Mgr Jean-Luc Bouilleret, archevêque de Besançon, a nommé le père Poinsot nouveau vicaire général de son diocèse :
Chers amis,
Je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation à donner votre avis pour un nouveau vicaire général. Je me réjouis d’avoir reçu un bon nombre de réponses. Elles manifestent le souci commun que nous portons pour la vie de notre diocèse dans les responsabilités multiples et diverses qui nous sont confiées. Nous sommes tous appelés à la même mission : témoigner de la joie de l’Evangile dans nos vies pour le monde.
Après avoir prié et invoqué l’Esprit Saint, j’ai choisi le Père Eric POINSOT comme nouveau Vicaire Général. Sa dimension spirituelle, son souci de la mission, ses diverses expériences pastorales au sein de notre diocèse et à la Conférence Episcopale de France et sa jeunesse seront une grâce pour le diocèse de Besançon dans l’exercice de sa charge de Vicaire Général. Notre collaboration sera fructueuse.
Je vous demande de l’accueillir comme un frère et de l’aider dans ses tâches pastorales. Les années qui s’annoncent seront celles de décisions importantes pour la vie de notre diocèse. Nous avons à discerner quelles sont les meilleures organisations pour la mission de l’Eglise : annoncer, célébrer et servir. Les collaborations entre tous les acteurs de la vie pastorale sont plus que jamais nécessaires. Nous avons besoin les uns des autres. Prêtres, diacres, délégués pastoraux, consacrés, laïcs en mission ecclésiale, collaborateurs fidèles dans nos administrations forment une même famille pour le service de la mission. Notre certitude que le Seigneur nous accompagne et l’espérance qui nous nourrit, construisent notre conviction que l’Esprit est à l’œuvre en nous et en notre diocèse. Gardons-nous dans la prière, la fraternité et la mission commune.
Le Père Eric POINSOT sera nommé à compter du 1er décembre 2014. Durant cette année pastorale, il conserve ses différentes responsabilités. Il collaborera étroitement avec le Père Jean-Claude MENOUD, qui demeure Vicaire Général jusqu’au 1er juillet 2015. Nous saurons rendre grâce pour les belles, longues et fructueuses années de service du Père Jean-Claude MENOUD comme Vicaire Général. Notre diocèse lui doit beaucoup ainsi qu’à ceux qui l’ont précédé dans la charge de Vicaire Général.
Je vous serais reconnaissant d’informer vos communautés chrétiennes de cette nomination du Père Eric POINSOT comme Vicaire Général.
Je vous redis ma joie de travailler avec vous à la moisson et à la vigne du Père.
Cordialement.
Le père Poinsot a été directeur du Service national pour l’évangélisation des jeunes, scolaires et étudiants, du 1er janvier 2009 au 31 août 2010, à temps partiel. Il est aussi directeur du Service national des vocations.
Demandons à ces vicaires généraux de nous laisser les sacrements, l’eucharistie notamment, (on ne parle déjà plus guère du sacrement de pénitence donné individuellement – examen, aveu, regret etc…) qui, semble-t-il doit être remplacée par la Parole, eucharistie à adorer, à contempler, ET NON PLUS A RECEVOIR, comme cela a été affirmé dans une homélie à Favernay. Toute l’assistance médusée n’en revenait pas pensant à la Parole: “Si vous ne mangez ma chair et ne buvez mon Sang, vous n’aurez pas la Vie éternelle!” Alors nous restons vigilants sur la suite des nominations et des événements. Tout cela pour nous assimiler à l’Eglise réformée…. Serrons les coudes et le chapelet entre nos mains.
La jeunesse, une “grâce” pour la mission de vicaire général ? Il est bien vrai que “la prudence tient lieu pour l’homme de cheveux blancs” (Sg 4,9) et que l’on peut être vieux sans être sage. Mais mettre la jeunesse au rang des qualités qui recommandent un homme pour la mission de vicaire général, c’est insinuer qu’il a davantage besoin de santé que d’intelligence.
C’est toute une génération qui s’efface lentement, avec l’âge, une génération qui a imposé à ce dioçèse des orientations “politiques” discutables, parfois sectaires, un sens du “social” style vieux chrétiens de gauche, le delo-dolorisme style ps-cfdt etc… D’où une certaine anesthésie renforcée par ses accointances avec le socialisme franc comtois dominant, mais sans projet ni envergure. Ce dioçèse a donc grand besoin d’un nouvel élan, d’un nouveau souffle qu’on peut souhaiter être celui de l’Esprit. Depuis son arrivée, Mgr Bouilleret est resté bien silencieux, pour ne pas dire “insignifiant”, les ferments de renouveau qui çà et là réveillent l’église de Fr, ne sont pas encore parvenus jusqu’en Franche Comté
suite…. il faudra beaucoup de courage, détermination et diplomatie au nouveau vicaire général . Le dialogue refusé en particulier à ceux qui n’étaient pas exactement dans la ligne officielle, devra s’ouvrir largement, L’heure n’est surtout pas à de mauvais règlements de compte, elle est ,malgré tout, aux remerciements et à l’action de grâce, mais ce doit être aussi un moment de vérité pour l’église de Besançon, et donc de vraie libération (la Vérité vous rendra libres) pour l’évangélisation, première urgence.ççç;
Bienvenue au Père Eric Poinsot !
Que la grâce et la joie accompagnent son ministère ‘
Oui, attendons de voir sans oublier qu’il est “l’inventeur ” de prêtres Académy et de l’exhibition des chevaux dans la cathédrale…..
Bienvenue sans a priori a notre nouveau doyen. Restons toutefois réaliste et surtout vigilant car la feuille de route donnée par Mgr BOUILLERET est claire: regroupement forcés des UP, reprise en mains par des laïcs gauchistes des paroisses bientôt sans curé. Evictions des prêtres d’origine étrangère jugés trop traditionnels.
Bravo pour cette nomination qui annonce une Église vivante ! “Locus iste a Deo factus est” : alors faisons le vivre. Prions pour le Père Eric, que l’Esprit Saint l’accompagne dans sa charge et le guide dans ses actions.
Il est malheureusement clair que l’église de Besançon ne fait que gèrer son déclin, sous anesthésie, sous l’autorité d’hommes de pouvoir, mettant bien en place leurs réseaux, selon des orientations “politiques” masquées sous le grand fourre tout du “social”. Il faut encore attendre dix ans, pour que cette génération, qui en est restée à l’affaire Lip, laisse la place…mais à qui ? car après eux…le désert ! La nomination du Père Poinsot participe sans doute de cette politique. Ces “pouvoirs”, dont l’évêque, ne vous répondent jamais,même pas un mot de simple politesse pour accuser réception de ce que vous leur écrivez. Si vous osez les contester, vous n’existez pas, ce qui ne les empêche nullement de se dire ouverts à tous les dialogues etc….L’église de Besançon est au congélateur…..et nous ne pouvons que prier pour sa régénération !