Mgr François Fonlupt, évêque de Rodez, a ouvert dimanche de Pentecôte 24 mai un synode diocésain. Il durera jusqu’à la fête de la Pentecôte de 2017. L’évêque explique :
« Dans la continuité des visites pastorales menées de 2011 à 2013 dans l’ensemble du diocèse et qui ont abouti à la rédaction de la lettre pastorale, ce projet de synode est devenu une évidence ».
Lucette Perroud est la secrétaire générale du synode. Elle explique que l’Eglise de Rodez :
« doit se saisir du synode pour être inventive et tournée vers l’avenir ». « Diverses commissions travailleront en équipes sur la liturgie, les jeunes, la famille, la communication… tout ce qui permet au chrétien de trouver sa place dans la société d’aujourd’hui ».
Mgr Benoît Rivière, évêque d’Autun, a annoncé l’ouverture d’un synode dans son diocèse à partir du dimanche 4 octobre, à Taizé. Il sera clôturé le 26 novembre 2017. Dans une lettre lue dans toutes les églises du diocèse lors de la messe de Pentecôte, Mgr Rivière écrit :
« En ce jour de Pentecôte 2015, des adultes de notre diocèse ont reçu la marque du don de Dieu dans le sacrement de Confirmation. Dans la lumière de cette fête je vous annonce l’ouverture prochaine d’un synode diocésain.
Le but de ce synode consiste à discerner et à mettre en oeuvre ce qui placera mieux l’Eglise en Saône-et-Loire dans le courant de la charité du Christ, pour une nouvelle annonce de l’Evangile. Il durera un peu plus de deux ans au cours desquels je vous engage à aller davantage les uns vers les autres, et vers ceux qui ne partagent pas la foi chrétienne, pour écouter ce qui vient de la part du Seigneur.
Il s’agira de nous ancrer ensemble profondément dans la foi des apôtres. L’Esprit Saint est à l’oeuvre partout, dans les lieux de tensions, dans les lieux de souffrance, dans les lieux de réconfort et d’amitié, dans les lieux de prière et dans l’expérience des sacrements. C’est pourquoi le synode diocésain s’intitulera :
« Ancrés dans la vie, à l’écoute du Seigneur, aller au coeur des frères … »
Tous le catholiques sans exception sont conviés à participer, d’une façon ou d’une autre, à la démarche du synode, en se réunissant dans des petites équipes de réflexion et de partage, largement ouvertes, qui s’appuieront sur la prière et le respect les uns des autres. Elles feront part au secrétariat du synode ( synode@adautun.fr) de leurs expériences, de leurs questions, de leurs projets et des lumières de foi qu’elles recevront.
Je vous demande de prier avec moi pour que nous soyons ouverts à l’Esprit Saint, et que nous servions en ce temps-ci le beau projet de salut que Dieu réalise en son Eglise et qui est le projet de salut pour le monde entier. Nous demandons la grâce de progresser ensemble dans la charité du Christ, de grandir dans la joie de l’espérance que Dieu donne et d’être fortifiés dans la foi de l’Eglise. Ainsi nous deviendrons mieux les disciples et les témoins du Christ.
Je vous souhaite une très belle fête de Pentecôte. »
Ces synodes bousculeront-ils les pratiques actuelles afin de sortir de la grisaille des années 70, dénoncées par de nombreux prêtres comme en témoigne cet article ? Ou est-ce un synode pour “faire Eglise” et trouver le moyen de se féliciter sur le pseudo-dynamisme de diocèses en faillite ?
Que la Lucette reste chez elle; on se méfie un peu de sa “créativité”!
On réclame des pretres…des vrais! des messes qui tiennent la route et pas ces pitreries grotesques néo protestantes , du catéchisme pour ces pauvres gosses qu’ils ont abandonnés et j’oubliais : l’Extrème onction pour les mourrants…
Encore un “non-événement” !
On s’en moque !
Cela doit coûter cher, surtout dans des diocèses au bord de la faillite
Si encore ces synodes servaient aux évêques à enseigner aux “laïcs” ce qu’est le magistère infaillible qu’ils prétendent connaître et qu’ils n’appliquent plus.
Il me semble qu’il y a d’autres urgences :
– effondrement sociétal en tous genres
– plus de vocations religieuses,
– plus de discours politique adéquat
un quasi-désert et un quasi-néant.
“L’esprit-saint souffle où il veut” ; dépêchons nous d’aller à sa rencontre sans bureaucratie, sinon, il ne soufflera plus pour nous.