Le 22 avril aura lieu l’inauguration de « la passerelle » de la Chapelle Saint-bernard, à Montparnasse, qui signe l’aboutissement d’un projet financé en partie par les Chantiers du Cardinal. Elle sera l’occasion de découvrir ou redécouvrir ce lieu atypique. Cette chapelle présente la particularité d’être la seule de Paris située dans une gare. Jusqu’alors invisible de l’extérieur, et mal connue des parisiens, elle accueille néanmoins de nombreux fidèles et est à la disposition des milliers de voyageurs qui transitent quotidien par la Gare Montparnasse.
Le diocèse de Paris et les Chantiers du Cardinal offrent une nouvelle visibilité à la chapelle Saint-Bernard, grâce à un nouveau vitrail réalisé par les Ateliers Loire à Chartres. Signal de sa présence sous la gare, il sera béni le 22 avril prochain. Ce lieu d’Eglise accueille la Communauté de Sant’Egidio, les travailleurs du quartier et certains des 50 millions de voyageurs annuels transitant par la gare Montparnasse. Située sous l’une des deux pendules de la gare, la chapelle accueille quotidiennement plusieurs dizaines de fidèles qui se retrouvent pour prier et échanger dans ce lieu de culte insolite. On peut notamment compter la Communauté de Sant’Egidio, particulièrement connue pour la rencontre interreligieuse qu’elle organise annuellement dans différents pays du monde et son action auprès des plus démunis.
La chapelle manquait cruellement de visibilité. Aujourd’hui et avec l’aide des Chantiers du Cardinal, le diocèse de Paris, a transformé sa façade ainsi que l’accueil de la chapelle (dénommé « la Passerelle ») pour en faire un espace plus visible et surtout plus convivial. Jacques Loire, le concepteur du vitrail, a signé une œuvre figurative représentant un Christ accueillant. Les Ateliers Loire utilisent autant les techniques traditionnelles directement héritées du Moyen-Age que celles très récentes dérivées de l’industrie verrière. Ils ont installé des vitraux dans plus de 2000 édifices religieux dans le monde.
Le père Jérôme Thuault, recteur de la chapelle Saint-Bernard, explique ainsi :
« Sur le plan pastoral, nous avions besoin d’une meilleure visibilité pour valoriser cette chapelle. Il était nécessaire de réaffirmer le lien avec la ville et les passants. L’idée d’un vitrail figuratif, qu’a eu l’architecte François Bévillard, donne à l’espace d’accueil un repère fort. Grâce aux couleurs, aux matériaux employés, cette rénovation souligne la modernité de l’Eglise au sein d’un bâtiment qui avait vieilli. ».
Créée en 1969, cette chapelle est à la fois un lieu de prière et de recueillement destiné à accueillir les travailleurs du quartier et de la gare, comme les voyageurs en transit ou arrivés à destination. Ils sont quelques 50 millions de voyageurs à utiliser chaque année cette gare et des milliers, dont 5000 dans la Tour Montparnasse, à y travailler. Des célébrations, mais aussi des conférences-débats et des groupes de réflexion et de solidarité s’y rassemblent. Le financement du projet, d’un montant total de 115 000 3, a été assuré à hauteur de 70 000 3 par l’œuvre des Chantiers du Cardinal, le reste étant à la charge du diocèse.
Habitant en Bretagne et voyageur fréquent vers Paris, je connais cette chapelle ; la messe y est célébrée chaque jour ; il y a une salle d’accueil, avec une sorte de bouquinerie catholique. De temps un temps, des déjeuners débats. C’est sympathique ; et commode pour prier devant le Saint Sacrement.
Dieu vous garde
Garmon
Bien que moderne, ce vitrail est très beau et porte au recueillement. Merci à l’architecte.
Belle initiative. J’y suis allée pour la messe, un dimanche matin complètement par hasard, au sortir de la gare Montparnasse. J’ignorais alors l’existence de cette chapelle bien commode. J’ai repéré le panneau disposé sur le trottoir. Beaucoup étaient des voyageurs avec de grosses valises. La messe était un peu plate : surement parce qu’elle est là pour les gens de passage et manque d’une communauté soudée pour animer la liturgie.
La librairie est très utile.
Super ! Cela compense un peu la mauvaise nouvelle de la disparition du calvaire de Rodez, avenue Victor Hugo. Le regretté cardinal François Marty, ancien évêque de Rodez et Rouerguais d’origine doit se retourner dans sa tombe !