C’est sûr que le 1er mariage demeure devant le Seigneur surtout quand quelqu’un souffre d’avoir été abandonné et qu’il y a des enfants. Les enfants du 2nd mariage ne sont pas responsables de la situation et ils doivent en être un peu perturbés. Mais si un mari ou une épouse s’est montré méchant, invivable, violent, pervers narcissique, comme on dit maintenant, il est compréhensible que l’autre s’en aille pour se protéger et parfois protéger les enfants aussi.
Le cas dont vous parlez est mentionné par le Catéchisme de l’Église Catholique:
1649 Il existe cependant des situations où la cohabitation matrimoniale devient pratiquement impossible pour des raisons très diverses. En de tels cas, l’Église admet la séparation physique des époux et la fin de la cohabitation. Les époux ne cessent pas d’être mari et femme devant Dieu ; ils ne sont pas libres de contracter une nouvelle union. En cette situation difficile, la solution la meilleure serait, si possible, la réconciliation. La communauté chrétienne est appelée à aider ces personnes à vivre chrétiennement leur situation, dans la fidélité au lien de leur mariage qui reste indissoluble (cf. FC 83 ; ⇒ CIC, can. 1151-1155).
La séparation est donc admise par l’Église, car dans certains cas cela devient malheureusement une question de survie. En revanche, il n’est pas là question de divorce, ni de remariage, le mariage contracté avec le conjoint dont on se sépare étant indissoluble.
ce commentaire de Mgr Barbarin me semble logique et clair et personnellement je lui en suis reconnaissante.
bien sûr trop de légalisme tue la loi, mais il faut bien des limites à la permissivité !
j’espère que les conclusions de ce synode, l’an prochain, et grâce au pape François à qui le mot de la fin revient, apporteront des solutions concrètes aux problèmes de notre société sans repaires.
Lire “La douleur de Christiane”
Elle avance d’excellents arguments:
Un criminel assassin pourra se confesser et communier dans sa prison.
Une femme divorcée remariée, parfois victime de son premier mari ne le pourra pas.
Si Jésus revenait maintenant en 2014, qu’en penserait il ?
Le problème avec vous, les catholiques intransigeants, c’est que vous êtes trop sûr d’avoir raison…..
Je ne serai probablement pas publié, comme d’habitude, mais au moins quelqu’un m’aura lu, puissent ces lignes le ou la faire réfléchir.
oui le problème est immense et c’est pour ça que le synode l’aborde… partout il y a des gens qui souffrent, mais transgresser les règles n’arrange rien, et la souffrance vient souvent du péché … les premiers chrétiens se distinguaient des autres (au point d’exciter leur jalousie et de les conduire au supplice) par la pureté de leurs moeurs qui contrastait avec l’ambiance de l’époque (voir la lettre à diognete) …. mais à tout péché miséricorde ! le Seigneur accorde à tous son secours et surtout aux pauvres, mais aussi et même aux intransigeants à condition qu’ils se convertissent et reconnaissent leur péché….
Merci de dire que, lorsque l’on est divorcé, nous sommes exclus de la communion mais aussi du sacrement de réconciliation….Peu en parle au sein de l’Eglise, même dans ce synode….Double peine pour nous…
J’ai rencontré Jésus au cours d’un divorce très difficile, Il m’aime malgré cela mais les intransigeants qui pensent détenir la vérité, les zélés, comme dit le Pape, sont très loin de la réalité d’aujourd’hui et de l’Amour du Christ face aux détresses actuelles …
Les premiers seront les derniers….
Je leur laisse leur communion ( + ou – licite…) et vis profondément ma bénédiction dans mon cœur à cœur avec Jésus et mon témoignage au sein de ma paroisse…
Quand à la confession….J’attends + de clarté sur le sujet…Selon les prêtres plusieurs attitudes….
Le fait d’être divorcé ne vous exclue absolument pas de la communion, pas plus qu’il ne vous exclue du sacrement de réconciliation. Celui ou celle qui vous a fait croire cela vous a induit en erreur, volontairement ou non (mais ça c’est une autre histoire). L’Eglise reconnaît qu’il existe des situations dans lesquelles la séparation est inévitable (cf. article 1649 du Catéchisme de l’Eglise Catholique que j’ai cité plus haut dans un autre commentaire), et bien qu’un divorce soit dommageable, les gens n’ont malheureusement pas toujours d’autre choix.
Ce qui peut vous placer dans un état “impropre” à recevoir la communion serait que vous vous remariiez, car, si l’on reprend les paroles de Jésus:
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mc 10, 9).
« Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre, commet l’adultère à son égard » (Mc 10, 11).
vous seriez donc en état “d’adultère public”, ce qui vous coupe malheureusement de la possibilité d’accéder à la Sainte Communion, à moins de demander le sacrement de réconciliation, ce dernier n’étant valide que si vous vous repentez sincèrement de votre péché et prenez l’engagement de vous y soustraire (ce qui signifie de vivre en frère et sœur avec votre “2e femme”).
Voilà ce qui l’en est. Peut-être ces points vous avaient-ils été mal expliqués. En tout cas, si vous n’êtes “que” divorcé, ne vous privez surtout pas de confession ni de communion, j’ignore pourquoi on vous a fait croire que vous n’y aviez pas accès, puisque c’est faux.
