Il ne s’agit pas d’une nouvelle manifestation. Le diocèse du cardinal André Vingt-Trois invite les fidèles à profiter de l’Avent pour ” sortir de leurs églises (…), aller à la rencontre de leurs contemporains “ et ” ouvrir un dialogue entre croyants et non-croyants “. Aller aux périphéries aurait dit le pape François. Plus de 500 animations, visibles dans les rues, les cafés ou sur les marchés leur permettront de partager le sens religieux de cette fête à partir du 30 novembre. Les 106 paroisses de la capitale sont appelées à collaborer à cette vaste oeuvre d’évangélisation, qui est lancée avant même le début de l’Avant, à savoir dès aujourd’hui, samedi 22 novembre.
Contes de Noël dans certains cafés, chorale itinérante, évangélisation de rue, concerts sur les parvis, chocolat chaud, visites à domicile, icônes itinérantes, spectacles, concours de crèches chez les commerçants, dîner-réveillon-spectacle pour les personnes en situation de précarité, témoignages, bénédictions, fête de la saint Nicolas… les idées de ne manquent pas au sein des paroisses pour annoncer l’Evangile et montrer combien les catholiques, bien que devenus minoritaires, sont actifs dans la charité. Un site dédié a été créé pour cet évènement.
Voici la demande du cardinal :
« Je veux inviter les paroisses à passer à l’acte à l’occasion de l’Avent 2014, en faisant de ce temps un temps de mission, c’est-à-dire un temps favorable pour annoncer à tous ceux qui nous entourent, nos familles, notre milieu professionnel, nos amis, nos voisins, que la fête de Noël à laquelle ils se préparent avec tellement d’intérêt n’est pas simplement une fête des enfants ou une fête païenne, mais c’est la fête de Jésus Fils de Dieu venu parmi les hommes pour nous apporter le salut. Cela suppose que nous sortions de notre réserve, que nous surmontions nos craintes et nos timidités, que nous acceptions d’être nous mêmes ce que nous sommes vis-à-vis des autres et que nous ne reculions pas devant le risque d’être incompris ou rejetés. »
Mgr Bruno Lefevre-Pontalis, vicaire général, a supervisé la préparation de l’événement :
” Les nouvelles générations sont peut-être moins nombreuses, mais elles sortent de la culture du complexe, de l’enfouissement. Les jeunes sont prêts à témoigner qu’ils sont chrétiens. Ils ont compris que la foi n’est pas exclusivement de l’ordre privé. “
L’enfouissement, ce n’est plus maintenant !
Il y a des périphéries où nos évêques n’osent pas trop mettre les pieds: par exemple devant les avortoirs, pour demander l’arrêt du massacre des innocents.
Un soutien massif au Dr Dor serait une façon de donner du poids aux Catholiques contre la culture de mort.
Ce pourrait être bien ces évangélisations, mais pour diffuser quel contenu, au moment même où l’on voit notre Eglise partir à la dérive comme en témoigne l’absurdité du dernier synode. N’a-t-on pas vu au terme de ce dernier presque les deux tiers de nos pères synodaux voter en faveur de la poursuite de la réflexion sur un projet qui, pourtant, implique de piétiner la Parole du Seigneur, puisqu’il s’agirait d’ouvrir , sous certaines conditions, la communion à des personnes qui sont en état d’adultère et qui prévoient d’ y demeurer durablement?
Soutenir, voire ne serait-ce qu’envisager, une telle idée au point de considérer que cela vaut la peine de passer encore un an à y réfléchir, et pour soumettre cela à nouveau au vote du synode l’an prochain, relève de l’aberration. C’est en effet rigoureusement impossible à défendre raisonnablement et honnêtement, comme d’ailleurs l’ont démontré, de manière complètement irréfutable, des cardinaux qui sont, eux, d’une intelligence élevée et d’une parfaite honnêteté intellectuelle, comme le cardinal Burke ou le cardinal Müller.
Ainsi le navire prend l’eau, comme d’ailleurs déjà le cardinal Ratzinger l’avait dit, déjà, peu avant d’accéder à la papauté, lui qui, une fois devenu pape, a tiré la sonnette d’ alarme sur la nécessité de revenir à l’écoute de la Parole du Seigneur en publiant sa si belle exhortation apostolique Verbum Domini mais que pour une bonne part les autorités de l’ Eglise qui est en France se sont empressées d’enterrer. personne ou presque n’en a parlé car, nombreux sont ceux, parmi nos autorités, qui préfèrent promouvoir leurs réflexions personnelles à la mode et d’un intérêt limité, voire déformantes de la Parole plutôt que de revenir vraiment, modestement, honnêtement à la transmission fidèle de la splendeur de celle-ci.
