Dans le combat contre la prévarication familiale, on doit noter une nouvelle prise de position: celle du cardinal Brandmüller. Il s’était déjà exprimé dans l’ouvrage collectif Demeurer dans la vérité du Christ, qui répond aux errances formulées par le cardinal Kasper. Dans un entretien accordé au site Lifesitenews.com, le cardinal affirme clairement que “les partisans du changement de l’enseignement catholique sur le mariage sont hérétiques, même s’ils sont évêques”. Il précise même que celui qui défend de telles positions est hérétique, “même s’il porte la pourpre romaine”. À bon entendeur…
L’entretien n’a toujours pas été traduit. Nous vous présentons un extrait (en anglais) de cet entretien daté du 15 avril 2015: les premières réponses sont assez explicites.
Could you present once more for our readers clearly the teaching of the Catholic Church, as it has been consistently taught throughout centuries concerning marriage and its indissolubility?
The answer is to be found in the Catechism of the Catholic Church no. 1638-1642.
Can the Church admit remarried couples to Holy Communion, even though their second marriage is not valid in the eyes of the Church?
That would be possible if the concerned couples would make the decision to live in the future like brother and sister. This solution is especially worth considering when the care for children disallows a separation. The decision for such a path would be a convincing expression of the penance for the previous and protracted act of adultery.
Can the Church deal with the topic of marriage in a pastoral manner that is different from the continual teaching of the Church? Can the Church at all change the teaching itself without falling herself into heresy?
It is evident that the pastoral practice of the Church cannot stand in opposition to the binding doctrine nor simply ignore it. In the same manner, an architect could perhaps build a most beautiful bridge. However, if he does not pay attention to the laws of structural engineering, he risks the collapse of his construction. In the same manner, every pastoral practice has to follow the Word of God if it does not want to fail. A change of the teaching, of the dogma, is unthinkable. Who nevertheless consciously does it, or insistently demands it, is a heretic – even if he wears the Roman Purple.
TB et donc on fait quoi? On laisse la pourriture continuer son oeuvre??
C’est clair !
Les Kasper et les Bonny de tout poil doivent entendre siffler à leurs (vilaines) oreilles.
Dixit : Cardinal Brandmüller: « les défenseurs du changement de l’enseignement catholique sur le mariage sont hérétiques, même s’ils sont évêques »
Je dois avouer que cet évêque n’a pas tort en ce qui concerne l’enseignement de l’Église…
La problématique est lorsque l’on refuse la Sainte Communion à un couple homme et femme, ce qui revient à dire au moins à deux couples lors d’un divorce, ce sont aussi aux enfants de ces couples reconstitués que nous éloignons de l’enseignement chrétien…
L’accueil du pécheur ne veut pas dire d’accepter son péché comme bien, mais il faut aussi se rendre compte de la conséquence de nos propres lois et gestes…
Possiblement sans nécessairement ouvrir les portes de toutes les églises, ne pourrait-on pas, nous-mêmes, se déplacer vers ces couples ? Serait-il possible de développer un genre de mission externe à nos églises, et ainsi laisser l’Esprit Saint agir ?
La réponse appartient au Magistère…
Je m’adresse uniquement aux couples catholiques et divorcés. Il ne faut pas en faire une hérésie en rapport aux sacrements annoncés par l’Église… Pourquoi ne pourrait-on pas en profiter lors de l’année du Jubilé de la Miséricorde?
La faute du divorcé(e) remarié(e) et de son faux conjoint leur est personnelle. Elle n’entraîne pas celle des enfants du ou des couples, à moins de leur adhésion propre, ni celle obligatoirement des conjoints légitimes qui subissent les conséquences de cette faute, sauf participation de leur part.
Les procès d’intention mènent les débats vers une subjectivité néfaste !
Il n’y a pas de procès d’intention, mais une constatation de notre monde en ce moment. Regardons à l’interne de nos églises. Lorsque les fautifs se sentent rejetés ou mis à l’écart, ils s’éloignent tout naturellement de l’enseignement de l’Église et les enfants imitent leurs nouveaux parents. C’est une conséquence directe de nos lois et attitudes !
Ici, je dois vous avouer que je m’ennuie du petit catéchisme de mon enfance pour éduquer les enfants. L’Église n’a pas l’accès d’autrefois pour enseigner le Christ sauveur du monde dans l’ensemble des unités d’enseignement.
Le mot messe ne signifie-t-elle pas mission ?
Si notre intention est de toujours rester sur nos positions sans vouloir accueillir le pécheur, il sera difficile d’améliorer nos relations et d’exiger des autres de nous écouter.
Un exemple : nous pourrions aller à l’extérieur de nos églises les invités dans un lieu particulier, prier et offrir une messe même avec les perverties sans la communion… L’homélie devra être respectueuse et efficace pour sensibiliser leurs cœurs vers le Christ !
