fois :
– la dispersion des esprits avant la communion (d’ailleurs, il serait fort utile de rappeler aux fidèles qu’ils peuvent communier aussi dans la bouche, et de former les ministres distribuant le précieux corps du Christ à cette forme AUTORISEE PAR ROME, n’en déplaise à certains)
– et la propagation des miasmes !!
“Dispersion des miasmes”: c’est tout à fait vrai. Ce “rite” met la santé publique en danger.
J’y avais pensé, à cette propagation des miasmes!
Et effectivement, communier dans la bouche, l’évite grandement… même si cette habitude semble parfois perturber celui qui donne la communion, quand malheureusement la messe ne peut pas être grégorienne ou tridentine…
Je n’apprécie guère cette comédie du rite de paix, mais si elle devait persister, la coutume chinoise me semble assez belle.
Pour en revenir aux miasmes et en finir, rien ne permet hélas d’éviter un(e) fidèle enrhumé derrière soi.
Mais les risques de contamination doivent sans doute rester plus faibles qu’à Paris, ou de plus en plus de gens vous toussent à la figure dans la rue, le métro… sans parler des crachats, du manque de mouchoir, etc.
Désolé pour ces sales images pourtant bien réelles!
Et aussi de m’écarter du sujet.
En effet, il semblerait que ce soit pour des questions sanitaires que beaucoup de bénitiers soient définitivement secs dans de nombreuses églises, ou javellisés.
Je croyais que l’eau bénite ne pourrissait pas…
Ou alors n’est ce que l’eau de la grotte à Lourdes qui ne pourrit jamais?
Chaque curé ne pourrait-il pas alors en rapporter avec lui un bidon de 5 ou 10 l après son pèlerinage annuel?
Le “mode chinois” du geste de la paix est le même…en Inde. J’ai eu l’occasion de le voir en assistant à une messe dans ce pays. le prêtre avait donné comme instruction de ne pas se déplacer et de se tourner vers ses voisins en faisant le geste habituel de s’incliner face à ses voisins en joignant les mains à hauteur de la poitrine.
C’était quelque chose de simple et bien codifié. Ce qui manque aux circonlocutions de nos évêques qui osent peu taper du poing sur la table pour faire respecter des normes liturgiques. Il faut dire, à leur décharge, que faire adhérer à l’esprit d’obéissance nombre d’équipes d’animation pastorales revient à diriger un troupeau de chats.
Qu’est-ce que vous nous racontez là, cher Cassianus ?, “donner la paix à un voisin que très souvent on ne connait même pas…”.Et pourquoi pas ? Je ne sais pas où vous allez à la messe, mais moi je connais presque tous les gens de ma paroisse avec lesquels je me retrouve tous les dimanches à la messe et je trouve ce geste de paix très heureux, surtout quand on est à coté ou non loin d’un frère ou d’une soeur dans la peine ou le deuil. D’accord pour dire que les choses doivent se passer dans l’ordre et sans déplacements exagérés pour ne pas nuire au recueillement, mais de grâce ne tombons pas d’un excès de liberté dans un excès de rigueur. In medio stat virtus, cela me semble être le sens bien compris de ce rappel à l’ordre bienvenu mais qui ne remet en cause ni principe ni la signification de ce beau geste.
tioujours trouvé ce rite un peu ridicule et quelque peu “faux-cul” !
C’est inutile .
Pour pouvoir “donner” la paix, il faudrait déjà la posséder , on ne peut pas
donner ce que l’on a pas !
Des mots, des mots , toujours des mots et surtout beaucoup de …cinéma !
A ce moment précis, je m’agenouille, ou je baisse la tête, ferme les yeux et me recueille pour Celui que je dois recevoir…. tout ce qui est contraire au recueillement m’exaspère dans ces nouvelles Messes et je rejoins @Octave, on ne ressort pas vraiment sanctifié dans ce brouhaha ! et si j’ai la malchance de me trouver à une Messe dans de telles conditions, je ne communie pas non plus, trop …. énervée.
il est nécessaire de supprimer ce geste qui paraît à tant de gens assistant à la messe plus important que la Consécration,et tant qu’à faire,supprimons cette messe qui a vidé les églises,les grands séminaires,et….rempli les mosquées!
ce qui est assez curieux il y a vraiment communauté dans la messe tridentine, car on tend vers le même but et on est vraiment frères et pourtant on ne pratique pas ce geste qui est devenu un “foutoir” que personne ne comprend et de plus plus on parle de communauté dans la nouvelle messe et moins il y de communauté. Alors de grâce supprimez cela qui n’a aucun sens et ce sera une occasion de moins de pagaïe, d’ailleurs les pr^tres qui ont compris cela “sautent ce rite” à pieds joints!
