Le dimanche 12 avril 2015, qui sera cette année le dimanche de la miséricorde, le pape François célébrera une messe pour les fidèles de rite arménien, à la basilique Saint-Pierre de Rome. Cette messe s’inscrit notamment dans le cadre le centenaire du génocide arménien. Le pape François veut marquer son attention pour un évènement douloureux, mais aussi pour les fidèles d’un rite oriental de l’Église catholique romaine. Une attention qui s’inscrit dans différents gestes envers les catholiques des différents rites orientaux que Riposte catholique a eu l’occasion de mentionner (érection d’une église métropolitaine de rite oriental en Érythrée, création d’une nouvelle éparchie en Éthiopie, etc.). L’Église catholique arménienne a subi de nombreuses vicissitudes et persécutions. Ainsi, consécutivement au génocide arménien, l’organisation de cette Église a été profondément affectée (il n’existe plus qu’un seul siège dans le cadre de l’actuelle Turquie).
A quand une messe pour les catholiques romains de rite latin attachés à la tradition millénaire de l’Eglise catholique et maltraités depuis 1962 ?
Vous ne le verrez jamais. Le pape François est très éloigné de cette messe ; de fait, il ne comprend pas ce rejet de la messe de Paul VI qu’il célébrera bientôt dans la paroisse romaine où le pape Montini l’a célébrée la première fois.
Non, ce n’est plus Benoît XVI, le pape. Il faudra bien l’admettre un jour.
Un beau geste du pape à la mémoire des quelque un million et demi de victimes chrétiennes du génocide arménien, pas toujours reconnu pour les Etats pour des raisons politiquement correctes et parfois contesté, voire nié.
S’il pouvait apprendre par la même occasion le magnifique rite arménien, il verrait la différence avec la liturgie indigeste qu’il “célèbre”.