Dans le débat actuel sur l’accès ou non aux personnes divorcées s’étant mariées de nouveaux à la mairie, et donc en situation objective d’adultère, le diocèse de Bayonne fait part d’une initiative intéressante, alliant la charité à la vérité, la véritable miséricorde, sans laxisme ni rigorisme. Le 7 février à Orthez, Mgr Marc Aillet a rencontré des catholiques divorcés engagés dans une nouvelle union, à l’initiative de la pastorale familiale du diocèse :
“Les couples présents ont vécu ce moment en vérité, sans laisser de côté les questions délicates comme, bien évidemment, la question de l’accès à l’Eucharistie. Notre évêque a pu exprimer les raisons profondes de ce qui peut apparaître comme une décision disciplinaire mais qui, en réalité, nous vient directement de la vérité du mystère de l’Eucharistie.
Un participant s’est étonné que tout le monde aille communier sauf les divorcés engagés dans une nouvelle union. Etait posée ainsi la question de ce que d’aucuns considèrent comme un « droit » à communier. La réponse de l’évêque fut celle-ci :
« L’Eucharistie n’est pas un droit, ni même un médicament aux effets magiques. L’Eucharistie est un don gratuit dont personne n’est digne. Le centurion romain de l’Evangile ne dit-il pas : ‘Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon âme sera guérie ?’ La seule manière de s’approcher dignement de l’Eucharistie consiste à se laisser transformer intérieurement par la Parole de Dieu, pour discerner les zones d’ombres en nous et faire appel à la miséricorde divine. »
Nous sommes tous appelés à la conversion. « Va et ne pêche plus » dit Jésus.
Un couple a pu témoigner que sa soif de l’Eucharistie était plus forte que tout ; suite à un pèlerinage, ils ont décidé de renouveler leur amour en choisissant la chasteté.
A la fin, Mgr Aillet a remis à chaque participant un exemplaire du livre écrit à l’attention des personnes divorcées par Mgr André Léonard, archevêque de Malines – Bruxelles: « L’Eglise vous aime ». La rencontre du 7 février dernier en appelle d’autres. Dans l’esprit de l’épisode des disciple d’Emmaüs durant lequel le Christ s’était fait connaître en cheminant avec eux, l’évêque a suggéré aux participants de nouveaux rendez-vous pour approfondir la Parole de Dieu. Cette proposition a reçu un bon accueil…”
“Un couple a choisi la chasteté suite à un pélerinage”.
Je parierais gros qu’il s’agit de pélerinage à Medjugorje en Bosnie Herzégovine où la Vierge “apparaitrait ( moi j’en suis sûre) depuis 1981.
On ne comprend pas cette phrase de l’article si on ne sait pas que dans les pélerinages à Medjugorje , les pélerins renouvellent leur foi vraiment en profondeur. Ils se convertissent, en douceur. Et tout devient possible.
Il y a des exemples de gens qui , divorcés remariés, vivent la chasteté dans ce remariage, avec une bienveillance, une tendresse infinie qui surpasse en amour bien des couples. La chasteté vécue en couple sous le regard de Dieu ne fait plus peur.
L’information qu’il est possible de vivre la chasteté dans un remariage de divorcés est donnée là-bas , et c’est une découverte pour beaucoup , découverte qui va faire son chemin pendant le pèlerinage aux pied de la Croix, aux pieds de ND, et dans la joie de ce lieu .
Quant aux couples classiques chrétiens, ils renouvellent aussi leur foi et gagnent aussi dans le renouvellement de leur couple , bien des couples retrouvent un second souffle qui durera toute la vie. Avec cette infinie tendresse et miséricorde.
Ce sont des cadeaux de la Vierge Marie.
Notre Mère du Ciel, la Reine de la Paix met la paix dans toutes les vies ! Elle nous donne ce que nous avons besoin pour vivre avec Dieu chaque jour, en action de grâce.
Medjugorje est une grande grâce pour notre temps, signe que Dieu vient à nous, se préoccupe de nous, nous prend tel que nous sommes pour nous amener plus haut.
Croyez-vou à Medugorje et à leur enseignements?
Pas moi!