Merci Père Jean Marie,
de ne pas célébrer cette messe c’est une assemblėe protestante, je n’y assiste plus et quand j’y vais, car le Bon Dieu me manque, j’en ressors toujours triste et deçue.
Le geste de paix est un acte stupide et inutile (particulièrement en hiver quand le microbe de la grippe fait des ravages), il serait plus catholique de demander aux gens de faire leurs examen de conscience et de se confesser avant de communier, ce serait sûrement mieux pour respecter le sacrifice de Notre Seigneur Jesus Christ et le Saint Sacrement.
Le hasard a fait qu’un jour, en allant voir ma vieille Mère en clinique, ju suis passée devant une maison avec un jardin, le portail était ouvert, et j’ai vu un jeune prêtre en soutane ! J’ai été tellement surprise que j’ai pensé a un geste de la providence. J’ai fais tout de suite demi tour. C ‘était une chapelle. Je suis rentrée, la vraie Messe Catholique enfin dite par un Prêtre ! Le choeur était en place et le tabernacle au milieu ! C’était magnifique, je croix que j’en ai pleuré et j’en remercie toujours le Bon Dieu qui veillait et ma fait ce cadeau, la messe qui me manquait tant et que j’espérais tant !
C’est un prêtre et une chapelle de la Fraternité Saint Pie X. Quel grand bonheur, remercions Monsieur Lefebvre et tous les catholiques si fidèles et si courageux que le Bon Dieu continue à les bénir tous en nous donnant de si bons prêtres. Vous cherchez des saints ? Là vous en trouverez.
Tous les catholiques devraient les protéger et les soutenir.
Que Dieu vous bénisse, Père Jean Marie.
Suis d’accord avec vous. Je fréquente (peu car je suis loin) la Fraternité SPieX où une cousine est religieuse. Toutes les religieuses sont rayonnantes ! c’est très impressionnant. Il y a des vocations … et des écoles où l’on apprend à lire avec la méthode syllabique, l’Histoire, la géographie, le calcul … comme nous autrefois ! et la discipline et le respect d’autrui et des choses. Et l’étude de la littérature, la vraie … et morale. J’ai souvent dit à ma cousine que c’est cette Communauté qui a raison ! Mgr Lefebvre était quelqu’un d’exceptionnel, très brillant, et le seul évêque à s’opposer à la liturgie nouvelle instaurée par Vatican II dont on voit encore les ravages, 50 ans après !
Les 4-5 août, je vais à la fête de la Communauté avec prises d’Habit et 40e anniversaire de la Congrégation : ces religieuses ont eu beaucoup de mal à s’implanter et à faire valoir leurs convictions. Quel courage leur a-t-il fallu ! Mais le Seigneur veillait et n’aurait pas permis cela si c’était mauvais.
Les “intégristes” voilà comment on les appelle … même dans le milieu dit catholique ! Mais … alors, nous étions tous des intégristes avant Vatican II ?
Des moines et des religieuses qui rayonnent, il y en a absolument partout. Ce n’est pas spécial à la Fraternité St Pie X. Je ne pense pas avoir un seul jour fait un pas dans un monastère sans être frappé par le rayonnement des consacrés. Solesmes, Triors, Fontgombault, Saint-Wandrille, les Petites Sœurs de la Consolation, Notre-Dame-des-Neiges, c’est partout pareil. Et ces communautés attirent “aussi” des vocations…
“Mgr Lefebvre était quelqu’un d’exceptionnel”
Faut peut-être pas exagérer non plus. Ses mises en garde étaient intéressantes au tout début, puis il a sombré dans un orgueil et un complexe du héro désespérément tristounets et décevants. D’où son excommunication. D’où bien des déchirements.
