Le cardinal Ludwig Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, continue à s’exprimer, notamment sur les questions familiales, dont l’approche “pastorale” suscite une perplexité qui ne fait que se renforcer. On notera la clarté et la fermeté des propos émis par le préfet. Le cardinal s’était également exprimé, il y a moins d’une semaine sur le statut des conférences épsicopales et leur rôle doctrinal: Riposte catholique s’était fait l’écho de cet entretien.
Sur le prochain synode consacré à la famille, les propos du cardinal sont également nets:
C’est justement le thème de la prochaine assemblée du Synode sur « la mission de la famille dans l’Église et dans le monde ». Une synthèse sera-t-elle possible entre les visions très différentes qui se sont opposées lors de la dernière assemblée ?
Comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, j’ai la responsabilité de l’unité dans la foi. Je ne peux prendre parti. Mais les choses sont claires : nous avons les paroles de Jésus sur le mariage et leur interprétation authentique tout au long de l’histoire de l’Église – les conciles de Florence et Trente, la synthèse faite par Gaudium et spes et tout le magistère ultérieur…Théologiquement, tout est très clair. Nous sommes face à la sécularisation du mariage avec la séparation du mariage religieux et du pacte civil.
Nous avons ainsi perdu les éléments constitutifs du mariage comme sacrement et comme institution naturelle. Le message de l’Église sur le mariage va à l’encontre de cette sécularisation. Nous devons retrouver les fondements naturels du mariage et souligner pour les baptisés la sacramentalité du mariage comme moyen pour la grâce d’irriguer les époux et toute la famille.
Les questions étant insistantes – in fine, elles visent bien l’accès des divorcés dits remariés à la sainte communion… -, le cardinal Ludwig Müller répond fermement, rappelant notamment que discipline et doctrine ne sauraient être dissociées:
Des changements disciplinaires sont-ils possibles sans toucher à la doctrine ?
La discipline et la pastorale doivent agir en harmonie avec la doctrine. Celle-ci n’est pas une théorie platonique qui serait corrigée par la pratique, mais l’expression de la vérité révélée en Jésus-Christ.
Sur la question des divorcés-remariés, ne peut-on imaginer, après un chemin de pénitence, de reconnaître une seconde union qui n’aurait pas de caractère sacramentel ?
Il est impossible d’avoir deux femmes ! Si la première union est valide, il n’est pas possible d’en contracter une seconde en même temps. Un chemin de pénitence est possible, mais pas une seconde union. La seule possibilité est de retourner à la première union légitime, ou de vivre la seconde union comme frère et sœur : telle est la position de l’Église, en accord avec la volonté de Jésus. J’ajoute qu’il est toujours possible de chercher à obtenir une déclaration de nullité devant un tribunal ecclésiastique.
Autres remarques sur la manière dont le mariage est vécu (ou conçu) par certains baptisés:
la célébration du mariage n’est plus qu’un rite folklorique ; pour d’autres, elle a un sens sacramentel. C’est au tribunal de l’Église de prouver la vérité ou non du sacrement. Le droit canonique peut s’adapter aux situations concrètes.
Des propos de bon sens qui traduisent bien le fait que des cardinaux et des évêques n’ont nulle envie de laisser proliférer des théories scabreuses…
très bien tout ça. Mais une seule solution, sauf si on veut répéter Vatican 2 (en mille fois pire) : tout stopper, c’est-à-dire que le “synode” en reste là et qu’il n’y ait jamais de suite.
Seul ce signe fort pourra arrêter la casse. Car déjà “tout le monde ” en paroisse lambda croit et dit :” les parrains -marraines non baptisés c’est pour bientôt… Le mariage des divorcés c’est bientôt… Une bénédiction pour les couples homo c’est pour bientôt”. Préparer mariages, baptêmes, etc en ce moment, selon l’enseignement de l’Eglise est IMPOSSIBLE. On est contredit sytématiquement
C’est bien là hélas, la victoire de « l’esprit du temps » ou de « l’esprit du monde », c’est-à-dire du malin. Dans les temps présents, il est très fort, et grâce aux médias aux mains de l’ennemi, s’infiltre dans les consciences de beaucoup, beaucoup de personnes, et en transforme beaucoup en « païens baptisés ». Comme vous le dites, monsieur le curé, la pomme est au trois quart pourrie.