Les supposés voyants de Medjugorje ont beaucoup de différences contraires de ceux de Lourdes, Fatima, La Sallete etc., qui, après les visions, se réunirent en des prières et sont éloignés du monde jusqu’à le fin de la vie, parce que ceux qui ont des visions béates perdent le goût de tout ce monde, se retirant dans le silence, la méditation et la prière.
Les divorcés qui ont s’ajoutés à une autre personne et communient, commetent un grave péché, en devenant pires qu’ils étaient!
Ils communient en plus leurs perditions!
Il n’y a plus d’état persistant d’adultère (et donc plus d’impossibilité à recevoir les sacrements) lorsque les couples concernés, sincèrement repentants, font le choix de vivre “comme frère et sœur”, dans l’abstinence, sauf cas où il y a risque de scandale.
C’est la doctrine et la discipline de l’Eglise affirmée par St Jean-Paul II dans Familiaris Consortio et rappelée par Benoît XVI dans Sacramentum Caritatis, et encore récemment dans la réponse de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à la question d’un prêtre français (cf. cet article de L’Homme Nouveau avec l’intégralité de la réponse de la CDF et un commentaire de l’abbé Claude Barthe : http://www.hommenouveau.fr/1126/religion/peut-on-donner-l-absolution-a-un-divorce-remarie–.htm ).
Bien à vous.
+
Pas d’accord du tout.
Il y a des cas nombreux où le mariage N• 1 n’était pas valide pour 50 raisons dont les restrictions mentales ou la limitation importante des relations sexuelles par un des conjoints. Aujourd’hui on divorce il y a encore 30 ans ce n’était pas aussi facile… Une éducation”victorienne” était la cause de beaucoup de souffrances des cjts…les injonctions de l’ Eglise arrangeaient rien. Ce problème n’a à ce jour pas ete résolu hormis chasteté et/ou continence avec au bout anxiolytiques mauvaise conscience et en attendant que l’ âge calment les ardeurs, adultère séparation (ou aveuglement volontaire du cjt) divorce.
L’Eucharistie n’est pas un droit, mais “si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous- mêmes”(Jn 6,53). Ceux qui ne sont pas admis à la communion eucharistique n’ont pas en eux la vie divine. Ils sont comme des sarments retranchés du cep : ils se dessèchent et ils meurent. Une personne excommuniée ne peut pas espérer le pardon de Dieu. Mais si elle le fait, le pasteur ne doit pas se faire complice de cette erreur. Ne plus avoir le droit de communier, c’est n’avoir plus de part au salut du Christ. Cette rigueur est exigée par le sens même des mots.
@ Minou, puissiez-vous dire vrai !
Les remariés divorcés ne peuvent pas être admis à la S Communion parce qu’ils vivente em adultere; Ç’a été tousjour um grave peché!.
Je pense qu’il y a des infiltrés dans l’Eglise qu’y veulent instituer le rélativisme et détruir la foi catholique et massifier les chrétiens!
Lorsqu’un prêtre est infidèle à sa promesse de célibat et qu’il se marie, on lui trouve une porte de sortie: la reconduction à l’état laïc. L’Eglise ne souhaite pas voir “dans la nature” des hommes pouvant administrer les sacrements de façon certes illicite, mais valide. N’y-a-t-il pas deux poids, deux mesures ?
Le prêtre qui est déchargé de ses obligations cléricales est dans une situation bien plus difficile qu’un divorcié remarié. Il conserve sans doute l’autorisation de communier ; mais il a perdu son travail et il ne peut pas offrir ses compétences à une autre église.
Ce serait sympathique que cet évêque réserve ses déclarations aux couples qui ont su rester fidèles à leur mariage et leur donne la priorité. C’est vrai, ces couples restent silencieux sur leur fidélité même s’ils ne sont pas nécessairement catholiques ou pratiquants ; on ne parle pas d’eux dans la presse ; ils ont des enfants et s’ils sont catholiques, un pape ose dire que ce sont des “lapins”. Ce n’est pas intéressant de s’adresser à eux ?
à force d’aller chercher 99 brebis perdues, on finit par oublier la seule qui reste fidèle….
D’ autant plus qu’une brebis calme est plus savoureuse que des échappées.