“ces religieuses ont eu beaucoup de mal à s’implanter et à faire valoir leurs convictions.”
Là encore, ce n’est pas spécial à la Fraternité Saint Pie X. Toute communauté religieuse a aujourd’hui du mal à se faire accepter, allez demander aux moines de Triors. L’anticléricalisme et la christianophobie ne font absolument pas de distinction entre catholiques et catholiques intégristes.
“Mais … alors, nous étions tous des intégristes avant Vatican II ?”
C’est joliment dit, mais l’intégrisme fait référence au mouvement ayant rejeté l’autorité du Pape lors du Concile. Alors non, personne n’était intégriste avant Vatican II.
Ce n’est pas contre le Pape, mais contre les nouvelles réformes faites par les EVEQUES, qui ont été les premiers à jeter la soutane – tourner les Autels – et permettre les pires dérives dans les églises….
Ensuite, il faut se rappeler que S.S. Paul VI a lui-même dit que ” la fumée de satan était entrée au Vatican”…. alors.
Mgr Lefèbvre n’a pas été excommunié pour ses prises de position … il a dit tout simplement que la Messe Saint Pie V était la Messe de toujours soit depuis 19 siècles…
Ensuite son excommunication est venue parce qu’il a consacré des Evêques sans l’autorisation de Rome, et son excommunication a été levée ainsi qu’aux 4 évêques consacrés, par S.S. Benoît XVI
De plus S.S Benoît XVI a le 7 juillet 2007 dit que la Messe de Saint Pie V n’avait jamais été interdite ! c’est le Motu Proprio. Heureux jour que celui-là …
@Marguerite a raison : avant ce triste Concile Vatican II nous avions toutes les Messes dans n’importe quel coin du monde en latin et nous n’étions pas traités d’intégristes… puisque c’était ainsi depuis deux millénaires..
Mais les dérives sont allés bon train : transformation du Pater, du Confiteor, du Credo, on tutoie le Bon Dieu comme si c’était le copain… sans parler des Communions dans les mains, et le plus terrible est que Jésus est mis dans un coin et le Prêtre pendant toute la Messe lui tourne le dos – plus d’humilité : les agenouilloirs supprimés. Le “super geste” de paix qui ne rime à rien…les statues enlevées (pour se rapprocher sans doute au temple protestant)…. les reliques que doit contenir l’Autel sont passées où ? bref les doigts du prêtre au lavabo ne sont plus réunis … etc etc combien de rites ont été supprimés et pourtant le BON DIEU est toujours le même non ?
Si les Prêtres revêtaient certains vêtements, ils ont tous un rapport avec la Passion du Christ – Quant aux soutanes ou vêtements religieux pour les Dominicain (es) et autres congrégations : c’est leur marque c’est-à-dire : ils ont tourné le dos au monde ils sont morts au monde et à ses vanités et sont unis à jamais à Jésus Christ , la ceinture : pour la chasteté etc etc….
– “Ce n’est pas contre le Pape, mais contre les nouvelles réformes faites par les ÉVÊQUES”
Si, les intégristes se sont opposés au Pape. Sinon, ils auraient accueillis la réforme. Ils prieraient pour le Pape pendant leurs messes. Ils ne l’insulteraient pas à la moindre occasion (parler du Pape avec des intégristes, c’est l’assurance de finir le repas avec de beaux jets de vaisselle à la figure). Ils n’interdiraient pas à leurs enfants d’aller aux JMJ.
– “Mgr Lefèbvre n’a pas été excommunié pour ses prises de position”
Je n’ai jamais dit ça, relisez-moi.
– “Ensuite son excommunication est venue parce qu’il a consacré des Evêques sans l’autorisation de Rome”
Voilààà, l’orgueil dont je parlais.
– “son excommunication a été levée ainsi qu’aux 4 évêques consacrés, par S.S. Benoît XVI”
Oui son excommunication a été levée par souci d’apaisement, d’ouverture et d’accueil envers une communauté que le Saint Père souhaitait voir rentrer enfin au bercail (et c’est ce que nous souhaitons tous). La parabole du fils prodigue a pris corps ce jour-là. Le Motu Proprio est de la même veine. Une main tendue. Et c’est un grand bien, en effet, qui concourt à retrouver l’unité de l’Eglise.
