Devenus inexistants, les chrétiens de gauche sont désormais devenus en France objets d’étude. Un colloque se tenait les 12 et 13 mars, à l’Institut catholique de Paris, sur le thème « chrétiens de gauche en France de 1945 à nos jours ». Le sociologue des religions Jean-Louis Schlegel, qui a publié sur ce sujet, fait un constat sans appel :
« De gauche chrétienne visible et agissante en politique, il n’y a plus. »
Détenteurs de tous les leviers de l’Église au lendemain du concile Vatican II (des mouvements d’Action catholique où se formèrent des générations de militants, jusqu’aux instituts et à la presse catholique), ils ne se renouvellent plus depuis 1981 et l’arrivée de Mitterrand. Ni Jacques Delors, leur héraut, ni Michel Rocard, son pendant protestant, ne deviendront président.
Néanmoins, l’idéologie des chrétiens de gauche domine toujours au sein du noyau dirigeant de l’épiscopat français, où l’on ne comprend pas la mobilisation en faveur de La Manif Pour Tous. Les pontificats de Jean-Paul II et Benoît XVI ont désarçonné cette génération, adepte de l’enfouissement, après avoir pulvérisé le catéchisme et dénoncé Humanae Vitae. Quand on cautionne la pilule et l’avortement, il ne faut pas venir se plaindre ensuite qu’il n’y a pas de descendance…
Même Mgr Hippolyte Simon, évêque de Clermont, réputé très à gauche, prend ses distances avec ce mouvement passéiste :
« L’Église n’étant plus prescriptrice au plan politique, la problématique même de chrétien de gauche est aujourd’hui dépassée. Il s’agit plutôt de permettre à des catholiques, par ailleurs engagés en politique, de réfléchir à des questions qui dépassent les clivages, comme l’environnement ou l’écologie humaine. »
L’évêque de Clermont a voulu, en 1962, quitter la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC), jugée trop politisée, afin d’entrer au séminaire. Et il pose la question de la transmission de la foi,
« grande oubliée d’une génération qui a privilégié les valeurs militantes au détriment de l’expérience spirituelle ».
Ce militantisme s’est exprimé jusque dans les églises, dans la liturgie, vidée de toute sacralité. On en voit les conséquences. François Soulage, ancien président du Secours catholique, toujours adepte du Parti socialiste, reconnaît que la foi passe après l’activisme politique :
« C’est vrai qu’on ne m’a jamais appris à prier ou à relire mes engagements à la lumière de l’Évangile.»
Jérôme Vignon, président des Semaines sociales, s’inquiète :
« La poussée du Front national nous renvoie à nos propres échecs. Pourquoi n’avons-nous pas été capables de partager nos idéaux ? Avons-nous accordé suffisamment de place aux jeunes, aux nouveaux publics, aux banlieues, aux croyants d’autres religions ? Ce qu’un Frédéric Ozanam est parvenu à réaliser au XIX e siècle, à savoir créer de nouvelles institutions dans lesquelles les gens humbles puissent se reconnaître, nous avons à le faire aujourd’hui. »
Il serait peut être temps de reconnaître le caractère intrinsèquement pervers du socialisme, destructeur de la famille, cette cellule de base de la société, pourfendeur du principe de subsidiarité, cette colonne vertébrale de la doctrine sociale de l’Eglise. Mais il n’est pas certain que la clairvoyance succède à cette reconnaissance d’échec.
C’est sûr que je vais pleurer des larmes de crocodile mais aussi des larmes d’amertume en pensant à tous les ravages que cette “gauche” est venue ajouter aux ravages de la “droite” du Christ (lisez par exemple “le Figaro” , édition générale, donc sans “Figarovox” – et encore ! – pour vous en rendre compte aujourd’hui).
Puissiez-vous dire vrai,né en 60 j’étais un ado lorsque ceux qui menaient la dance et vidaient nos églises nous entraînaient dans leur Action -Catholique,les fidèles savaient-ils que ces mouvements pro-marxistes étaient largement soutenus par leurs deniers via la Conférence des Evêques de France?
Combien de ces prêtres ont -ils quitté le ministère?tous ces aumôniers qui “célébraient”l’Eucharistie en vêtements laïcs autour d’une table avec une assiette remplie de morceaux de pain et d’un verre de rouge!
Ces prêtres qui nous invitaient à la Mutualité entendre un récital de chants révolutionnaires espagnols ;les 50 ans de la JOC au parc de la Courneuve avec nos camarades des Jeunesses-Communistes et d’autres mouvements rouges.Ce cinquantenaire de la JOC ou la communion fut distribuée à la va-vite dans des sac en plastique.
Les évêques complices ne se sont jamais expliqués sur cette période noire,le pape Jean-Paul II n’a jamais demandé pardon me semble t-il.
Combien d’hommes politiques sont passés par ces mouvements et sont devenus les cathophobes les plus acharnés.
Nous avons été manipulés et nous sommes meurtris!
Ils n’ont pas disparu.
Ceux qui prônaient le communisme sont maintenant entichés d’islamisme.
Toujours avec le même prétexte d’ouverture au monde, de dialogue……
On les reconnait car tous affirment ne pas faire de prosélytisme,
autrement dit ils ne font pas ce que dit Jésus dans l’Evangile ” allez répandre la Bonne Nouvelle”
Oui, triste époque. Etre chrétien alors signifiait être de gauche, de facto en quelque sorte. Ceux qui avaient un penchant pour la spiritualité étaient stigmatisés pour cause de “bondieuserie”. C’était du pain béni pour les mouvements “évangéliques” qui eux continuaient à prier…Une des pire crise que l’église a dû affronter après la réforme. Nos assemblées dominicales ont encore du mal à s’en relever.
