À l’occasion du 150 ème anniversaire de la découverte des chrétiens cachés le 17 mars 1865 à Nagasaki par le père Petitjean, prêtre des MEP, deux évêques français ont fait le voyage au Japon a l’invitation de Mgr Takami, archevêque de Nagasaki. Mgr Rivière, évêque d’Autun, diocèse du père Petitjean et Mgr Riocreux successeur de Mgr Forcade représentent l’Eglise de France avec le père Colomb supérieur général des MEP.
Les invités ont participé dimanche à une messe dans la cathédrale comble. Concélébrée par 4 évêques et 30 prêtres, elle marquait le début des célébrations qui se dérouleront pendant 3 jours. Dans son homélie, Mgr Takamia rappelé le régime de la prohibition du christianisme en 1865 et le groupe de 15 chrétiens qui sont venus rencontrer le père Petitjean, risquant le martyre pour une telle rencontre. 250 ans après l’interdiction de la foi chrétienne, l’Eglise du Japon a pu rencontrer un prêtre catholique envoyé par le pape. Deux ans plus tard, ces chrétiens cachés ont confessé leur foi, quitté la vie bouddhiste et ont été exileś dans 22 endroits différents.
Mardi 17 mars, une messe concélébrée par le cardinal philippin Quevedo, une dizaine d’évêques japonais et les évêques français sera le sommet de ce jubilé des 150 ans.
Les catholiques du Japon ont bien besoin de nos prières, tant ils sont éloignés de l’héroïsme de leurs ancêtres. Le catholicisme japonais contemporain est laid, froid, intellectualiste, incapable de produire la moindre conversion et d’ailleurs opposé à l’idée d’en produire. C’est un catholicisme à saveur protestante et à la limite de l’hérésie et donc du schisme (mou, larvé). Que saint François Xavier ait pitié de ce pays, qu’il aimait tant, et qu’il intercède pour lui auprès de Dieu!
@ Luc : Mais … la 2ème bombe atomique larguée parles USA sur Nagasaki le 9 mai 1945 a atteint la seule ville catholique du Japon à l’époque … or leur nombre frisait péniblement 1 % de la population totale du pays. Pas étonnant que le catholicisme des survivants soit aussi froid et laid.