Suite à mon article sur la désacralisation de la chapelle de l’hôpital de Dijon, un lecteur, que je remercie, m’apporte les précisions suivantes :
Les gestes symboliques que vous signalez pour la désaffectation de la chapelle de l’hôpital de Dijon sont des gestes canoniques qui font officiellement partie du rituel liturgique. Je ne pense pas que le terme désacralisation soit approprié puisque, normalement, une chapelle est bénite et non sacrée comme l’est une église.
Une église comme une chapelle sont du genre féminin en latin, donc des êtres qui les différencient de l’objet, de genre neutre comme temple – templum en latin – c’est à ce titre qu’une église bénéficie d’un rite sacré comme l’est le baptême et qu’elle doit être l’objet de tout un rituel au moment où elle ne sera plus un lieu de culte: ornements violets ou noires, déshabillage de l’autel, enlèvement des reliques, burinage des croix d’autel et des croix de consécration, enlèvement de toute la statuaire, en commençant par le Christ, déposé avec respect ; la cérémonie est ensuite terminée par un repas festif ou un verre de l’amitié comme très souvent l’usage existe encore après une sépulture. Le rite de la séparation est accompli. L’édifice peut changer de destination. Les catholiques peuvent accomplir leur deuil.
Monseigneur Minnerath pourra donner des cours de Droit romain à l’évêque d’Angers, Emmanuel Delmas qui a laissé faire la démolition de l’église de Gesté en août 2013, sans procéder par lui-même à la désacralisation (c’est un geste épiscopal et non pastoral) se rendant ainsi complice de profanation et sacrilège.C’est ainsi que cela s’appelle. Rappelons encore une fois que des objets du culte traînaient dans les décombres et surtout une Pierre d’autel qui auraient été emmenés comme de vulgaires objets qui ont servi au rem-pierrage des chemins de la campagne avoisinante.
maximilienbernard@perepiscopus.org
En effet, la nuance est de taille.
Toujours et encore ce manque de respect envers les lieux où se déroulent le Saint Sacrifice !!!! Mais tout cela est la faute des évêques qui ne sont plus croyants et laissent faire. Je l’ai vu de mes yeux vu hélas ! par les prêtres eux-mêmes que l’on ne distingue pas d’une autre personne dans la rue ou ailleurs, qui ne se génuflectent même pas devant le Tabernacle ! quels genres de personnes sont-elles ? Comment accepter de telles choses : déjà démolir une église ou chapelle (je me souviens très bien de ce fait à Gesté) c’est un déchirement, mais sans aucune autre forme de procès faire croire que ce n’est rien aux yeux des “fidèles” qui assistent à cette cérémonie… ne nous étonnons pas alors, qu’il y ait autant de sacrilèges et outrages envers la Personne très Sainte de Jésus dans le Saint Sacrement.