Asia Bibi, la femme pakistanaise condamnée à mort pour blasphème contre l’islam, vient d’entamer une démarche de dernier recours pour ne pas subir sa sentence. Ses avocats viennent de faire appel auprès de la Cour Suprême du pays en arguant que le « blasphème » de la jeune mère de famille avait été délibérément amené par des personnes qui lui étaient hostiles, notamment en lui demandant d’aller chercher de l’eau pour pouvoir ensuite refuser de la boire en la qualifiant d’impure. Si cette procédure échoue, comme toutes les précédentes (on se souvient qu’en 2011, le gouverneur du Punjab avait été assassiné en raison de son soutien à Asia Bibi), seule la pression de la scène internationale pourrait permettre à cette chrétienne de rester en vie.