Malheureusement, les quelques-uns qui restent continuent à sévir et nos prêtres du moins dans mon diocèse n’ont que l’action catholique à la bouche et le CCFD, anti-chambre socialo qui roule pour l’avortement et autres inepties de ce style!
Venez voir dans le diocèse d’Evry, de Mgr Dubost, et dans d’autres diocèses, vous verrez toujours les marxistes à l’œuvre; et ils n’ont pas tous 70-75 ans, certains sont jeunes…Vous entendrez des messes parlées, certains prêtres ne savent pas psalmodier, avec une liturgie “simplifiée”. Non, ces gens-là ont toujours le pouvoir dans l’église!
Mort, mort…Pas si mort que cela, ce courant mortifère. Il survit encore chaque dimanche dans la liturgie, son fruit le plus vénéneux. Et, sur ce plan, il démontre une extraordinaire résilience. Ce défilé incessant des uns et des autres pour lire les textes du jour, ces hymnes aux paroles fades ou carrément hérétiques (“plus jamais Jésus-Christ ne sera mort”), ces cheffes de chœur improvisées moulinant de gestes un chœur squelettique, cette conjuration de tous les instants pour éviter le plus petit moment de vrai recueillement, cette exaltation absurde du “peuple de Dieu”, l’absence totale du respect minimum pour la délivrance de la communion (ce qui rend le fameux débat sur la communion des divorcés remariés surréaliste, qui surveille qui de nos jours?) avec ses conséquences sur la foi même? L’affreuse démission du prêtre, relégué toujours davantage, y compris dans cet acte (la messe) qui est sa fonction même, au profit de laïcs dont on ne connaît même pas le parcours….Et puisque le temps liturgique la place sur le devant de la scène, il serait temps de congédier des églises et des quêtes, cette ONG de gauche aux objectifs de “conscientisation”, fruit avarié d’une époque révolue, le CCFD.
“Il n’est pas certain que la clairvoyance succède à cette reconnaissance d’échec”. C’est plus que certain quand on entend M. Jérôme Vignon, président des Semaines sociales se demander encore “si l’on a accordé assez de place aux jeunes aux nouveaux publics, aux banlieues, aux croyants des autres religions”.
On n’a fait que cela pendant un demi-siècle mais en oubliant l’essentiel: l’annonce de Jésus-Christ, Fils de Dieu, Réssuscité et Sauveur du monde, on a confondu le social et le socialisme avec l’annonce de l’Evangile, on a oublié que les hommes et notamment les jeunes, qu’ils soient de souche ou issus de l’immigration, ne se nourrissaient pas seulement de pain et de foot mais du sel de la parole de Dieu que l’on a laissé s’affadir sous prétexte d’une ouverture irénique et relativiste, qui a fait le lit de l’islam, des sectes et fondamentalismes de tout poil.
Monsieur Schlegel sous les apparences de la science, raconte n’importe quoi !
Le propre du diable est de faire croire qu’il n’existe plus. C’est une constante qu’il ne faut jamais oublier.
Vous faites bien de souligner la présence des Vignon, des Soulage et autres.
La nouvelle présidente du Secours catholique est de la même idéologie. Voir aussi le mensuel Messages !
Voici une liste non exhaustive.
Le CCFD et son appareil national et international
Tous les restes de l’action catholique de toute obédience y compris l’action catholiques des enfants qui avait pour président un ancien de la CFDT.
Toute la presse officielle dite catholique de La Croix à La Vie-Le Monde en passant par Panorama, Le Pèlerin et tous les bulletins diocésains qui reproduisent les articles de La Croix.
Toutes les radios diocésaines qui reproduisent les mêmes schémas de pensée.
KTO qui ne donne jamais la parole qu’à une partie ciblée de l’Eglise qui est en France.
Non seulement 90% des évêques en activités mais aussi la centaine d’évêque à la retraite et les commissions nationales de la CEF.
Les Centres sous contrôle jésuite qui prolonge les gloires du progressisme des années 60-80.
Les équipes pastorales et liturgiques recrutées dans les mêmes loges diocésaines. Tous les groupes d’activisme gaucho- catho qui avec Golias polluent les diocèses et constituent des commandos d’interventions contre les évêques qui déplaisent à l’établissement gauchiste.
Les prêtres français envoyés en Amérique latine sont à 98% pour la théologie de la libération
Et je ne parle pas des évêques. Vous en connaissez et vous savez qu’ils sévissent à longueur d’années dans tous les domaines. La société “où l’on pense” pour l’épiscopat “Justice et Paix ” est essentiellement composée de gens de gauche ou même franchement gauchiste.
Dois-je aussi ajouter Bayard Presse propriété des Assomptionnistes qui diffusent une éducation sexuelle pour enfants qui est un programme pornographique.
Faut-il rappeler que le ministre Ayrault est pur produit de la JAC !
Toutes ces références ne sont pas d’hier mais d’aujourd’hui
Et que dire du Supérieur du séminaire français à Rome qui appartient au SIECLE !
Je suis prêt à apporter toutes indications complémentaires et supplémentaires ! Jamais le PS ne serait arrivé au pouvoir sans les cathos de gauche et ceux-ci sont toujours présents !
C’est qu’il y a incompatibilité entre la gauche et le christianisme. Celui de gauche ne peut que disparaître.
Bon ben ça c’est une bonne nouvelle, on va pas pleurer la disparition de ce mouvement qui a causé assez de dégâts et semé assez de confusion comme ça.