Mgr Laurent Dognin, évêque auxiliaire de Bordeaux et président de la Commission épiscopale pour la mission universelle de l’Église, Mgr Michel Dubost, évêque d’Évry et président du Conseil pour les relations interreligieuses, et Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris et membre de la Commission épiscopale pour la mission universelle de l’Église, faisaient partie des 13 évêques présents à la rencontre de la Commission mixte Méditerranée, réunie du 3 au 5 mai à Madrid. Avec des évêques venus d’Espagne, d’Italie, du Portugal et d’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc), ils ont notamment travaillé sur l’accueil et l’accompagnement des catéchumènes d’autres religions.
Le Père Antoine Sondag, Directeur du Service national de la Mission universelle de l’Eglise (SNMUE), le Père Christophe Roucou, Directeur du Service national pour les Relations avec l’Islam (SRI), et le Père Lorenzo Prencipe, Directeur du Service national de la pastorale des migrants et des personnes itinérantes, ont participé à la Commission, qui se réunit tous les deux ans.
Parmi les sujets évoqués par les évêques, se trouve la question d’outils catéchétiques spécifiques aux convertis d’autres religions, ainsi que les mariages mixtes, pour lesquels « des points de vigilance ont été retenus ». Les membres de la Commission se sont également dits « préoccupés » par la situation des chrétiens en Libye. Suite aux récents naufrages de migrants en Méditerranée, ils ont interpellé les États et l’Union européenne
« afin qu’ils assument consciemment, non seulement une nécessaire œuvre de sauvetage humanitaire, mais surtout des politiques migratoires et d’asile globales dans le respect des droits humains fondamentaux, dont le droit à la vie, et à une vie digne ».
Des “outils catéchétiques spécifiques aux convertis d’autres religions”, étudiés par des évêques d’Afrique du Nord ? Ils ne pensaient sûrement pas aux convertis de l’Islam, puisqu’ils n’en veulent pas dans leurs églises et se chargent eux-mêmes de faire partir ceux d’entre leurs prêtres qui ne sont pas d’accord avec leur lamentable soumission au totalitarisme spirituel de l’Islam. Les évêques d’Afrique du Nord ne sont pas des Chrétiens autochtones. Ce sont tous des Européens, qui sont là-bas comme y sont les “coopérants” : pour exercer un métier qui les fait vivre, et non pour sauver des âmes. Leurs préoccupations apostoliques à l’égard des populations locales se limitent volontairement à quelques ONG – et encore, très timidement, car les autorités civiles voient d’un très mauvais oeil le travail humanitaire chrétien, qu’elles soupçonnent explicitement de prosélytisme sournois.
Qu’est-il entendu par «afin qu’ils assument consciemment, non seulement une nécessaire œuvre de sauvetage humanitaire, mais surtout des politiques migratoires et d’asile globales dans le respect des droits humains fondamentaux, dont le droit à la vie, et à une vie digne»?
Si cela veut dire que l’Europe doit devenir terre d’accueil des migrants africains de manière IRRAISONNÉE et SYSTÉMATIQUE alors il faut combattre cette idée. L’Europe n’est pas la poubelle de l’Afrique.