Il faut développer l’audace d’aller vers les pécheurs comme le Christ en espérant une action bénéfique de l’Esprit Saint !
En conclusion : si nous voulons une Église de musée, restons dans nos musées !
Malgré tout, je garde confiance dans la décision du Magistère de l’Église !
La messe est avant tout un sacrifice pour notre rédemption et non pas une réunion mondaine ou sociale. D’autre part, la pastorale des divorcés n’est pas une nouveauté. Elle a été expérimentée dans bien des diocèses… du temps où ils fonctionnaient sous l’autorité de leurs évêques légitimes. Mais elle est très, très délicate à mettre en œuvre car le divorce est, avant tout, un scandale publique qui, en plus des conséquences directes sur les conjoints et leur famille, offense la morale publique en favorisant la tentation vis-à-vis de couples notamment affrontés aux ajustement nécessaires de la cohabitation, passés le charme des premiers émois, ou à la lassitude de la vie en commun pas toujours exaltante. Il faut la sagesse éclairée d’un évêque pour organiser au cas par cas l’accueil possible des âmes blessées par le péché sans que sa mansuétude exagérée ne vienne troubler les fidèles attentifs à respecter les lois de l’Église, ce qui de leur part frise parfois l’héroïcité. Comme dans d’autres domaines, la “compréhension” envers le pécheur expose le “sauveteur” à abandonner à son tour la ligne droite ; c’est un des pièges les plus connus de la tentation diabolique.
Vous nous dites : la messe est avant tout un sacrifice pour notre rédemption et non pas une réunion mondaine ou sociale…
Votre argumentation est très bonne dans une perception, mais il ne faut pas devenir scribes et pharisiens comme autrefois. Il faut l’enseigner le sens de la messe et cela appartient au Magistère de l’Église de dire, oui ou non.
Regardons ensemble l’attitude et l’application des lois selon les scribes et les pharisiens lorsqu’ils ont rejeté l’offrande du père et de la mère de la Vierge Marie (Joachim et Anne) sur l’argumentation d’une Parole sainte, spécifiant que les parents qui n’ont pas d’enfant sont maudits de Dieu ! Joachim et Anne ont quitté le temple des offrandes !
Je pense que l’on connait tous la suite de l’Évangile tandis que d’autres l’ignorent encore tout comme le sens de la messe !
Il ne faut jamais renier que le Christ passait pour un glouton et un ivrogne aux yeux des scribes et des pharisiens, car ils étaient centrés sur leur savoir et leur interprétation des écritures comme : il fallait que Élie ressuscite avant le Messie. Le Christ allait vers les malades du temps de son époque tout comme les Apôtres et les disciples par la suite…
Sans juger personne, si nous pouvions convaincre le plus de personnes à réciter au moins un chapelet par jour dans l’accueil des pécheurs, le monde va changer !
Je n’ai pas peur de l’affirmer : je désire une Église qui se concentre, comme le Christ, vers les pécheurs. Ce sont les malades qui ont besoin d’un médecin !
La catéchèse du Sauveur en matière d’accueil des pécheurs se résume dans sa parole à la Samaritaine : “Va et ne pèche plus !” Après avoir vu ses péchés et ressenti combien l’assouvissement de son corps ne satisfaisait pas son âme, elle est portée au désir de cette “eau qui étanche éternellement la soif”. C’est la première confession et la parole du Christ la renvoie dans la vie, sans la chasser, munie des grâces que donne le sacrement.
L’accueil des pécheurs, dans l’Église, se fait à travers les sacrements, confession essentiellement, baptême et confirmation éventuellement. Les grâces qu’ils confèrent, seules, permettent de soulager les âmes meurtries par le péché et de les remettre dans la voie du salut. Les mesures purement humaines, si elles ne sont pas entreprises dans cette optique, sont totalement inopérantes.
Vous nous dites : L’accueil des pécheurs, dans l’Église, se fait à travers les sacrements…
Justement pour ramener les pécheurs vers les sacrements de l’Église, il faut se déplacer comme les Apôtres, les accueillir avant pour ceux et celles qui ont perdu la foi et les autres qui ignorent les sacrements de l’Église !
Évitons le chemin des scribes et des pharisiens qui se referment dans la perfection de la connaissance des lois et surtout sur eux-mêmes…
La recommandation passe plus pour nos évêques, nos prêtres que nous-mêmes et à chacun son talent…
Ce cardinal a raison, l’église catholique est à la croisée des chemins : soit choisir le monde et se renier, soit garder sa foi et les enseignements du Christ (Ceci n’empêche pas de réfléchir à une amélioration de l’accompagnement des divorcés remariés, des couples homos, etc, pour les amener à la conversion).
Tous ces cardinaux ne pourraient-ils pas faire entendre un peu de silence ?
Eh, non ! Pour une fois que “les chiens ne sont pas muets… !”