La reconquête des âmes et des consciences sera longue. Elle ne pourra se faire que par un discours long, patient, ni agressif ni méprisant, mais parfaitement clair ne laissant place à aucune ambiguïté, même par souci pastoral.
Vous avez bien raison, et le premier responsable de cet immense scandale dans les âmes n’est malheureusement autre que le pape calamiteusement régnant.
La seule solution : le depart ou la mise a l écart de Francois 1er par une commission de cardinaux.. un séisme mondial mais au stade ou l’on est, pas possible de continuer comme ca. Fin de la récré. Fera schisme qui veut.
Alors, on fait annuler son mariage pour pouvoir convoler de nouveau à l’Eglise ? Les annulations prolifèreraient …..
Vous savez bien, Marguerite, qu’un mariage ne peut pas “être annulé”. La seule chose que fait éventuellement notre mère l’Église c’est de constater que le mariage sacramentel n’a jamais existé, malgré les apparences, même célébrer par un prêtre dans une église, ou un évêque dans une cathédrale.
Sont également réprouvées toutes les relations sexuelles hors mariage, avant ou pendant. Est encouragée, dans le mariage les relations sexuelles respectueuses de l’autre et de soi-même, sans transformer l’autre ou soi-même en pur objet de plaisir.
Oups, … même célébrÉ par un prêtre …
Re-oups …SONT encouragéeS, dans le mariage…
” Il est impossible d’avoir deux femmes ! Si la première union est valide, il n’est pas possible d’en contracter une seconde en même temps. Un chemin de pénitence est possible, mais pas une seconde union. La seule possibilité est de retourner à la première union légitime, ou de vivre la seconde union comme frère et sœur : telle est la position de l’Église, en accord avec la volonté de Jésus. J’ajoute qu’il est toujours possible de chercher à obtenir une déclaration de nullité devant un tribunal ecclésiastique.”
Bravo, Monseigneur. On ne peut pas être plus clair. La Loi, la Doctrine est parfaitement claire, et doit l’être pour pouvoir guider valablement les égarés que nous sommes tous. La Loi est, et doit être, la même pour tous et partout.
Mais la Loi doit appliquée avec “discernement”, mieux, avec compassion, tenant compte de la faiblesse “congénitale” de chacun de nous. La “pastorale” doit nous prendre par la main pour une “véritable” reconstruction personnelle.
Non, les décrets de nullité ne prolifèrent pas…Il n’y a pas ” d’annulation ” de mariage…cela n’existe pas !
Le sacrement de mariage est reconnu valide ou non…
Les tribunaux ecclésiastique sont très rigoureux…
L’enquête est sérieuse, les témoins interrogés sans concessions ni compromissions…
Cela prend des années…pour 1000 euros tous frais compris…
Les catholiques ayant perdu le sens des sacrements…il est évident que le nombre des mariages invalides prolifère…
Ce sont les ministres de ce sacrements et les équipes de préparation au mariage qui feraient bien d’être plus vigilants, les curés sont habilités à retarder ou refuser un sacrement…
C’est une question très épineuse et posons-nous les bonnes questions ?
Si l’on regarde l’Ancien Testament, notre père Abraham, David, Salomon…
Jésus disait : que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni !
Si l’on regarde le courage de Jean le baptiste contre la volupté d’Hérode…
Si l’on regarde Jésus en regard de la femme adultère entre autres et plus…
Si l’on regarde plus près de nous, l’histoire de nos anciens rois et l’attitude des élus de l’Église…
Si l’on regarde les abus dans l’Église même sans vouloir nécessairement juger, condamner et/ou accepter les dites situations…
Si l’on regarde la majorité des catholiques qui utilisent la pilule et optent pour la vasectomie…
Si l’on regarde, des hommes et des femmes qui sautent la clôture régulièrement que l’on invite au festin, les croyants des nôtres…
Si l’on regarde tous ceux et celles qui sont pour l’avortement tout en étant à l’intérieur pour assister aux offices tout en participant à la sainte Communion…
Si l’on regarde tous ceux et celles qui sont pour l’homosexualité sans l’être et qui participent aux messes et autres événements, et j’en connais…
Si l’on invite tous les jours une personne pour assister à une fête, sans qu’elle puisse se nourrir comme les autres dans une sorte d’isolement… Quelle sera l’attitude de l’invitée ?
