Il aurait aimé remettre en cause l’institution du mariage, n’ayant pu participer au dernier synode aux côtés de son mentor, le cardinal Kasper. L’archevêque d’Angoulême Claude Dagens a vivement regretté, aujourd’hui, que l’assemblée des évêques de France à Lourdes débatte peu du récent synode extraordinaire sur la famille :
“Cette assemblée a lieu entre deux synodes sur la famille. Or combien de temps allons-nous parler de la vie familiale?” “Dans le premier programme, une séance d’une demi-heure était prévue: j’étais scandalisé.” “Heureusement l’Esprit Saint a agi: on est passé à une heure.” “Une heure pour parler du sujet qui nous accapare tous dans nos esprits!”
“La raison, c’est la crainte que nous nous affrontions. Mais nous avons besoin d’une Eglise qui débat, où les gens puissent confronter leurs points de vue”. “L’attitude de beaucoup d’évêques c’est la prudence, pour ne pas dire la peur”. “Quand aura lieu l’élection? Personne ne l’a dit. Pourquoi? Pas de vague”.
L’académicien, déjà en campagne, fait référence au vote de la CEF qui doit désigner les évêques qui se rendront à Rome pour le synode ordinaire sur la famille en octobre 2015.
Pour lui, “cette assemblée est sympathique”, mais “manque d’un fil conducteur”: “Il n’y a pas de méthode, je le regrette énormément”.
Et il s’est abrité, comme le cardinal Kasper, derrière le pape François – “dont on parle très peu, j’en suis très étonné” -, lui, “sait agir avec méthode: une route est ouverte, il veut qu’on avance”.
Interrogé sur le discours d’ouverture sur la famille du président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, Mgr Dagens a dit ne pas y avoir entendu
“l’écho de la parole libérée que le pape François a suscitée au synode”.
Mgr Pontier, “un ami”,
“nous a situés dans la critique du gouvernement uniquement. Or on ne peut pas nous réduire à un rapport de force politique. Il y a la société, et les évêques ont une place à y tenir”.
Mgr Dagens a invité à ne pas surévaluer la place des “ultras” parmi les évêques…
“Il y en a entre cinq et dix. Ils sont ardents, savent travailler en réseau, mais ne sont pas très nombreux”.
En fait, il y en a un peu plus… mais comme Mgr Dagens n’a pas la culture du dialogue, il n’en sait fichtre rien. Vivement sa retraite.
maximilienbernard@perepiscopus.org
quelle intervention ! A Angoulême ils ont vraiment de la chance ; ils ont eu Boucheron comme maire, et depuis 1993, ils ont Mgr Dagens comme evêque…
Plus que 7 mois avant la retraite : enfin!
vivement sa retraite qui ne saurait bien heureusement tarder…. limite d’âge bienvenue ! il en aurait dit écrit fait des monstruosités contre son Eglise …. à vouloir être “dans le vent” le vent va l’emporter !
Depuis quand Claude Dagens est-il devenu “archevêque”?
Je doute qu’il le soit d’ailleurs un jour…
Cardinal peut être?…
(Dans l’extrémisme, au Sacré Collège il ferait un excellent successeur pour l’évêque de Mayence, le cardinal Lehmann, qui va bientôt enfin être mis définitivement à la retraite…)
Que peut-on d’ailleurs attendre d’un évêque dont la devise est “Va avance au large” ?
Avec lui on navigue très au large en effet…Très au large de l’Eglise….
demandons à Monseigneur Aillet de venir sur Angoulême faire le ménage.
L’affrontement même à la division, à la haine,on s’en rend compte depuis de nombreuses années surtout dans l’église.
Monseigneur Dagens, il vous reste encore sept mois, je vous en supplie foutez nous la paix, vous avez commis de graves dégâts dans votre diocèse, on n’en peut plus.
Demandons à Monseigneur AILLET de venir sur Angoulême, faire le ménage.
L’affrontement même a la division à la haine, on s’en rend compte depuis de nombreuses années surtout dans l’Eglise. tel est le désir de Monseigneur DAGENS.
Monseigneur DAGENS, il vous reste encore sept mois, je vous en supplie foutez nous la paix ! Vous avez assez commis de graves dégâts dans votre diocèse, oh non peut plus
Qui est-ce Mgr Dagens ?
Comment a-t-il traité Bachar EL Asad qui a toujours protégé les chrétiens de Syrie (confirmé sur place par les volontaires humanitaires de l’Association PointsCoeur )
Quelles sont ces intentions sur le Synode …?
Pourquoi se cache-t-il derrière un habit civil ??? je ne comprends pas
Béné
Hélas, l’académicien-évêque n’en est pas encore à la retraite….
Il faut encore craindre de sa part des morsures et du venin.
Addendum :
Mais sa cravate est toujours séduisante.
Cet homme est fou (je suis de son diocèse et je pèse mes mots).
Son diocèse est sinistré, ses églises se vident, il n’y a pas de séminaristes en formation (ou si peu) mais il plastronne son auto-suffisance, très heureux quand on lui tend un micro ou quand on lui ouvre les colonnes d’une certaine presse.
Qu’a donc fait de mal l’Académie Française pour s’encombrer de ce pseudo intellectuel de fête foraine.
