Les printemps arabes survenus à partir de 2011 ont été accueillis avec enthousiasme, puis avec une circonspection qui a fini par être croissante. Outre l’apparition de guerres civiles (Libye, Syrie), et, dans un premier temps, de succès des partis islamistes (Tunisie), il faut noter une nette dégradation de le situation des chrétiens. Évidemment, cette situation était loin d’être idyllique sous les hommes forts de certains régimes disparus ou menacés. N’oublions pas les nationalisations des écoles, l’obligation de se soumettre à la propagande du régime, voire le contrôle des prêches… Il ne faut pas non plus oublier que l’islamisation de certains régimes réputés protecteurs des chrétiens a aussi été de mise, à la suite de l’effondrement de certaines idéologies (affaiblissement du nationalisme laïc, etc.). Cependant, il faut bien noter que de délicate et difficile, la situation est devenue tout simplement catastrophique. Naguère précaire, l’existence des chrétiens est désormais risquée. Pour Mgr Louis Sako, patriarche chaldéen catholique, « en toute sincérité, ce qui est convenu d’appeler “les printemps arabes” a eu un effet négatif pour nous ». C’est ce qu’il a notamment déclaré au moment où se tenait la réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée aux chrétiens d’Orient et aux minorités pourchassées au Moyen-Orient. Les chancelleries occidentales, elles, ont été assez lentes à comprendre ce risque évident de disparition des chrétiens… Pour les chrétiens d’Orient, l’image des printemps arabes sera associée à une dégradation accélérée de leur situation.
Les hommes politiques actuels ne mesurent pas les conséquences de leurs décisions, ils se sont mêlés de ce qui ne les regardait pas en Afrique du Nord et au Moyen Orient, ils portent la responsabilité de toute la souffrance des familles engendrée par ces guerres barbaresques contre les chrétiens.
Malheureusement, il est à craindre que lorsque toutes les invasions qui arrivent du Sud et se seront éparpillées dans nos Pays, nous soyons dans une situation sans retour, ces migrants là sont très obéissants aux ordres de leurs chefs religieux ( si on en croit les médias de ce jour, les derniers arrivés ont fait le vide des chrétiens en les jetant par dessus bord avant d’accoster en Sicile, c’est dire la haine qui les habite !).