Merci pour vos bons mots et nous le sommes tous pécheurs…
Il n’est aucunement question d’amoindrir, d’abolir le sacrement du mariage mais de sensibiliser les pécheurs en espérant qu’ils retrouvent l’amour du Christ et si possible, de revenir à l’Église… Dans un divorce,il y a au moins 4 personnes en causes et surtout de sensibiliser les enfants à la foi… Ceux qui vivent en dehors du mariage, je ne peux rien faire pour eux. Ce sont leurs enfants que je vise… C’est le Magistère qui recommande d’aller vers les pécheurs !
Vous reprenez ma phrase: En conclusion,si ns voulons une Eglise de musée,restons dans nos musées! » je ne vous comprends pas très bien?
La réponse est très simple : malheureusement, beaucoup sont bien assis sur le banc des églises. Et ils développent un sentiment de satisfaction comme les scribes et les pharisiens dans la connaissance des règlements et des lois de l’Église… Ceux qui se satisfont de cette manière, ils se contentent d’une église sous une forme de musée d’autosatisfaction…
Il n’est pas donné à tous de récupérer les pécheurs en dehors de l’Église. Il y a différents talents dans nos églises. Il y a des pratiquants et des priants réguliers qui sont pour l’avortement, le mariage de même sexe, l’euthanasie et même des religieux qui sont à l’encontre de l’Évangile ! C’est un autre grave problème…
Il ne faut pas se sentir coupable outre mesure si l’on ne possède pas le talent pour corriger certaines situations particulières…
Il faut au moins s’aider mutuellement pour l’amour du Christ qui dit de prier pour ceux qui nous persécutent et qui cherchent aussi à nous nuire.
Pour le mariage, je suis complètement en accord avec vous +++
La communion en etat de péché mortel est un sacrilege, donc par amour pour les divorcés remariés le plupart en etat de péché mortels dus a l adultere , l Eglise ne leur donne pas la communion car ce serai les encourager a commetre un sacrilege. donc il est logique que pour qu un divorcé remarié puisse avoir acces a la communion il doit d abord 1; reconnaitre qu il s est lui meme séparé de Dieu car il a choisi l adultere 2; se confesser demander pardon 3 prendre la résolution de quitter l adultere et de ne plus vivre sous le meme toit que lui et surtout pas dans la meme chambre surtour si la tentation est trop forte, 3; faire tout son possible pour rester dans la chasteté 4;essayer de renouer et se récocilier avec son vrai mari ou sa vrai femme 5;s il retombe il doit vite aller se confesser a nouveau 6; il a alors acces a la communion puisqu il sera en etat de grace, et ce qui lui donnera la force et la motivation pour courageusement combattre les tentations de la chair 7; communier chaque jour en etat de grace pendant plusieurs années 8;s il retombe dans le péché il devra immédiatement aller se confesser et avec humilité (et larmes , car l adultere et la fornication sont des péchés qui flagellent la chair de Jésus en personne) … 9; expliquer aux enfants la vérité et les amener avec a la messe et leur enseigner les lois de Dieu pour que jamais ils ne commettent les memes péchés et en faire des bons soldats de Dieu
le Pape s il autorise les divorcés remariés a communier, sans chercher a savoir s ils répondent aux contitions requises et sans etre en etat de grace,commet une erreur et donc encourage au sacrilege… donc oui nous avonc besoin de Jésus et la communion pour sortir de la glue du péché et non nous avons pas le droit d obeir a une loi nous encouragant a commetre un sacrilege. courage je sais combien c est dur je suis passée par une situation presque identique et j ai depuis beaucoup de paix de joie de bonheur depuis que mes larmes servent a nettoyer mes péchés et non pas les péchés a cacher mes larmes
les divorcés remariés impénitents veulent la communion car ainsi ils pensent que Dieu bénira leur union adultere et qu il aura pitié d eux qu ils auront ainsi bonne conscience et pourront demeurer dans l adultere…
tout ce qu ils veulent c est ne pas quitter leur amant ou ne pas retourner avec leur mari ou epouse ou ne pas devoir rester dans la chasteté et la solitude …ils veulent faire comme ils souhaitent leur vie et choisissent de plutot quitter Jésus et le renier plutot que de quitter leur adultere , c est comme Judas qui a trahi et renié Jésus par un baiser! la aussi les divorcés remariés prétendant avoir droit au bonheur (a quelqu un qui leur donne des baisers calins et autres…) miséricorde oui mais sacrilege non … le vrai bonheur est au Ciel apres cette vie , je préfere tout perdre en cette vie mais gagner le Ciel pres de Jésus que de perdre Jésus et le Ciel pour un misérable plaisir passagé aupres d une créature (faux bonheur si illusoire qui ne satisfait jamais et nous met en etat de manque et de soif d amour de plus en plus fort… )