Dans son homélie à la co-cathédrale Notre-Dame de Bourg, le jeudi 8 janvier 2015, au lendemain de l’attentat islamiste à Charlie-Hebdo, Mgr Roland, évêque de Belley-Ars, a déclaré :
“Je ne peux pas dire que j’aime Dieu, si j’ai de la haine contre mon frère ! Cela est vrai des terroristes qui, hier, se revendiquaient de Dieu pour perpétrer des actes barbares et tuer froidement des semblables. C’est instrumentaliser Dieu que de justifier des crimes en prétendant le servir !
Mais, attention, cela s’applique également à chacun de nous : je ne peux pas dire que j’aime Dieu, si j’ai de la haine contre ces gens-là ! Certes, cette position est difficile à tenir ! Mais c’est l’exigence de l’Evangile ! Si nous voulons être disciples de Jésus, qui a donné sa vie pour nous ; si nous prétendons être vraiment les enfants de Dieu, qui aime infiniment toutes ses créatures, alors nous devons répondre à ce commandement : « Celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère ! »
La seule voie possible pour répondre à cette exigence, c’est de nous souvenir que nous sommes des pécheurs pardonnés : « Dieu lui-même nous a aimés le premier ». N’oublions jamais que nous méritions la mort et que Dieu nous a sauvés. Toute la Bible nous enseigne que le péché entraîne la mort. Notre péché nous conduit inexorablement à la mort ; mais l’amour de Dieu est plus fort. Jésus a pris notre place sur la croix et nous a libérés de la mort !
Vous le voyez, aimer, ce n’est pas seulement un mouvement affectif. Si nous ne faisons qu’aimer ceux qui nous aiment, nous ne faisons rien d’extraordinaire. Mais Jésus nous commande : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » (Matthieu, 44-45).
Nous avons donc à être les fils de Dieu, qui ne fait pas de différence entre ses créatures et qui fait miséricorde. Il s’agit d’être vainqueurs avec le Christ contre la puissance des ténèbres ; de ne pas céder à la tentation de vengeance ; de ne pas céder à la peur qui est mauvaise conseillère et d’interrompre ainsi le cycle de la violence. Bien sûr, tout en étant lucides et en prenant les moyens de nous défendre pour empêcher de nuire celui qui veut faire du mal.
Mais il convient aussi de nous interroger. Nous appartenons à une société qui transgresse l’interdit du meurtre, l’interdit fondateur de toute vie en société. Notre société organise le meurtre légal des êtres les plus fragiles : l’enfant dans le sein de sa mère et la personne en fin de vie. C’est une société qui promeut une violence sournoise. C’est aussi une société qui n’offre pas d’idéal aux jeunes et qui ne donne pas de sens à leur vie. Alors faut-il nous étonner que des membres de cette société commettent des actes de violence grave ?
En fin de compte les événements que nous venons de vivre constituent un appel urgent à l’évangélisation et à la conversion. Il nous faut nous laisser évangéliser : accueillir davantage l’amour de Dieu, en vivre davantage, en témoigner davantage, par une vie plus cohérente. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons contribuer à faire progresser une fraternité authentique dans notre monde.
Le discours de cet évêque repose entièrement sur l’erreur pour ne pas dire sur l’apostasie inconsciente peut-être, mais réelle. “Les terroristes se revendiquent de dieu.” Non, ils se revendiquent de leur dieu qu’ils nomment Allah. Le Dieu de l’évêque devrait être le Dieu et Père de N Seigneur Jésus-Christ engendré de toute éternité dans la spiration de l’Esprit-Saint. Si Allah = Dieu, c’est tout simplement gommer Notre Rédempteur. Or, on sait que l’incarnation de Dieu fait horreur à l’islam. Ces évêques sont lamentables et pitoyables, de vrais marionnettes au service du pouvoir en place, des poltrons et des pleutres.
