Message de Mgr de Kerimel, évêque de Grenoble :
“Je ne parle pas de ces petits personnages en terre cuite ou autre matière, mais de ces crèches vivantes de familles totalement démunies, obligées de dormir sous des toiles et des planches dans le froid et l’humidité.
Il y a quelques jours, le Dauphiné Libéré a montré la photo d’un homme et d’une femme Kosovars, avec un nouveau-né dans les bras ; notre monde les fabrique en série ces crèches vivantes. On voudrait ne pas les voir, on préférerait qu’ils aillent « crécher » ailleurs, qu’ils retournent dans leur pays, qu’on ne voie plus leur misère qui nous donne mauvaise conscience. Il serait bon que notre société se mobilise davantage pour loger dignement ces personnes plutôt que de s’indigner contre des santons.
Je rends hommage à tous ceux qui s’approchent de ces crèches vivantes, qui n’ont pas peur de se salir pour faire sourire les enfants et apporter un peu d’espoir. Je rends hommage à ceux qui arrivent à reloger une famille ou plusieurs. Merci à vous qui nous faites vivre Noël !
Joyeux Noël à tous !”
“Il faut se mobiliser pour loger dignement ces personnes” mais ou? 9 000 sans abri, c’est un problème de construction de logements, surtout si 250 000 nouveaux arrivants demandent un logement chaque année; l’Eglise va-t-elle relancer la construction en France?
Les crèches vivantes dont parle Mgr de Kérimel sont des crèches évolutives à progression géométrique qui n’ont de crèche que le désir de crècher chez nous. Et nous croulons sous les énergumènes sortis de ces crèches pour nous imposer leur barbarie . Inutile de dire que ces ces Ex prétendus santons détruisent la crèche des autres et pratiquent allègrement le massacre des innocents.
J’étais nu et vous m’avez vêtu,j’avais faim et vous m’avez nourri…Quel est donc l'”énergumène” qui parle ainsi?
Cher frère Atoy, attention à ne pas utiliser les paroles d’Evangile sans discernement. On pourrait encore citer :”j’étais étranger et vous m’avez accueilli” : ça nous aurait évité quelques guerres en 14 et en 40. Ou encore :”laissez venir à moi les petits enfants” : il y a de nombreux pédophiles qui appliquent à la lettre cette phrase d’Evangile”, ce n’est pas pour autant qu’il faille les approuver. Il y a une quinzaine d’années, la France et d’autres pays d’Europe avec les USA, ont allègrement massacré et chassé les chrétiens orthodoxes qui habitaient le coeur historique de la Serbie qu’on appelle le Kosovo, pour le donner aux musulmans Kosovars devenus indépendants et maîtres de leur destinée. Il nous faut maintenant accueillir chez nous ces mêmes Kosovars, les nourrir, les loger…. A la prochaine étape, est-ce nous qui devrons partir ? En toute amitié chrétienne, mais en toute vérité !
Mgr de Grenoble a raison : on ne peut rester indifférent. Un plan de logement sociaux créerait des emplois sur place.
Bonne année de grâce 2015
Dieu vous garde
Désolée d’être en accord avec les 2 précédents commentaires…
Monseigneur de Kérimel, s’il fait son boulot en nous appelant à une plus grande charité chrétienne ne peut continuer à ignorer ( volontairement ou ??) comme la plupart des autorités religieuses catho que de plus en plus de familles bien françaises sont au bord du gouffre.
Quel met qu’il serait normal d’appeler à leur porter assistance en priorité.
oups ! commentaire envoyé avant correction :
Quel mal y aurait-il à s’occuper de CES familles en priorité ??
Mgr de KERIMEL est un saint évêque et son article parfaitement conforme au message de notre Pape.
Si nous ne pouvons pas accueillir toute la misère du monde, au moins essayons d’agir et d’aider les misères qui nous sont proches. C’est aussi l’histoire du Colibri de Pierre RABHI !
Sur le “nu” qui devient un ( ou une ) “énergumène”, Dieu lui-même a connu cette déception ( cf. Ez 16 ).
Mais outre que nous ne sommes pas Dieu, nous ne devons pas déshabiller Pierre pour habiller Mohammed.
C’est tout ce que je voulais dire.
Imaginons une Communauté chrétienne exemplaire, par exemple un monastère .
Que se passerait-il si cette Communauté accueillait tous les sans abris ?
Et sans aller jusque là, que se passerait-il si, au nom de l’égalité, elle donnait les yeux fermés à un accueilli, la place du P. abbé ?
Ne faut-il pas d’abord protéger ce que nous avons de plus cher et de plus sacré au lieu de l’ouvrir à tous vents ?
Enfin, la charité que demande Jésus est chaque fois personnelle et individuelle.
Il n’y a rien de pire que la charité indolore et collective fondée sur la dette et qui , à terme, hypothèque l’avenir.
Les monastères accueillent les sans abri,avec discernement, ce qu’est une vraie charité.A tous,individuellement et en Eglise,c’est ce que l’évangile nous demande et que rappelle salutairement cet évêque.