Les élections dites de Midterm (mi-mandat) de mardi dernier ont constitué une déroute pour le Parti Démocrate et un désaveu pour le Président Obama. Pour ce qui est du 114ème Congrès des États-Unis, les élections à la Chambre des Représentants (députés), renouvelable en totalité chaque deux ans, on vu le Parti Républicain, qui disposait déjà en 2012 de la majorité (234 sièges), augmenter sa représentation en passant à 246 sièges (la plus importante majorité Républicaine depuis 1928…). Le Sénat des États-Unis devait, de son côté, renouveler le tiers de ses membres, et le Parti Républicain a conquis la Haute Assemblée où il dispose désormais d’au moins 52 sièges alors que le Parti Démocrate ne compterait plus que 46 élus (les résultats de 3 sièges ne sont pas encore connus).
Comment se sont comportés les électeurs catholiques mardi dernier ? S’il est abusif de parler d’un “électorat catholique” qui voterait en bloc et comme un seul homme, il y a, bien sûr des électeurs qui se reconnaissent comme catholiques et qui représentent environ 24 % du corps électoral. Le New York Times a procédé à un sondage de sortie des bureaux de vote indiquant que 53 % des électeurs se reconnaissant comme catholiques avaient voté Républicain contre 45 % Démocrate. Un résultat assez proche de celui de l’électorat général, toujours selon ce sondage : 52 % pour les Républicains et 47 % pour les Démocrates. De son côté, le Pew Research, dans son sondage du novembre, donne des indications assez proches de celles du New York Times : les catholiques auraient voté à 54 % pour les candidats Républicains et à 45 % pour les Démocrates, résultats très proches, là encore, de ceux du corps électoral pris globalement (respectivement : 55 et 43 %). Il n’y a quasiment pas de changement avec les élections de mi-mandat de 2010, les catholiques ayant, cette année-là, voté à 54 % pour les Républicains et à 45 % pour les Républicains. C’est d’ailleurs en 2010 qu’on a constaté un renversement symétrique du vote des catholiques aux États-Unis puisque lors des élections de mi-mandat de 2006, les catholiques votaient à 55 % pour les Démocrates et à 44 % pour les Républicains. Ce renversement constaté en 2010 est donc confirmé en 2014 : il pourrait, notamment, indiquer que le combat pour la défense de la liberté religieuse pour les principes non négociables ont trouvé un écho chez les catholiques et que cela se traduit aussi dans leuts votes.
Malheureusement les Démocrates instrumentalisent le vote catholique via l’accélération de l’immigration sud-américaine.
Les américains cathos ont enfin compris qu’ils ne pouvaient pas faire confiance à Obama qui fait tout pour détruire ce qui a fait la grandeur des usa.Ce président est un désastre pour le monde et j’ai bien peur que cela vire à l’abomination pour les deux années restantes du mandat !!