Une plaque à la mémoire des 2 949 prêtres diocésains, 1 571 religieux, 1 300 séminaristes tombés au Champ d’Honneur en 1914-1918, et des 375 religieuses mortes au service des soldats, sera dévoilée par Monseigneur Ravel, Évêque aux Armées, aujourd’hui 31 mars dans la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides.
Près de cent ans après la fin de ce conflit, il s’agit de la pose de la première stèle honorant l’ensemble des consacrés engagés morts pour la patrie.
Dans les années 1920 et 1930, le projet d’un mémorial avait été envisagé par l’association Droits des religieux anciens combattants (DRAC) mais n’avait pu déboucher. En 2013, le comité de pilotage des commémorations du centenaire de la Grande Guerre placé auprès de Mgr Ravel, dont la DRAC et des militaires sont membres, décide de rappeler enfin concrètement le souvenir de ces combattants qui connurent le même sort que tant de « poilus ». Le comité émet rapidement l’idée de faire apposer une plaque dans la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides, lieu symboliquement approprié. Soumis à la commission des plaques commémoratives présidée par le gouverneur militaire des Invalides, le projet est accepté. Elle est placée à l’entrée de l’édifice religieux, sur le pilier gauche, encore nu, alors que celui de droite porte, lui, une plaque à la mémoire des personnels de santé tués au front en 14-18.
La plaque fait 2 mètres 19 de hauteur sur 1 de large. Elle doit être bénie en présence d’autorités militaires et de nombreux aumôniers à l’issue de la messe chrismale de 18 heures.
C’est une bonne chose.
Dommage que Mgr Ravel ne se manifeste que maintenant, mais mieux vaut tard que jamais, car les autres évêques, y compris ceux que l’on qualifie de “bien” font preuve d’un silence bien étrange pour marquer l’événement, ce qui, si ce silence perdure serait une nouvelle injustice pour nos ancêtres qui se sont si durement battus, et pas seulement les prêtres que l’on a, en parfaite illégalité, envoyés sur le front pour être en première ligne.
Un bel effort de restauration du christianisme dans notre France sinistrée (sinistra = la gauche) à la gloire des prêtres et séminaristes victimes de la Grande Guerre dont on espère que personne n’entravera le déroulement !
Cher Courivaud,
Visitez donc le site du diocèse aux armées françaises. Vous pourrez constater que Mgr Ravel s’exprime sur le centenaire de la Grande Guerre depuis longtemps déjà. Cela vous évitera de faire des critiques inutiles et mal à propos.
L’abbé Galvan, aumônier militaire.
D’accord, monsieur l’abbé,
Mais comment se fait-il que cette communication n’intervienne que maintenant sur un site “ouvert à tous” et pas seulement sur un site diocésain ? Le fait de dire que mieux vaut tard que jamais est-il déjà une critique inutile ?
Et puis comment se fait-il que les évêques en France aient si peu communiqué sur le centenaire de la Grande Guerre ? Là dessus, vous ne m’avez pas répondu.
Vous avez sûrement les deux réponses. Merci par avance de nous les communiquer.
Respectueusement.
En tout cas, je n’ai pas entendu parler de cette inauguration ailleurs qu’ici et sur les sites chrétiens ; si, il y a dans « La Croix ».
Une recherche sur le net nous donne confirmation que cette information a été bien silencieuse.