L’ACLU (American Civil Liberties Union, Union américaine pour les libertés civiles) vient d’envoyer une lettre aux services Medicaid et Medicare pour demander qu’une enquête soit menée auprès des hôpitaux et cliniques catholiques des Etats-Unis pour déterminer si l’on y refuse de pratiquer les avortement « indispensables » pour sauver la vie de la mère, rapporte Steven Ertelt sur LifeNews. Si c’est le cas, assure ACLU, ces centres de soins violent la loi.
« La vie et la santé des femmes enceintes qui demandent des soins médicaux devraient être d’importance prioritaire. Aucune femme ne devrait avoir à se faire du souci quant au point de savoir si elle va ou non recevoir le traitement dont elle a besoin en fonction des choix confessionnels de l’hôpital le plus proche », a déclaré Brigitte Amiri du projet « liberté reproductive » d’ACLU.
Cette initiative a été déclenchée à l’évidence par l’affaire de l’hôpital Saint-Joseph de Phoenix, Arizona, où Mgr Olmsted avait declaré qu’une religieuse à la tête du comité d’éthique du centre s’était excommuniée en approuvant un avortement pour sauver la vie de la mère.
L’ACLU veut désormais faire reconnaître que les exigences du système de soins américain impliquent la fourniture de soins d’urgence en matière reproductive et donc des avortements dans certains cas.
Dans sa lettre elle cite en les confondant des cas où un geste médical urgent peut indirectement provoquer un avortement ni recherché ni voulu, et d’autres où l’avortement direct constituerait lui-même le traitement, cas inacceptable du point de vue de la loi naturelle et de la morale catholique. Faisant ainsi passer l’Eglise pour systématiquement hostile à la femme.