– “Marguerite a raison : avant ce triste Concile Vatican II nous avions toutes les Messes dans n’importe quel coin du monde en latin et nous n’étions pas traités d’intégristes”
Encore une fois, personne n’était traité d’intégriste car personne n’avait encore fait sécession avec Rome. Les tradi assistent à des messes en latin mais personne ne les traite d’intégristes, justement car ils n’ont pas fait sécession.
Pour tout le reste, je vous laisse à vos convictions. Je ne rentre plus depuis longtemps dans ce genre de débats qui confinent au pharisianisme le plus ennuyeux et finissent toujours par tourner en rond. En ce domaine, nos convictions familiales s’articulent autour de l’attachement indéfectible au Saint Père, et cela « nous suffit » si j’ose dire. Comme le dit un ami prêtre de la famille, si le Pape célèbre des messes Paul VI, alors ces messes sont valides. Tout le reste n’est que bavardage oiseux. Suivre le Pape et tout ce qu’il promulgue, voilà qui évite tout fourvoiement. Suivre le Pape, envers et contre tout, voilà la voie d’humilité et d’obéissance à suivre.
… remercions Monseigneur Lefebvre …
J’ai oublié : pour fêter leur 40e anniversaire de Congrégation, la Supérieure Générale a organisé un pèlerinage à Lourdes en février dernier. Près de 1000 personnes : les religieuses, les élèves, les enseignants, des parents. Je devais y aller et puis je n’ai pas pu. J’ai été très choquée par le fait que la Congrégation n’a pas pu, sur 4 jours, avoir la permission de célébrer la Messe tridentine dans aucune église de Rome ! et Dieu sait s’il y en a ! Elle a pu visiter mais pas célébrer …
Que veut dire “chrétien” ? On se congratule superficiellement entre voisins de bancs à l’église et on méprise et rejette les “vrais” catholiques ? fidèles à l’Evangile ?
Erreur : c’est un pèlerinage à ROME où sont allées les Soeurs …
“on méprise et rejette les « vrais » catholiques ? fidèles à l’Évangile ?”
Ça va les chevilles ? Le mépris dont vous plaignez, vous le pratiquez vous aussi.
Les “faux” catholiques vous saluent bien !
Vous semblez agacé par le fait que des fidèles de la Tradition se sentent bien dans leur milieu !
Avez vous fréquenté leurs offices, participé à des retraites, vécu les fêtes Dieu, assisté à des fêtes de leurs écoles ou prieurés… etc… et surtout à la messe ?
Relisez les commentaires (avec charité) et vous verrez qu’il n’y a pas de quoi se mettre en colère, chacun peu exprimer ce qu’il pense ou ressent.
Les fraternités suivent la religion d’avant Vat. II et les autres catholiques ont pour la plupart adoptés des directives ou vérités qui changent beaucoup le catéchisme. Avez vous réellement eu la curiosité de regarder plus précisément comment est enseigné la catéchèse moderne aux enfants ? Je vous garantis que les enfants qui reçoivent ces nouveautés ne peuvent qu’abandonner la foi et c’est certainement ce qui explique pourquoi la Tradition a tant de vocations et les autres si peu !
Il n’est pas question de mépriser les autres catholiques mais de leur donner l’envie de venir goûter à cette Tradition, source de Joie, de retour à Dieu, de conversion, de retour à une vie spirituelle digne de ce nom, de voir des enfants instruits correctement dans le sens de la Vie etc, etc…
@me: Je suis agacé qu’on insinue que je suis un “faux catholique” parce que j’assiste à des messes Paul VI. C’est ce que Marguerite sous-entend. Ça vous ferait plaisir ?
