Mgr Pascal Wintzer, archevêque de Poitiers, a présidé la cérémonie de création d’une nouvelle paroisse, celle de Saint-Léger. Le père Thierry Delumeau, prêtre depuis 15 ans, qui en est le nouveau curé, explique :
“Au Moyen Age, il y avait 604 paroisses dans le diocèse. C’est un décret canonique et il y a des règles auxquelles on ne pas doit pas déroger.” “Le nom de Saint-Léger a été retenu et n’a pas été choisi au hasard. Nous voulions quelque chose de culturel et historique et qui ne soit pas le nom de Saint-Maixent pour qu’il n’y ait pas de confusions avec la ville. Saint Léger a vécu quelques années à l’abbaye. Il a été abbé dans la cité avant de devenir évêque d’Autan“.
Cette nouvelle paroisse regroupe les anciens secteurs pastoraux de Saint-Maixent, Haut Val de Sèvre et la communauté locale d’Augé et Azay-le-Brûlé. La paroisse Saint-Léger correspond à 18 anciennes paroisses. Elle réunit 7 communautés locales qui englobent 23500 habitants.
Source : La Nouvelle République.
Dans les diocèses où de nouvelles paroisses ont été crées (ou plutôt où les anciennes ont été regroupées), elles portent toujours des noms qui ne correspondent pas à grand-chose. ça me semblerait plus simple qu’elles portent de le nom de la localité principale, ici Saint-Maixent, au moins les gens verrait tout de suite où ça se situe et les identifieraient. De même les doyennés et les diocèses portent le nom de leur chef-lieux, diocèse de Poitiers c’est quand même plus simple que diocèse Saint-Hilaire ou diocèse Saint-Machin.
Je constate que la pastorale de mgr Rouet a porté ses fruits : il n’y a même pas de quoi constituer une “communauté locale” dans chacune des anciennes paroisses.
POITIERS
Nov 2014 :
Depuis quelques années, dans l’Archidiocèse de Poitiers, rien ne va plus. Il faut dire que le vent de mégalomanie qui y a sévi ces dernières décennies s’est apaisé… Mais l’heure est de constater le gouffre abyssal du compte en banque. Le banquier attend à la porte, sagement mais sûrement. Et il se fait de plus en plus pressant… Les caisses du diocèse étant désespérément vides, ils ont vendu différents biens immobiliers, puis l’archevêché, ne reste que les derniers bijoux de famille : le séminaire (ou maison diocésaine). Où sont les économies quand la radio RCF continue de plomber le budget ? Enfin, ils ont liquidé 420 paroisses pour en faire 28…
A ce train il y aura bientôt qu’une paroisse par diocèse…. La crise est vraiment là, il n’y a pas lieu de se réjouir mais peut-être d’en tirer un bilan?
Le Père Thierry Delumeau est un prêtre respectueux de la liturgie et qui célèbre également selon le rit tridentin. Il se donne beaucoup pour l’évangélisation des âmes. La situation de l’Eglise est ce qu’elle est, malheureusement, mais elle nous demande d’œuvrer et de reconstruire, avec une organisation conforme au droit de l’Eglise et aux réalités de notre temps, notamment le manque cruel de prêtres.