Lors de sa visite Ad Limina à Rome du 23 novembre au 3 décembre 2012, Mgr Brincard avait remis un rapport sur la situation de son diocèse, aux différents dicastères ou institutions de la Curie. En 2012, la population catholique était estimée à environ 160 000 personnes dans le diocèse. Ce dernier comptait 284 paroisses canoniques regroupées en 52 ensembles paroissiaux en 2007 et 37 ensembles paroissiaux en 2011 auxquels correspondent 37 curés. En 2014, on relevait une nouvelle diminution avec 30 ensembles paroissiaux et 30 curés.
Le taux de participation à la messe dominicale était en baisse sensible. On l’estimait sur les années 2007-2011 de moins de 3% à près de 10% selon les paroisses. On note également l’absence des générations inférieures à 60 ans. Le constat est sans appel : ce diocèse vieillit et va mourir.
Entre 2007 et 2011, il n’y a eu que 2 ordinations sacerdotales pour 34 décès et 20 retraits du ministère pour raison d’âge et de santé. Le nombre de prêtres diocésains en activité est ainsi passé de 124 à 92, auxquels s’ajoute une dizaine de prêtres non incardinés. L’âge moyen des prêtres en activité est de 65 ans. Au 1er janvier 2014, on dénombrait 95 prêtres en activité auxquels il faut ajouter 53 prêtres retraités et 12 prêtres affectés hors du diocèse, soit au total quelque 160 prêtres.
Le nombre de religieux(ses) a diminué de 20% entre 2007 et 2011, passant de 605 à 480 dont 45 contemplatives en 4 communautés. Les moins de 65 ans ne constituent que 10% du total.
Les statistiques des sacrements (baptême et mariage), comme la fréquentation de la catéchèse font apparaître une diminution de l’ordre de 30% entre 2007 et 2011. Le nombre d’enfants baptisés était ainsi passé de 1404 enfants en 2011 contre 2194 enfants en 2007. Le nombre de confirmés augmente, de 359 personnes en 2007 à 453 en 2011. Les mariages sont en baisse baisse (de 426 en 2007 à 293 en 2011).
Mgr Crépy est un évêque rétro… dans l’esprit des années 70. Il s’est fait connaître comme recteur du dernier séminaire progressiste de France, Orléans. On peut supposer qu’il a été “placé” par le métropolitain du Puy, Mgr Simon, archevêque de Clermont-Ferrand
Comme il ne faut pas changer une équipe qui marche, il faut changer les équipes qui ne marchent pas… On dit en commercial tant vaux l’homme tant vaux le terrain… C’est en grande partie vrai mais pas tjr Paris est plus riche que la Lozère…. Mais là ou ne pourra pas faire gr chose c’est lorsque que le responsable n’aime pas ses proches.
Pour qu’un diocèse moribond renaisse, il faut qu’il meure.
La fonte des vocations et de la pratique ne vient pas du hasard. Quand le troupeau tombe malade, se fait bouffer par les loups ou se précipite dans les ravins, ce n’est pas les chiens qui sont tenus pour responsables, mais le berger.
ND du Puy convertissez les pasteurs.