Je ne fréquente pas les communautés intégristes, qui rejettent mon Pape et qui pour moi, de fait, pratiquent une religion différente de la mienne. J’ai en revanche longuement côtoyé la communauté tradi, où j’ai beaucoup d’amis. Messes de mariage et messes tout court, pélés, groupes de prière, je les ai suivis un peu partout avec curiosité, désireux d’en connaître plus sur cette communauté que je connaissais, il faut bien le reconnaître, assez mal. Après quelques années, quel bilan en ai-je tiré ? Rien de bien extraordinaire, si vous me permettez le jeu de mots. Non, je ne suis pas tombé à la renverse durant leurs messes. Non, je ne suis pas tombé à la renverse tout court, et j’ai fini par retourner aux messes Paul VI. Mais j’ai gardé mes amis, et suis très content pour eux si eux y trouvent leur compte.
Ma paroisse est renommée pour la qualité de sa catéchèse, de ses conférences et activités diverses. Elle attire beaucoup de conversions. Ce que vous reprochez à ma communauté n’a donc pas cours ici. Et ne doit plus beaucoup avoir cours de toute façon. Toute réforme s’accompagne de troubles, c’est dans la nature des réformes. Il y en a eu, je ne le nie pas, mais tout est quasiment résorbé maintenant. Les prêtres soixante-huitards qui ont mis la pagaille au moment de la promulgation de Vatican II (et si ça n’avait pas été pour Vatican II, ça aurait été pour autre chose, c’était aussi dans la nature de l’époque) sont presque tous à la retraite aujourd’hui, et “Pierres Vivantes” avec. Un prêtre m’a un jour dit soupçonner qu’une bonne partie de cette pagaille était calculée, par rejet de principe de la réforme, et volonté de la discréditer. Tout finit actuellement de se remettre à l’équerre, et les tradis de la première heure que nous connaissons, amis de mes parents, ont fini eux aussi par se mettre aux messes Paul VI, arguant “qu’il n’y voient plus rien à redire maintenant”.
Bref, chacun fait ce qu’il veut et est libre d’assister au rite qu’il veut. Je suis bien dans mes pompes chez Paul VI, et je suis très content pour vous si vous êtes bien dans vos pompes chez Saint Pie V. Je n’apprécie en revanche pas beaucoup qu’on me susurre des amabilités comme “communauté moribonde / fourvoyée / égarée”, ou encore “faux catholique”, qui sont faux en plus d’être condescendants. Vous n’apprécieriez pas non plus.
Amicalement.
Tout à fait d’accord! Heureusement que nous avons Monseigneur Lefebvre et nos paroisses pour la célébration de nos messes de toujours!
Honte aux tripoteurs de messe! où nous ne pouvons plus nous concentrer dans ce “GRAND N’IMPORTE QUOI”
Ce geste serait plus adapté après les lectures et l’homélie au lieu de distraire les assistants avant la communion, et ainsi on montrerait que c’est le Christ qui nous a demandé d’être en paix avec son voisin
Du célébrant (président disent les progressistes, comme si l’on était dans un tribunal) qui va ”donner la Paix” à deux personnes de la première rangée (je ne savais pas qu’il ne les aimait pas) et ainsi de suite la vague déferle et bruyante jusqu’à la dernière rangée. C’est n’importe quoi. On justifie le rite de la Paix sur le pardon à son frère etc etc. SVP assez de comédie et d’embrassades. Moi je ne donne plus la main. Celui qui dit qu’il connaît tous les paroissiens habite un petit bled. On est à la messe pour adorer et prier notre Sauveur, pour nous rappeler que par amour Il a donné sa vie pour nous racheter du péché « Moi, je suis né dans la faute, j’étais pécheur dès le sein de ma mère.» (ps: 50, 7)« Rends- moi la joie d’être sauvé »(ps:50, 14). Ma présence à la messe est gratitude, adoration et sur l’offrande le pain et le vin le prêtre (alter Christus) il prie qu’elle devienne pour nous le corps et le sang du Christ. La veille de sa passion ..Il bénit ce pain et le donna à ses disciples en disant « Prenez et mangez-en tous, car ceci est mon corps…Il prit le calice rendit grâce encore, le bénit en disant : Prenez et buvez-en tous, car ceci est le calice de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, ”le mystère de la Foi” qui sera versé pour vous et pour la multitude…en rémission des péchés…Vous ferez cela en mémoire de Moi» et je prie pour les miens, pour mes frères et sœurs en J+C, pour les défunts «qui dorment du sommeil de la paix…accorde leur, nous t’en supplions le séjour du bonheur bonheur, de la lumière et de la paix».
