Le premier prix de la Fondation Centesimus Annus – Pro Pontifice a été attribué à Pierre de Lauzun pour son livre : « Finance, un regard chrétien. De la banque médiévale à la mondialisation financière ». La fondation a pour but de diffuser la Doctrine sociale de l’Eglise.
Directeur général de la Fédération bancaire française et délégué général de l’Association française des marchés financiers, l’auteur propose une réflexion, à la lumière de la Doctrine sociale de l’Eglise, sur la moralité des acteurs du marché financier. Il invite à prendre en considération un ordre économique mondial qui ne serait plus fondé sur le profit et fonctionnerait en harmonie avec les réalités sociales et les exigences morales, non plus comme une fin mais comme un moyen.
Le Président de la Fondation Centesimus Annus – Pro Pontifice M. Domingo Sugranyes Bickel, entouré du Secrétaire du Jury M. Michael Konrad, d’un Membre du Jury Mgr Giuseppe Antonio Scotti et du Secrétaire général de la fondation M. Massimo Gattamelata, a présenté le bilan des deux dernières années d’activité, ainsi que l’attribution des prix du second concours Economie et Société.
Constituée par Jean-Paul II en 1993 et dirigée par un Conseil de neuf laïcs, la fondation répond au Cardinal Président de l’APSA et à la Secrétairerie d’Etat. Elle a pour but de diffuser la Doctrine sociale de l’Eglise et se prévaut de la collaboration d’économistes et d’experts financiers engagés dans la diffusion d’idées favorables à une économie de marché réformée.
Le Président a souligné le fait que les travaux accomplis ces deux dernières années ont suivi les indications fournies par le Pape François le 25 mai 2013, en particulier « de rendre toute la dignité sociale qu’elle mérite au mot déprécié de solidarité ». Puis Mgr Scotti a dit l’importance, à la suite du Saint-Père, de dénoncer la culture du rebut:
« Nombreux sont ceux qui pensent que l’économie productive peut agir en dehors de toute référence aux valeurs humaines, et qui attribuent cette mutation au caractère post-idéologique et post-politique de notre époque. Cela pourrait être vrai et intéressant à étudier. Mais ne serait-il pas mieux de lire la culture de notre temps à la lumière de la Parole? Parlant ici de chercheurs qui tentent de proposer une nouvelle vision de l’usage de l’argent, n’est-il pas utile de relire l’Ecclésiaste, qui parle de l’insatiable voracité de l’argent, de la richesse et du profit qui ne sont que vanité? »
Cette récompense sera remise par le Président du Jury de la Fondation Centesimus Annus – Pro Pontifice, le Cardinal Archevêque de Munich Reinhard Marx, au cours de la prochaine conférence internationale qui se déroulera au Vatican du 25 au 27 mai 2015 sur le thème : « Repenser les références du système socio-économique ».
“La monnaie est l’unique mesure en économie”-Saint Thomas d’Aquin;la doctrine sociale de l’Egllse est excellente mais elle pêche un peu par manque d’adaptation à une économie mondiale financiarisée et maffieuse!Un grand effort d’information et de réflexion doit être fait par des économistes vraiment qualifiés et expérimentes et vraiment catholiques aussi comme naguère Jacques Rueff,conseiller de de Gaulle et fondée sur les principes premiers,indémontrables et évidents comme celui cité plus haut:bref, combiné Saint Thomas et jacques Rueff,notamment son oeuvre de synthèse “l’ordre social”.il y a beaucoup à faire et les bonnes intentions sont très sympathiques mais vaines sans vraie science!Ps ajoutez Maurice Allais,prix nobel d’économie et l’auteur de “la gestion de l’entreprise” disponible chez Dunod, saintsimonien ,directeur de mines de charbon privées qui préconisait déja en 1900 la participation des collaborateurs aux bénéfices,un gaulliste avant le lettre,qui écrabouille le crétin taylor,dont l nom va me revenir,prouvant une fois de plus que les français sont le peuple le plus intelligent de la terre quand ils ne se noient pas das les “idées platoniciennes” mais dans la réalité!
J’ ai retrouve,Fayolle!