Le diocèse de Fréjus-Toulon a mis en ligne le document de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, approuvé par le Souverain Pontife François le 7 juin 2014. Cette lettre circulaire sur la signification rituelle du don de la paix est signée par le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, Préfet émérite de cette Congrégation, et contresignée par l’Archevêque Secrétaire, Arthur Roche.
L’osculatoire, du latin osculum (le baiser), plus communément appelé baiser de paix, instrument de paix ou Agnus Dei, est un objet utilisé de manière facultative dans la liturgie catholique. Il s’agit d’un objet de petite taille – une vingtaine de centimètres – en matériau noble (ivoire, métal, bois, etc.), dont la forme, variable, comporte généralement une base rectiligne qui permette de le faire tenir debout en l’appuyant sur une poignée, fixée au dos, destinée à en faciliter la préhension. Sur le recto de l’objet figure une représentation religieuse qui rappelle le sens du rite et l’origine de la paix qu’il transmet ; le plus souvent il s’agit du Christ en croix, de l’Agneau de Dieu, du Sacré-Cœur de Jésus ou encore d’une représentation de la Nativité. Le prêtre l’embrasse, puis le diacre, enfin le sous-diacre qui va le présenter aux fidèles selon des modalités liturgiques qui varient en fonction des lieux, du type de célébration et des coutumes. Cet instrument, apparu au Moyen Âge, permet ainsi aux fidèles de transmettre le baiser de paix sans contact physique direct – parfois ambigu – et en rappelant le sens religieux du geste accompli. L’instrument de paix est présenté au prêtre par le servant ou le diacre.
Voici le document de Rome :
Bonne initiative que de mettre ce document en avant. Il est en effet étonnant qu’il n’apparaissent pas plus sur les sites diocésains.. Pour information, il était aussi disponible sur cette page depuis août dernier : http://www.ar-gedour-mag.com/archive/2014/08/01/liturgie-a-propos-du-geste-de-paix-5421317.html
Merci pour cette communication. Dans ma paroisse, notre nouveau curé va jusqu’au fond de l’église pour serrer les mains ; des fidèles se déplacent pour se congratuler dans un joyeux brouhaha ! Un geste calme et réfléchi se transforme en foire.
D’autre part, il est de bon ton actuellement de discuter dans l’église, en attendant la messe, comme sur le marché ! Aucun moment de recueillement tout au long de la messe, même après la communion … sans parler des gestes festifs car notre curé est oriental (converti de l’Islam). Je regrette beaucoup notre ancien berger des Béatitudes …
Cordialement, MA
N’assistons nous pas, dans la plus grande imprudence à la PROSTESTANTISATION de la Foi Catholique ? Par un relâchement des fidèles et des Clercs pour trop incrustés dans le MONDE (DEMON).
C’est bien ici la pensée des ennemis de la Sainte Eglise. Les Clercs qui prônent la soumission totale à la république en sont certainement les plus coupables, par omission ou manque de discernement pour la plus part. Détruire la Sainte Eglise, dans sa doctrine même, voilà donc le plan le plus fumeux, dont 1789 aura été le fer de lance. Ce qu’ils ont oubliés c’est la “non compromission” d’un petit nombre, c’est certain. Mais ce petit nombre existe et ne fait que croître. Il est de notre devoir de ne pas Céder, de résister et d’affirmer Notre Fidélité et notre attachement à la TRES SAINTE TRINITE Père, Fils et Esprit Saint. Il ne peut exister de CONSENSUS que dans la VERITE, car la VERITE EST le seul Consensus possible, le combat est Spirituel dans son intensité et sa violence.
Par la proclamation et la confession du CREDO !!!! Satan fuit dés lors qu’il est chanté ou prié (le Credo). A ce sujet je vous laisse vous imprégner de celui de Saint Bruno ………
1. Je crois fermement au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit : le Père non engendré, le Fils seul engendré, le Saint-Esprit procédant de l’un et de l’autre ; et je crois que ces trois Personnes sont un seul Dieu.
2. Je crois que ce même Fils de Dieu a été conçu du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Marie.
Je crois que la Vierge était très chaste avant l’enfantement, qu’elle est demeurée vierge dans l’enfantement et l´est restée éternellement par la suite.
Je crois que ce même Fils de Dieu a été conçu parmi les hommes comme un homme véritable, sans péché.
Je crois que ce même Fils de Dieu a été victime de la haine des Juifs 3, et qu´après avoir été injustement fait prisonnier, íl a été couvert de crachats et d´insultes et flagellé ; qu’il est mort, a été enseveli et qu’il est descendu aux enfers pour en libérer les siens qui s’y trouvaient captifs; qu’il est descendu (des Cieux) pour notre rédemption, est ressuscité et est remonté aux Cieux d’où il viendra juger les vivants et les morts.
3. Je crois aux Sacrements en lesquels croit l’Église catholique et qu´elle vénère ; je crois particulièrement que ce qui est consacré sur l’autel est le vrai Corps, la vraie Chair et le vrai Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, que nous recevons pour la rémission de nos péchés, dans l´espérance du salut éternel.
Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle. Amen.
4. Je confesse et je crois en la sainte et ineffable Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit, qui est un seul Dieu par nature, d’une seule substance, d’une seule nature, d’une seule majesté et puissance.
Nous professons que le Père n’a été ni engendré ni créé, mais qu’il est inengendré. Le Père lui-même ne tire son origine de personne.
De Lui, le Fils reçoit la naissance et le Saint-Esprit la procession.
Il est donc la source et l´origine de toute la Divinité.
Et le Père, ineffable par essence, a, de sa substance, engendré le Fils ineffablement ; sans engendrer autre chose que ce qu’il est lui-même : Dieu a engendré Dieu, la Lumière a engendré la Lumière.
C’est donc de Lui que découle toute Paternité, au Ciel et sur la terre.
Ainsi soit-il.
In Domino.