Le centre du Sacrifice de la Messe n’est pas le célébrant, mais la présence du Christ. Lui est le centre de la divine liturgie. Pas le Pontife. Benoît XVI en a donné l’exemple. Les candélabres reprirent leur place et le Crucifix devenait le Centre de l’Autel. Toute notre attention doit se tourner vers notre Sauveur.
Il y a trop de simagrées et que s’efface le célébrant ”vedette” qui aime que les regards se fixent sur lui. Il aura beau demander que l’on prie pour lui à chaque occasion, mais pourquoi? Serait-ce qu’il agit en autocrate.
En Américain il existe une expression ”Get back to the basic” ce qu’à souhaiter Benoît XVI. Il voulait en donnant l’exemple qu’on en arrive à ces innovations stupides qui dérangent et nous éloignent Du Mystère de La Foi. J’écoute la messe sur EWTN et jamais il ni a de baisers de la Paix. On prie.
Amen
Juste début de régulation de cette foire … d’empoigne qui détourne en effet de l’essentiel tel que le geste est pratiqué en général. Au lieu de la sobriété prescrite, le geste est de fait traditionnel dans la Messe latine dite extraordinaire entre le prêtre-diacre-sous-diacre pour une Messe solennelle, dans les faits, c’est un cirque mondain où on s’embrasse et se congratule, demande des nouvelles de la grand-mère ou du petit dernier ; le pire étant les évêques qui viennent virevolter dans la nef comme des toupies.
Il y a déjà 16-18 ans un mien collègue, prêtre et théologien alsacien, curé à l’époque, avait introduit ce que Mgr Legrez prescrit en 2015 : le célébrant communique via les servants d’autel la paix rangée par rangée. Lui restait au choeur comme il se doit.
Mieux vaut donc tard que jamais.
J’ajouterai une remarque poivrée : il faut que ce soit sous le pape François qu’on commence à réformer certains abus manifestes de la néo-liturgie alors que dès 2005, ce point était soulevé qui plus est au niveau d’un synode des évêques. On mesure mieux encore l’impotence, la paralysie du pontificat de Benoît XVI qui en 8 ans aurait pu trouver le temps de faire ne serait-ce que cette microscopique régulation … mais n’a rien fait pour la néo-liturgie, hormis les nouvelles traductions anglaises et espagnoles.
A la lecture de ces commentaires, je constate que, dans la plus grande majorité – pratiquement à l’unanimité, personne n’est militant pour ce fameux “rite de la paix”.
Supprimons-le donc ! Il ne sert à rien car personne n’a augmenté son amitié ou sa charité envers l’autre à la sortie de l’église : tout le monde rentre chez soi et ne reconnaît plus celui auquel il a, par le hasard des places à l’église, serré la main.
Citer Mgr RAFFIN ( pardon ,il disait appeler moi le père Evêque) me laisse songeur.N’a t-il pas déclaré au sujet de tradionnalistes de l’Evêchés de METZ au journaliste qui l’interrogeait qu’il n’irait pas les voir.
Il parle du baiser de paix …bizarre
Ceci étant, cela donne la mauvaise occasion à certains de serrer la main avec une pensée bien différente
de celle qui est voulue.Le baiser de judas n’est pas loin.
Cela me fait beaucoup de peine d’écrire cela,mais enfin ce qui est écrit est écrit .
Entièrement d’accord. Même à l’autel, le baiser de paix entre célébrants est, très souvent, une ignoble mascarade. On se donne la paix parce que le rite l’exige, mais intérieurement, les sentiments peuvent avoir toutes les nuances depuis l’amitié sincère jusqu’à la haine, en passant, bien sûr, par ce qu’il y a de plus ordinaire, à savoir la totale indifférence.
Pourquoi cette discussion oiseuse, alors que tout continuera comme avant ?
Oui Marguerite à Rome.