Au 17eme siècle, on débattait de la grâce divine, du meilleur moyen de faire son salut, maintenant, on est loin de ces questions, il faut débattre de l’adaptation au monde, monde de divorcés et d’homosexuels;_ autrefois on levait la tête, maintenant on la baisse_, mais ces problèmes appartiennent au monde occidental; le reste du monde s’y adaptera aussi
Le Père Dagens, pourrait-il expliquer clairement son point de vue?
Se réalise le message de La Salette (le 2° secret mentionné quasiment nulle part: “Rome perdra la foi etc…) … Pourquoi ces évêques nous feraient-ils plus peur que le virus Ebola ? Nous avons une relation directe avec Dieu que diable, et personne ne peut interférer… ni interdire de recevoir les sacrements comme il se doit. Ces serpents ont besoin de nos prières.
“Qui suis-je pour les juger ?” Mais voyons, je suis un chrétien qui connaît le catéchisme qui sait ce qui est conforme à l’Evangile et ce qui ne l’est pas…. Alors, c’est CELA que je juge: si c’est juste ou si on dévie et non pas la responsabilité d’une personne qui est de la compétence de Dieu.. Je comprends d’ailleurs très bien qu’un évêque ne sache plus très bien son catéchisme, puisqu’il y a maintenant près de deux générations qu’ils l’ont interdit et supprimé pour nos enfants. Maintenant on met la parole de Dieu aux voix… Ce seront ceux qui auront la majorité, comme lors de Vatican II qui l’emporteront. Elle n’est pas belle notre Eglise démocratique ?
Heureusement qu’on est bien en cordée…. en sécurité avec le chapelet !
Faire comme ceux à qui on doit toutes les victoires … qu’ils arROSERENT avec le Rosaire…
Ces mots répétitifs, c’est mnémotechnique.
A propos du post de Gilberte
Au XVIIe siècle on débattait de la grâce divine, certes ; mais les questions morales (divorcés, homosexuels…) sont tout aussi élevées puisqu’elles concernent le salut éternel. Si l’on croit que la communion eucharistique nous unit au Christ, il est juste que l’Eglise se demande à qui Jésus refuse son amitié. Les adultères et les homosexuels n’entreront pas dans le Royaume de Dieu, nous dit Saint Paul. Faut-il donc que tous les divorcés remariés et tous les homosexuels renoncent à la sexualité ? Est-il vrai qu’ils en recevraient nécessairement la force et que s’ils disent ne pas l’avoir, c’est qu’ils n’ont pas eu le courage de la demander ?
Je ne sympathise guère avec le libéralisme quand il s’agit de donner à l’Eglise une image plus attrayante au “monde d’aujourd’hui”. Mais là, nous ne sommes pas dans des considérations publicitaires. Exiger à quelqu’un la continence parfaite, c’est lui demander, au nom de Dieu, un héroïsme qui n’est pas pour le commun des hommes. Même Saint Paul, qui est rigoriste, admet que tous n’ont pas la grâce du célibat. C’est comme le martyre : il est admirable de l’affronter, mais il est excusable de s’y dérober. Il pourrait même être téméraire de ne pas s’y dérober : mieux vaut fuir devant la persécution que l’affronter et apostasier devant des tortionnaires. Il y a peut-être de même une imprudence pastorale à ne donner à un pénitent que le choix entre la chasteté et l’Enfer. Car si les deux options lui semblent également inacceptables, il risque fort de choisir une troisième voie, qui est d’envoyer balader l’Eglise et les scrupules religieux !
La mortification (la répression) du besoin sexuel peut faire l’objet d’un conseil – et l’on parle en effet du voeu de chasteté comme d’un “conseil évangélique” ; mais est-il possible d’en faire l’objet d’un commandement ? On demande plus à celui qui a reçu plus. Mais il n’est pas évident que reçoive plus celui à qui il est plus demandé. L’existence d’une grâce adjuvante pour accomplir un ordre que l’on croit être de Dieu est, en fin de compte, aussi douteuse que peut l’être l’origine divine de cet ordre.
En plus bref et plus clair : attention à ne pas utiliser Dieu pour faire passer des normes morales qui étranglent les âmes, comme le faisait, selon Saint Paul, l’ancienne loi des Juifs.
merci : votre commentaire est clair et constructif ! puissent tous les prêtres tenir semblable raisonnement et discours, où charité ne veut pas dire permissivité, où loi n’est pas synonime de rigorisme
A Cassianus
Autrefois, les gens mariés n’étaient pas tous des gens fidèles, loin de là, le roi avait des maîtresses ce qui ne gênait personne, mais les liens du mariage ne se rompaient pas; même V Hugo qui vivait hors de l’Eglise et voyait Juliette Drouet régulièrement exigeait de sa femme qui avait aussi son extra, de rester au foyer et de former une famille avec ses enfants, il l’a écrit: ceci n’était pas du conformisme . De tout temps, la société s’est constituée en familles, et les besoins sexuels irrépressibles des impulsifs ne constituaient pas une cause de rupture de mariage; Liz Taylor s’est mariée 7 fois il y a vraisemblablement 6 mariages de trop, on peut aller aussi jusqu’à 10