C’est ce que l’on apprend en parcourant le site du diocèse d’Ajaccio :
“Chaque année, la campagne du Denier doit se rappeler à la mémoire et au bon vouloir des donateurs du Diocèse d’Ajaccio et de ses amis. Au moment de son lancement, la campagne a toute ses couleurs et gagne son public avec le précieux concours de bien des bonnes volontés, du vigneron aux chanteurs en passant par quantité de petites mains pour remettre en mains propres justement l’enveloppe du Denier. Puis c’est l’automne, les couleurs s’estompent et le souvenir du Denier s’efface un peu.
Il manque au moins 3000 donateurs
La collecte du Denier prend alors un inquiétant retard. A l’heure actuelle, il manque environ 3 000 donateurs pour signer un score équivalent à l’année dernière, score pourtant insuffisant pour que l’Eglise de Corse ait les moyens de bien répondre aux besoins de la population. Le journal du Denier, cette-fois ci intitulé Via Chjesa, vient alors appeler à un sursaut des donateurs traditionnels et de ceux qui n’ont pas encore franchi le cap.
Car il n’y a pas de fatalité. Certes, le diocèse d’Ajaccio pointe toujours dans le peloton de queue des églises de France pour sa collecte du Denier. Pour autant, comme l’a rappelé Patrick Bouis, économe du Diocèse, “le don moyen corse augmente. C’est encourageant. Mais il faut continuer nos efforts car nous n’avons pas les moyens de notre politique. Quand je vois des prêtres envoyer des équipes faire du porte-à-porte sur le terrain, je me dis que la Corse a un potentiel qui doit se concrétiser”.
Avez vous lu le Journal du Denier ?
Le Journal du Denier 2014 vient alors apporter des nouvelles sur la campagne actuelle. Les Corses ont répondu massivement à l’appel de Monseigneur de Germay à célébrer la consécration de la Corse à la Vierge Marie ? Eh bien cela doit se manifester dans le soutien des fidèles à leur Eglise, à leur Diocèse : “donner à l’Eglise Corse les moyens d’annoncer l’Evangile est une oeuvre collective. Cela suppose un bon esprit d’équipe”.
Les Corses veulent davantage de lieux où mouvements de jeunesse, équipes de prière, organisations d’évangélisation puissent se réunir ? Cela tombe bien : à Ajaccio, Saint-Jean, Saint Roch et Saint-Pierre-&-Saint Paul ont fait peau neuve pour mieux accueillir leur public. Les Corses veulent aller plus loin ? Cela tombe bien : à Bastia, les architectes se penchent sur la Maison des Oeuvres, Notre-Dame-de-Lourdes ; à Corte, ils étudient la restauration de Saint-Théophile et à l’Île-Rousse, ils ont pu inaugurer la nouvelle école catholique. Un constat clair : le Denier actuel est très insuffisant pour mener à bien tous ces projets dans des conditions optimales.
Tenir compte de la réalité de la Corse
Comme l’a expliqué le Vicaire Général, “l’Eglise actuelle est une Eglise pauvre. Elle a besoin du soutien des fidèles, elle a besoin du soutien des Corses. Nous avons des projets immobiliers pour accueillir le culte et des rencontres. Nous voulons être présents dans la société Corse en tenant compte de sa réalité”.
Contre l’oubli du Denier, plusieurs trucs et astuces. D’abord, pensez au prélèvement mensuel. Vingt euros par mois, c’est plus facile que 240 euros à la fin de l’année. Et pour cette somme la Revue diocésaine vous sera offerte. Deuxième astuce : parlez en autour de vous, rapprochez la réalité du Diocèse de vos voisins, dites leur que le Denier permet de payer les prêtres, les assurances des presbytères… Organisez une petite fête du Denier… Troisième astuce : connaissez vous une autre organisation spirituelle qui ait, quel que soit votre âge, un même regard attaché à votre dignité et qui vous prépare à l’éternité ?”
Les corses du monde entier aiment leur île. La diaspora corse, si elle était sollicitée, pourrait subvenir aux besoins du diocèse corse. Les moyens de communication modernes s’y prêtent. Essayez donc, car, il faut le dire, il y a de moins en moins de corses de souche en Corse pour financer leur paroisse. A prestu.
je pense que les catholique préfère donner à ceux qui défendent la foi et la tradition de l’Eglise Catholique
300 000 corses en Corse plus du double expatriés.
Mais: 1500 avortements pour 3000 naissances, le taux le plus élevé en France. 1 grossesse sur trois se termine par un avortement. Cela craint, car ces 1500 innocents assassinés pourraient être de futurs donateurs.
L’accroissement de population de la Corse vient de l’immigration, pas des naissances.