C’est vrai, comme elles sont belles et rayonnantes nos religieuses catholiques de la F. Saint Pie X, de saintes femmes accompagnées de plus d’un millier de leurs filles, petites et adolescentes dont elles s’occupent. Un bel exemple de foi et de dévouement avec leurs familles.
Le pélerinage était très bien organisé avec les abbés qui les encadraient.
La photo de groupe sur la Place St Pierre est magnifique, toutes les filles si mignones avec leurs petit bérets sur la tête.
Derrière leurs portes les prélats de Rome ont eu peur, ils se sont barricadés, pensez, autant de petites filles qui veulent assister à Rome à la messe catholique avec les religieuses en tenue et les abbés en soutane ! … et de plus les voir adorer le Bon Dieu à genoux devant la croix, … en récitant des prières … souvent en Latin… quelle révolution …! et puis il faudrait pour cela remettre le choeur des églises en état, c’est à dire, remettre le Christ au centre aulieude l’avoir relegué … c’est vraiment trop !
Quels tristes sires que ces évêques conciliaires.
Alors que penser de la dissertation ci dessus, de l’un d’eux sur le “fameux geste de paix” …
C’est débile .
Le BonDieu sonde les coeurs et les reins … et aucune porte ne lui résistera.
Oui ce merveilleux pélerinage à Rome ! (préparé pendant 3 ans)
Mais ce ne sont pas les soeurs de la Fraternité St Pie X (qui elles sont habillées tout de noir) mais les Dominicaines enseignantes du Saint Nom de Jésus. Elles sont venues toutes de France et de tous les pays du monde. Avec tous leurs enfants.
J’ai le bonheur d’avoir le DVD…. étant très proche de l’une de ces Dominicaines.
La différence est grande effectivement lorsque l’on voit ce millier d’enfants et 200 religieuses qui respectent les lieux où elles se trouvent… étant scandalisées lorsqu’elles voient des personnes prendre des photos au lieu de prier…. Ces enfants en sont revenus grandis dans leur Foi.
Effectivement, ce pélerinage avait ses prêtres qui eux sont de la Fraternité.
Je me suis déjà exprimée sur le geste de paix qui est ridicule et empêche le recueillement pour recevoir Jésus, nous sommes son Tabernacle pendant quelques instants… se rendre compte de cela ces enfants l’ont compris.
Marguerite, Anne Marie, Papé, Zézé, Dany, MVT et tous,
Bonsoir,
Ce pélerinage à Rome des petites filles de la Fraternité Saint Pie X, accompagnées des Soeurs et de leurs Abbés dont vous parlez, me fait penser à …Amiens.
Rappelez vous quand les gens, Prêtres, jeunes et vieux, les familles avec leurs enfants étaient obligés, tous les dimanches et par tous les temps, à installer dans la rue, le choeur sous une toile pour pouvoir dire et assister à la messe catholique interdite par l’évêque, devant la Cathédrale vide et fermée aux Catholiques ! Les médias, par tradition anti catholiques, nous avaient quand même informés.
Nous avons été tellement scandalisés, que nous avons fini par envoyer le montant du denier du culte aux Catholiques de la Fraternité St Pie X cette année là, alors que nous nous en étions jamais occupés. Nous habitons la Côte d’Azur et ne connaissions pas Amiens.
Bien que n’assistant plus à la ‘nouvelle messe’ depuis longtemps et ne pratiquant plus notre religion, la messe
habituelle et traditionnelle soit le Saint Sacrifice de la Messe et les prières étant devenues … hostiles ! ….et donc
abandonnées aprés Vatican 2, on nous a imposé ces changements, on ne nous a pas demandé notre avis, nous continuions à régler, cependant par habitude, le denier du culte.
Depuis nous ne donnons plus un sou aux conciliaires. Interdire la Messe et leurs Eglises aux Catholiques ça dépasse les bornes.
Nous sommes plus généreux maintenant puisque nous donnons aussi, dès que nous pouvons, pour les écoles et les séminaires de la Fraternité St Pie X. L’éducation des enfants et la formation des Prêtres étant désormais plus importantes que jamais. Ces Catholiques sont bien courageux malgré toutes les misères qu’ils subissent.
