Alors que le pape François vient de faire un discours à l’Académie pontificale pour la vie sur la fin de vie, le respect aux personnes âges et malades et la promotion des soins palliatifs, Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de La Vie, écrit :
“la proposition Leonetti-Claeys vaut mieux que pire. Voilà pourquoi beaucoup de professionnels des soins palliatifs l’approuvent, tandis que l’Église catholique ne la combat pas. Le texte ne reconnaît pas le « droit à mourir ». Il se situe nettement et courageusement en deçà des promesses de campagne de François Hollande. Sous sa formulation actuelle – et donc à la condition encore incertaine qu’il ne soit pas dénaturé lors de la discussion parlementaire –, il constitue le seul compromis possible entre des positions philosophiques irréconciliables. Il offre ainsi la dernière alternative réaliste à la légalisation pure et simple de l’euthanasie, voire à l’autorisation du suicide assisté que souhaitent certains activistes, puissamment relayés dans les médias et à l’Assemblée. La sagesse devrait conduire à voter la loi, sans illusion et sans modification.”
Que Jean-Pierre Denis soutienne, avec un ton fataliste, cette loi, cela le regarde, lui et sa conscience, mais qu’il ose affirmer que l’Eglise ne la combat pas, c’est de la calomnie. Dans son blog sur la fin de vie, la Conférence épiscopale a critiqué certaines dispositions du projet, et notamment la sédation profonde, qui est une euthanasie déguisée par des voleurs de mort, le problème de la définition des traitements, auxquels sont abusivement assimilés l’alimentation et l’hydratation, le problème des directives anticipées, qui ne seront valables qu’à partir du moment où elles demanderont la mort. En effet, selon la proposition de loi, si vous donnez comme directive d’être maintenu en vie, le médecin chargé de votre cas pourra s’asseoir dessus en prétextant de votre situation terminale.
Enfin, les évêques demandent le développement des soins palliatifs, ignorés par cette nouvelle proposition de loi.
Il est important que les évêques ne laissent pas passer cette affirmation outrancière de Jean-Pierre Denis.
Ce directeur du journal “La Vie” …. La Vie : Quelle vie ? Ou quelle mort ? plaide donc pour l’euthanasie déguisée ! Cette loi n’est pas un moindre mal mais le Mal lui-même ! Les mots changent pour rendre moins abrupte la finalité de cette loi qui va tuer des gens : sédation, oui, pour calmer les fortes douleurs mais sédation profonde, c’est-à-dire injection suffisante de morphine pour entraîner la mort dans les minutes suivantes : c’est un crime ! C’est l’euthanasie en marche ! ISi cette loi est votée, il n’y en aura sûrement pas d’autre car elle suffira à tuer tous les handicapés, les grands malades, etc ….
Très Sainte Vierge, intervenez auprès de votre cher Fils : notre France est très malade : elle se laisse euthanasiée … Que tous ces politiques et leurs soutiens aillent en Enfer !
Tôutes mes excuses pour la faute : “elle se laisse euthanasier” ….
Ces journalistes se prennent-ils pour l’Église ? Dans ce cas, ils usurpent un prestige.
La vie est sacrée. Je le crois jusqu’à la moelle de mes os.
Qu’est-ce que cela veut dire ? Elle est un don de Dieu. De ce Dieu qui nous dit :
« Poussière, vous retournerez à la poussière; mais il nous dit aussi de « dominer la terre » pour en faire un beau domaine, harmonieux et fructueux.
Donc cette poussière », cette « terre » qui est en nous, nous devons la « dominer », nous en sommes RESPONSABLES.
Cette vie du corps, pourquoi acceptons-nous des moyens artificiels pour la prolonger et pourquoi cette terreur pour accepter qu’elle s’arrête dans la dignité ?
Je crois que c’est la peur de la mort qui nous fait chercher à la reculer le plus possible.
Si nous croyons que le don de vie est un don de Dieu intouchable alors il ne faut pas la prolonger, il ne faut pas se soigner.
Nous sommes dans la culture du NO LIMIT… qui n’est autre que la culture du péché originel qui veut manger TOUS les fruits…
Notre médecine est dans cette culture du NO LIMIT et elle nous amène à parquer nos pauvres vieillards hagards dans des maisons spécialisées dans la garde de ces troupeaux informes… Cerveaux en bouillie… Affectivité en errance… Corps désarticulés…Pauvres petits pantins du malheur…
Fruits du No limit médical…
Dans une confiance totale en Dieu, nous devons :
Apprendre à dire : assez ! Nous devons sortir de l’idolâtrie de la médecine…
Apprendre la sobriété. Apprendre à vivre.
Apprendre à mourir. Rendre la parole à la nature… Celle qui dit le temps où la chrysalide doit être abandonnée et retourner à la poussière pour que le papillon puisse vivre sa vie de papillon.
A la différence du papillon la vie nouvelle qui nous est promise sera, non seulement infiniment plus belle que celle d’ici bas, mais elle sera éternelle… Pourquoi s’accrocher à la chrysalide quand elle commence à se déchirer ????
Ce n’est pas la médecine qui doit être maîtresse de notre vie. Nous devons être capables de lui dire NON quelquefois.
Cette loi est mortifère. Le problème c’est que tous les mots ont un vocabulaire trompeur pour abuser les parlementaires, d’autant que la discipline du parti, n’est ce pas… et encore plus le bon peuple…
Hommes et femmes, nous avons abandonné nos responsabilités à l’égard de l’enfant à naître. Aujourd’hui, nous subissons la triste réalité d’une fausse philosophie sur la fin de la vie.
Le magazine ‘catholique’ “La Vie” (anciennement ‘La Vie catholique’ appartenant à l’empire de presse de Messrs P Bergé et ses comparses, il n’est pas étonnant, quand on connaît les sentiments antichrétiens dudit patron, que les articles paraissant da
suite – que les articles paraissant dans leurs journaux fassent l’apologie des tout ce qui contrevient à la dictrine de l’Eglise …
L’Église qui est en France ne combat pas la loi Claeys-Leonetti. L’Eglise qui est en France ne combat plus rien …. Pourtant:
” l’heure est venue de lutter dans la nuit!
Voici le temps d’affronter l’ennemi!
Nayez pas peur face aux ténèbres.
A l’horizon la croix se dresse.”
(Chant de carême)
Dites plutôt : “des évêques en France” ne combattent pas…..
“Vous êtes des gens d’Eglise, mais pas l’Eglise”, disait Jeanne d’Arc à une époque de déchéance pour la France, il y a presque 600 ans….;