Comme le constatait Pie XII : si l’on refuse la communion pour une seule goutte d’eau avant la communion, c’est de l’hypocrisie… Plusieurs ont opté d’ignorer le jeûne obligatoire avant la communion… Ce qui ne nous empêche pas de pratiquer le jeûne avant la dite Communion…
Pourquoi sans vouloir accepter le mal comme bien, nous ne profiterons-nous pas de l’occasion pour ouvrir notre cœur et nos portes en l’Année de la Miséricorde ?
Comment établir un certain niveau d’un barème d’un pardon universel au moment de l’Année de Miséricorde pour tous, sans juger et sans tomber dans la permissivité et la perversité comme bien ?
Dans cette Église, sommes-nous devenus au plus que parfait dans l’hypocrisie des anciens scribes et des pharisiens tant dénoncer par le Christ ?
Je vais arrêter ici le questionnement et cela appartient au Magistère tout en priant l’Esprit Saint de nous et de les éclairer !
Certes, certes, pauvre pécheur, comme moi;
il est des comportements que par charité, pour ne pas blâmer, ne pas condamner, il vaut mieux ne pas voir, sans pour autant les encourager.
Devant la femme adultère, Jésus ne la regarde pas; il dessine sur le sol. Comme elle se reconnaît fautive et regrette son comportement, Il lui dit:
“Moi non plus je ne te condamne pas. Va, et désormais ne te fourvoie plus”.
Serions nous meilleurs que le Maître?
Dans une question : Pourquoi sans vouloir accepter le mal comme bien, nous ne profiterons-nous pas de l’occasion pour ouvrir notre cœur et nos portes en l’Année de la Miséricorde ?
C’est tout simplement ouvrir un cœur d’accueil aux pécheurs, ensuite annoncer l’Évangile et aider les pécheurs à corriger la situation !
Si vous maintenez une Église inaccessible aux pécheurs, comment les ramener dans le droit chemin? Le Christ n’allait-il pas vers les pécheurs ?
Une deuxième question dans le texte : Comment établir un certain niveau d’un barème d’un pardon universel au moment de l’Année de Miséricorde pour tous, sans juger et sans tomber dans la permissivité et la perversité comme bien ?
Si les pécheurs continuent dans leur chemin en dehors de la VOIE de Dieu, au moins nous aurons eu l’audace du Christ quand il visitait les pécheurs !
Voulons-nous une Église de l’accueil des pécheurs ou une Église qui dirige les pécheurs vers l’écueil ?
Je cherche une solution et non des blocages !
Il est aussi écrit : TOUS LES PÉCHÉS DES HOMMES SERONT PARDONNÉS +++
Jésus lui dit: “va et désormais ne peche plus”. Il y avait donc bien peche, et Dieu donne son pardon à celui qui se repent et décide de changer de voie. C’est tout le contraire du pape François, de son complice Kasper e tutti quanti qui voudraient avoir le pardon tout en continuant à vivre dans le peche (concubinage adultère).
Une chose interessante à savoir: Le sacré Coeur de Jésus apparaissant à Claire Ferchaud de Loublande lui annonça qu’un jour on introduirait le mal sous couvert de bien.( altérer la doctrine sous couvert de compassion)
Claire Ferchaud est cette voyante bien connue – dans les milieux traditionnels – à qui le Sacré Coeur est apparu en 1917 pour lui donner un message à transmettre au Président Poincaré qui avait prié le Seigneur de l’éclairer dans le contexte difficile de la première guerre mondiale. Le message indiquait que le Seigneur donnerait à la France la victoire sur ses ennemis de l’exterieur (les Allemands) et les traitres de l’intérieur, si le Président faisait broder (ou imprimer) sur les drapeaux français l’emblème de Son Sacré Coeur. La chambre des députés ne donnant pas son accord, l’emblème du sacré Coeur ne fut pas porté sur les drapeaux, mais des soldats et des officiers le firent broder à l’intérieur de leur vareuse.