Et vous, vous êtes un insulteur qui interprétez les propos de ce prélat pour lui prêter une intention mauvaise… C’est vous qui êtes lamentable, et vous ne vous en rendez même pas compte… Le sermon ne porte pas sur l’islam ou sur la vision de Dieu dans l’islam ou sur les différences entre islam et catholicisme (vous pouvez déplorer qu’il n’en parle pas ou que ce sujet soit trop peu abordé, mais ça ne vous donne pas le droit d’insulter). Il rappelle l’interdit de la violence hors légitime défense – individuelle ou collective (”guerre juste”), le sacrifice de Jésus pour nous, l’amour que nous devons avoir pour nos ennemis, et aussi la fragilité d’une société qui transgresse l’interdit du meurtre en légalisant l’avortement et l’euthanasie (ce n’est pas le discours caractéristique d’une ”marionnette du pouvoir en place”, vous en conviendrez). Bref, rien que des vérités de foi et de morale qui s’imposent à tout chrétien… Et si c’était vous l’apostat? C’est quand même risible tous ces catholiques ”traditionalistes” (ou anarcho-traditionalistes?) qui déplorent la décadence de la société et de l’Eglise, mais y contribuent en faisant systématiquement des procès d’intention à la hiérarchie catholique, se permettent tous les abus de langage et vivent en révolte permanente.
Les islamistes criminels se revendiquent de leur dieu, Allah, pour asservir, forcer à convertir, expulser ou massacrer les infidèles car c’est écrit moult fois dans le Coran. Les musulmans peuvent donc se revendiquer de leur dieu pour tuer. Ils n’ont pas le même dieu que les Chrétiens ! Ce commentaire fait croire le contraire !
Allah est un dieu cruel et vengeur, qui ne prône en rien ni le respect de l’autre, ni la compassion, encore moins l’amour ! Ce sont des païens et, par notre comportement de Fils de Dieu, amenons-les à vouloir Le connaître et à se rallier à Lui.
C’est bien, Monseigneur…. mais nous ne sommes plus en 1975 (promulgation de la loi sur l’IVG). Qu’avez-vous fait en qualité d’évêque pour aller à l’encontre de cette grave atteinte aux droits à la vie ?
Et puis, manifesterez-vous le 25 janvier ?
« Je ne peux pas dire que j’aime Dieu, si j’ai de la haine contre mon frère ! Cela est vrai des terroristes qui, hier, se revendiquaient de Dieu pour perpétrer des actes barbares et tuer froidement des semblables. C’est instrumentaliser Dieu que de justifier des crimes en prétendant le servir !”
Tout à fait d’accord avec @Patrick et @Marguerite. Ce discours vaut pour des chrétiens, pas pour des musulmans. C’est le Christ qui nous commande d’aller nous réconcilier avec notre frère avant d’approcher de l’autel (Matth. 5, 23-24) C’est le Christ qui réunit dans un même commandement l’amour de Dieu et du prochain. Le Allah musulman au contraire ordonne de haïr et de tuer pour l’honneur de Son nom. Combattre et mourir dans le sentier d’Allah est le meilleur moyen de Lui plaire et de se gagner le paradis.
Tant que nos évêques continueront à répandre cette fable du ‘même Dieu’, ils empêcheront les chrétiens de comprendre ce qui se passe vraiment.
Attention Mgr Roland, pas d’amalgame entre deux religions incompatibles !
C’est tellement simple : nous n’avons pas le même Dieu que les musulmans, parce que Jésus Christ est Dieu et que les musulmans ne croient pas qu’Il soit Dieu.
Jésus Christ a dit aussi qu’il fallait passer par Lui pour aller au Père. On ne peut donc pas avoir Dieu le Père pour Dieu sans croire à Jésus Christ, le Verbe qui est Dieu avec le Saint Esprit.
Le problème dans tout cela est que le Concile Vatican II a affirmé que les musulmans avait Dieu le Père pour Dieu (en Le séparant de Dieu Trinitaire qui est un seul Dieu), et que par conséquent nous avions (!) le même Dieu.
Alors tant qu’on acceptera les nouveautés de Vatican II (qui n’a pas été un concile dogmatique mais seulement pastoral) comme crédible, on marchera sur la tête !
Peut-être que je suis borgne? Je n’y vois rien qui est contraire à l’Évangile…
Et la conscience, le coeur et l’âme des Catholiques, Elle n’est jamais blessée, Elle est jamais défendue ….par ces ” trop politiquement correctes ” représentant religieux