Ainsi donc, avant de lancer à grands sons de trompe des opérations d’évangélisation des périphéries, la priorité n’est elle pas de retrouver la foi au centre à partir d’une écoute vraie et toute simple de la Parole de notre Seigneur? Les âneries du synode apportent en effet la preuve manifeste, commme nous l’avons vu, que cette Parole est oubliée, et cela au niveau même des plus hautes autorités ecclésiales perdues dans leur aveuglement idéologique dans laquelle elles s’enfoncent toutes ou presque en se donnant modèle les unes aux autres. Comme si une conférence d’évêques ou de pères synodaux finissait par pouvoir devenir, par une sorte de déformation professionnelle, une structure de péché selon le concept que Saint-Jean Paul II avait proposé.
D’une certaine manière, cette action voyante d’Evangélisation peut jouer le rôle de diversion presque pour se rassurer et pour faire oublier, pour s’occulter à soi-même, que le navire prend l’eau dans le sens que nous venons de rappeler. Cela fait peut-être aussi partie de cet assortiment de brosses à reluire vers la personne du pape François, en lui montrant combien en France, et notamment à Paris on sait être bon élève par rappert à ses thèmes de prédilection.
A cet égard, on observe un contraste frappant entre cette brosse à reluire d’aujourd’hui vis-à-vis du pape François et l’accueil glacial réservé au pape Jean-Paul II par la grande majorité de nos évêques de France à l’ocasion de sa première venue en France, avant qu’ils finissent par se rapprocher de lui une fois que sbndu pape jean-pauqui avzeattitude majoritaire des év^ques de des aez
(suite) par se rapprocher de lui une fois que la réussite de ce dernier se soit imposée à la vue de tous( après notamment de la chute du mur de Berlin).
Dernière remarque: une grande opération de descente dans la rue est organisée aujourd’hui, mais n’y avait-il pas déjà de nombreux catholiques dans la rue, donnant l’exemple d’un peuple généreux se mobilisant pour la défense pacifique du mariage et des enfantes que l’on va priver de père ou de mère ou de mère. Là, pour le coup, c’était un magnifique témoignage. Mais curieusement, cela n’a pas plu à tous nos évêques ( (cf par exemple à cet égard Mgr Dagens….).
Comme c’est curieux…Quand il s’agissait d’aller dans la rue défendre le droit des enfants à avoir un père et une mère, y avait pas beaucoup d’évêques à appeler les fidèles à parler et s’exprimer, alors que c’était l’occasion appropriée pour montrer ce qu’apporte la foi au bien commun. En un mot, ça c’était de l’évangélisation, toutes ces personnes (jeunes mais aussi moins jeunes qui ont eu beaucoup de courage face à la police) qui ont sacrifié beaucoup pour sauver les enfants et leur pays de cette loi affreuse. Mais non, cela ne leur allait pas…tout simplement parce leur volonté expresse était de faire passer cette loi inique. Et ils osent demander de l’argent pour l’organisation de ces billevesées de clowns dans la rue, de chorales et de bougies. Quelle honte.
Henri a complètement raison. Le diocèse de Paris nous fait là des gesticulations, au mépris d’ailleurs, observons-le au passage, du respect du temps liturgique. Le temps de l’Avent n’est pas encore venu, que je sache! Prenons déjà le temps de fêter le Christ-roi! Avec toutes ces gesticulations en tous en tous sens, plus rien n’ a de saveur, on oublie la source de tout pour observer les démarches managériales d’une Eglise, à l’écoute non pas d’abord de l’Evangile, mais de son propre pseudo-dynamisme!
Le mépris de la Parole, voilà bien le drame. L’Eglise est à la dérive. On nous lance à grand coup de trompettes cette opération d’évangélisation alors qu’ au Synode on a pu voir piétiner l’Evangile avec ce projet mis à l’étude d’ouvrir l’accès de la communion, sous certaines conditions, à des personnes en état d’ adultère et qui entendent y rester durablement. Or c’est une supercherie de prétendre pouvoir autoriser cela sans rien changer à la doctrine même des sacrements. Le cardinal Müller l’a démontré de manière imparable raisonnablement et honnêtement, mais au lieu de se rendre à cette argumentation incontestable, le pape le traite, de manière voilée mais qui ne peut laisser de doute, de “byzantin” qui parle pour ne rien dire.
C’est dramatique. L’Eglise doit se ressaisir.
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Oui Julie, les ecclésiastiques français prennent le train en marche, qu’ils se méfient, nous pourrions très bien leur fermer la porte au nez pour les laisser sur la quai !