La paix survint en 1918, mais Claire Ferchaud indiqua que cette paix était précaire – de fait survint la segonde guerre mondiale prophétisée par Notre Dame (une guerre horrible, horrible) – qui indiqua que cette guerre serait précédée d’un signe: une grande lueur dans le ciel, une lueur rouge sombre comme celle d’un incendie: cette lueur fut observée sur toute la terre – en 1938 – et le fait reporté dans les journaux de l’époque. ce signe fut suivi de l’Anschluss – annexion de l’Autriche par l’Allemagne – qui précéda la deuxième guerre mondiale. .
Precision : J’ai écrit précedemment que la chambre des députés ne donna pas son accord au Président Poincaré – en fait je me rappelle que le Président n’osa pas transmettre à la chambre des députés la demande du Sacré Coeur – Claire Ferchaud écrit aux généraux de l’armée française en leur transmettant la demande du Sacré Coeur, mais les généraux ne firent pas cas de la demande. Apparemment l’épiscopat français n’appuya pas la demande de Claire Ferchaud – ce qui explique que les apparitions du Sacré Coeur à Claire Ferchaud n’aient pas encore été reconnues par l’Eglise.
Recherche sur Internet : est-ce vrai ?
Texte de la réprobation des « prétendus faits de Loublande » par le Pape Benoît XV
Décret touchant « les faits de Loublande »
PDF – 959.6 ko
Décret de Réprobation des faits de Loublande
Dans l’assemblée plénière du mercredi 10 mars 1920, relation faite des prétendues visions, révélations, prophéties, etc., vulgairement connues sous les noms de faits de Loublande, et les écrits qui s’y rapportent ayant été examinés, les Éminentissimes et Révérendissimes Cardinaux Inquisiteurs Généraux en matière de foi et de mœurs, après le vote préalable des Consulteurs, ont décrété :
Toutes choses mûrement pesées, la S. Congrégation déclare que les prétendues visions, révélations, prophéties, etc., vulgairement comprises sous le nom de faits de Loublande, ainsi que les écrits qui s’y rapportent, ne peuvent être approuvés.
Et le jeudi suivant, 11 du même mois, Notre Très Saint Père le Pape Benoît XV, dans l’audience ordinaire accordée au Révérendissime Assesseur du S.O., a approuvé et confirmé la résolution des Éminentissimes et Révérendissimes Pères, et en a ordonné la publication dans les Acta Apostolicae Sedis.
Donné à Rome, du Palais du Saint-Office, le 12 mars 1920.
L.Castellano, notaire de la Sup. Congr. du Saint-Office. [1]
Les faits rapportés par le “pauvre pécheur” à propos de la non approbation des “prétendues visions, révélations, prophéties” par les Cardinaux Inquisiteurs, puis par le Très Saint Père Benoit XV sont incontestables.
Cependant il est permis de douter de la sincérité des Cardinaux Inquisiteurs – car Claire Ferchaud , dans une lettre à un prêtre – le père Lemius, O.M.I. – regrettait que les évêques français n’aient pas appuyé la diffusion du message du Sacré Coeur et ajoutait qu’elle frémissait en pensant aux comptes qu’ils devraient rendre à Dieu de leur inaction.
Voici les paroles de Claire Ferchaud dans sa lettre du 26 Octobre 1930 adréssée au père Lemius, O.M.I. qui venait de finir la construction de la Basilique du Voeu national à Montmartre, et qui avait demandé à Claire de lui expliquer pourquoi la France avait obtenu la victoire sans que l’image du Sacré Coeur ait été imprimée sur les drapeaux;
“Je pleure surtout sur l’Episcopat français, qui le premier, devait répondre à cet appel si bon du Sacré Coeur; “Je suis là ….” Je ne puis retenir un frisson d’épouvante sur les responsabilités de cet Episcopat, sourd à la voix de Dieu… par égard à un petit nombre d’hommes, la plupart athées………”
Si les visions et messages du Sacré Coeur étaient inventées, pourquoi Monseigneur Humbrecht aurait il permis à Noel 1917, le regroupement des humbles expiatrices que Notre Seigneur demandait à Loublande même, pour le salut de la France.
Selon Claire Ferchaud “ces humbles expiatrices étaient acceptées, de la Miséricorde divine, comme une rançon pour notre pays malheureux et comme une commutation du drapeau que la France refusait par ses chefs.”
Quand au pape Benoit XV, il n’engageait pas son infaillibilité – qui n’intervient que dans le domaine dogmatique quand il parle “ex catedra”.