Ces evêques conciliaires sont indignes. Est ce que le Pape en les nommant en est conscient et informé ?! … et à Rome, ils n’ ont pas honte ! …
Quand ils arriveront là haut, Saint Pierre ne manquera de leur fermer la porte à clé.
… mais alors… les petites filles font peur …aux loups …
Si elles pouvaient les chasser, le voilà enfin le signe de paix
@ Achille, que savez-vous de Mgr Lefèvre? Dire qu’il avait un orgueil surdimmensionné ce n’est rien d’autre qu’une calomnie. Quand on voit l’état de l’Eglise qui est en France, on peut quand même se poser quelques questions. Et n’était-il pas un visionnaire. Et non seulement certains évêques ne veulent pas entendre parler de la FFSPX, mais ils ne veulent pas entendre parler de la messe tridentine. A tel point que certains de leurs curés qui appliquent bien la charité traitent les gens qui vont à la messe tridentine par un prêtre “normal” de fascistes, d’intégristes, de FN et que l’évêque préfère donner l’accolade à l’imam du coin plutôt que de venir rendre visite à ses ouailles de cette “communauté” ! je trouve que dans l’église post- conciliaire du moins en certains endroits ,c’est un peu comme chez les gauchos, tous ceux qui ne pensent pas comme vous n’ont pas droit à la parole. Et j’ajouterai, “comment se fait-il que la FFSPX traîne autant de jeunes couples d’enfants et de jeunes, cherchez l’erreur Achille!, si ça continue dans mon diocèse dans 10 ans même la cathédrale sera vide car tous seront morts ou grabataires!!!
@chui Zemmour
– “que savez-vous de Mgr Lefèvre?”
Je sais qu’il a fait sécession avec Rome, jetant aux orties l’autorité de son Pape, sacré des évêques sans autorisation, et provoqué un schisme dans l’Église. Pour moi c’est la définition de l’orgueil. Pour vous ça en fait peut-être un type formidable, ça, c’est vous qui voyez.
– “certains évêques ne veulent pas entendre parler de la FFSPX”
Si elle les méprisait un peu moins, ça se passerait peut-être un peu mieux. Mais les évêques sont encore un autre problème. Il y en a assez peu qui tiennent debout et ils n’irritent pas que la FFSPX, je vous assure.
– “comment se fait-il que la FFSPX traîne autant de jeunes couples d’enfants et de jeunes”
Des familles et des jeunes, il n’y en a QUE chez la FFSPX. Uniquement. Nulle part ailleurs. Nada. Niete. Les messes Paul VI ? Des succursales de maison de retraite. Aucun jeune à l’horizon depuis 50 ans. Pas un. Ils ont dû installer des parkings à déambulateurs sur les parvis des églises. Pas – un – seul – jeune je vous dis. Moyenne d’âge? 92 ans 1/2. Si si.
@Achille
Non mon attachement indéfectible est celui dû à JESUS-CHRIST ! le Saint Père pour lequel nous prions malgré vos propos.., lisez le canon en son entier (celui de la vraie Messe) nous prions aussi pour notre Evêque, et pour tous ceux pour lesquels nous sommes obligés de prier !!!! les vivants et les morts… mais il est évident que l’on a le droit et c’est un devoir de ne pas être d’accord avec des propos contraires à la doctrine de JESUS CHRIST, prêtre par excellence, et contraire aux Evangiles c’est-à-dire à cette même doctrine.
Mais tout ceci ne nous empêche pas de prier pour le Pape.
Mgr Lefebvre, a gardé tout simplement les anciens rites, il n’a pas rejeté la soutane, et a continuer ce qu’il faisait depuis le début de sa prêtrise, servir DIEU, plutôt que l’homme….
@zézé
Le Saint Père nous est envoyé par l’Esprit Saint. Il est le successeur de Saint Pierre, sur lequel le Christ a bâti son Église.
Le suivre, c’est suivre le Christ.
Ne pas le suivre, c’est prendre un chemin de traverse bien hasardeux.
Mais cette attitude n’est pas une première dans l’Histoire, les Protestants ont fait la même chose.
Vous faites ce que vous voulez. Si vous préférez suivre un évêque dissident plutôt que notre Pape, grand bien vous fasse.