Le pape François a nommé, le 6 mai 2015, deux nouveaux membres de la Congrégation pour la doctrine de la foi : le Français Mgr Roland Minnerath, archevêque de Dijon, et l’Australien Anthony Colin Fisher, archevêque de Sydney.
Mgr Minnerath a été secrétaire puis auditeur à la nonciature de Brasilia et de Bonn de 1980 à 1985. Il a ensuite travaillé au Conseil pour les affaires publiques de l’Église au Vatican de 1985 à 1988.
Revenu dans le diocèse de Strasbourg en 1989, il a enseigné l’histoire de l’Église ancienne et médiévale à la Faculté de théologie catholique de Strasbourg et les relations Église-États à l’Institut de droit canonique.
Nommé archevêque de Dijon le 13 février 2004, au sein de la Conférence des évêques de France, il est membre de la Commission doctrinale. En 2011, il est devenu Président du Conseil pour les questions canoniques2
Il a été secrétaire spécial du synode des évêques d’octobre 2005 et il est membre de la Commission théologique internationale.
Il est Grand Prieur de la Lieutenance de France de l’Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem depuis 2012.
Un des rares évêques français à écrire correctement notre langue. Il a une vraie connaissance de la théologie et du dogme catholique et une culture chrétienne cent coudées au-dessus des analphabètes mitrés de l’hexagone.
Donc très bon choix !
J’avais repéré cette sommité intellectuelle de la CEF suffisamment “lisse” pour être inconnue de la plupart des catholiques de France sinon des commentateurs de la “bonne presse”, eux-mêmes.
Je me demande toujours ce qu’il faut en penser ?, puisque à notre époque, quelque échelon de la hiérarchie que l’on observe, tout est possible du meilleur au redoutablement “tiède”. beaucoup de nos épiscopes semblant porteurs du syndrome de Peter.
Si vous pouvez m’éclairer ? Merci.
“Lisse” en effet. Un véritable intellectuel qui aurait donné le meilleur et été un grand évêque dans un état normal de l’Eglise et qui fait totalement flop dans son diocèse et en France. En particulier dans un œcuménisme et dialogue inter religieux “selon l’Esprit du monde”.
Horreur de la période actuelle de l’Eglise où les dégâts institutionnels s’accompagnent systématiquement d’immenses gâchis individuels, pour ne pas dire drames. Comme un cancer où les forces vives elles-mêmes sont mobilisées par la maladie pour produire davantage de maladie.
A Dijon ça va mal.
Heureusement qu’il y a les St Martin, les St Pierre, où vont d’ailleurs les vocations dijonnaises, la première communauté surtout.
Vous voulez dire que le cancer de Dijon va muter au Vatican et faire encore plus de ravages ?
on avait vu le même phénomène avec le cardinal Etchegaray, et (par suite ?) le premier ministre de la France -Valls “himself” – faire grand croix de la Légion d’honneur, plus haute distinction française, le cardinal Roger Etchegaray (en Avril 2014).
Les pentes sont faites pour être remontées, mais en attendant on n’en finit pas de descendre !