Pour le reste, même si les “intransigeants” comme vous dites, peuvent parfois manquer de tact, ils ne font que transmettre le message du Christ, et n’ont pas le pouvoir de modifier ce dernier en fonction des desiderata des uns et des autres. Ils ne “détiennent” pas la vérité mais la diffusent, cette vérité ne venant pas d’eux mais d’en haut. Le message du Christ est le même pour tous, personne n’est au-dessus ni en-dessous des autres en la matière, et faire croire le contraire est une chose grave. Ce qu’ils disent peut ne pas vous plaire, il n’en demeure pas moins qu’il est pleinement légitime qu’ils le transmettent. Mais je vous concède volontiers que la forme laisse parfois à désirer, un défaut que notre Pape avait relevé.
apobrod
non, les divorcés ne sont pas exclus de la communion ni du sacrement de réconciliation. Par contre, les “remariés”, qui sont en fait adultères par rapport à leur première union, en sont exclus.
Je sais qu’il est très difficile de vivre un célibat non choisit, et que, après un divorce, renoncer à se remarier, donc rester “célibataire”, demande une forme d’héroïsme dont notre société se moque, mais c’est la voie conseillée par l’Église.
La difficulté vient de cette parole de Jésus ;”celui qui renvoie sa femme lui fait commettre un adultère si elle se remarie. De même, celle qui renvoie son mari lui fait commettre un adultère s’il se remarie”. Au passage, vous remarquerez que c’est celui ou celle qui renvoie son conjoint qui est responsable de l’adultère commis par l’autre (il/elle lui fait commettre un adultère), il n’en demeure pas moins que c’est un adultère.
Je n’ai pas de réponse à cette situation, mais je connais des célibataires qui n’ont pas choisit le célibat, des divorcés et aussi des veuves, qui restent sans se remarier, et qui apparemment sont heureux malgré les difficultés financières car leur solitude n’est qu’apparente, ils ont su garder un réseau d’amis. Je ne connais pas leur vie de prière, mais beaucoup vont à l’église et il est probable que cela les aide aussi.
Au livre que vous citez, je répondrais tout simplement par un autre : “Un de perdu… Dieu de retrouvé” de Marie-Claire GERMAIN :
Témoignage émouvant et sincère d’une épouse divorcée qui a choisi la fidélité à son mariage. L’auteur nous raconte son parcours : la douleur de la séparation, les pressions de l’entourage pour « refaire » sa vie et enfin, la plongée dans l’amour de Dieu qui donne la grâce de pardonner et de rester fidèle.
Dans ce livre, Marie-Claire Germain évoque son histoire avec pudeur. Elle parle du cheminement de ceux et de celles qui ont décidé de rester fidèles au conjoint dont ils sont séparés.
Sans cacher sa souffrance, elle montre combien cette fidélité, humainement incompréhensible, manifeste la présence de Dieu au cœur du mariage.
Extrait :
“Le divorce est une plaie, le mariage chrétien une force.
À aucun instant depuis toutes ces années, je n’ai regretté d’avoir été mariée, de l’avoir été à celui que j’ai choisi
une fois pour toutes en renonçant à tous les autres, et pour toujours… et pourtant ma vie a sa croix.”
Les témoignages de divorcés-remariés, parfois à fleur de peau et donc très revendicatifs, occupent actuellement le devant de la scène. Leur situation touche, émeut, souvent à raison. Cependant, le message du Christ n’est pas à géométrie variable, le témoignage de ces personnes divorcées restées fidèles, que l’on a tendance à passer sous silence, est là pour rappeler cette vérité. L’exemple de ces personnes nous manifeste que cette voie, exigeante certes, est néanmoins possible, avec l’aide du Christ, et permet de se rapprocher de Lui.
je confirme il connais très bien les écritures ça on ne peu pas lui reprocher mais connaître les prêtres qu’ils à mis comme curé durant dix par ce qu’il est mort ou ça serais plus , alors qu’il savais qu’il avais un suicide sur la conscience ( ce prêtre ) , le sachant il ne là pas démis de sa fonction . pas bon évêche du tout pas proche des gens du tout à part riches .
Votre commentaire est quasi incompréhensible, et fleure bon les ragots. Si vous avez des reproches à formuler envers cet évêque, et des preuves pour les étayer, montez un dossier et envoyez-le à Rome. Sinon, abstenez-vous de colporter des bruits de couloir, et de grâce ! relisez-vous et activez la correction orthographique…
comme l’âne de Buridan entre un seau d’eau et un picotin d’avoine qui est mort de faim et de soif, quelle décision entre l’acceptation ou le refus des remariages des divorcés; dilemme dirait-on mortel
Il n’y a ici aucun dilemme. Le Christ nous a montré la voie.
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mc 10, 9).
« Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre, commet l’adultère à son égard » (Mc 10, 11).
Un argument souvent lu en faveur de la régularisation de la situation des divorcés-remariés c’est que l’Eglise pardonne leurs crimes aux pires criminels et autant qu’ils en ont commis alors qu’elle est intraitable avec les div-rem.qui sont dans une situation infiniment moins grave.
Il me semble qu’il y a un simple élément qu’on oublie : ces criminels doivent forcément se repentir pour obtenir le pardon de leurs péchés… Or, les div-rem., bien que dans une situation infiniment moins grave, sont quand même dans une situation irrégulière, contraire à l’enseignement du Christ qui a bel et bien dit ” que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni “.
Les Protestants et les Orthodoxes s’acharnent à trouver les meilleurs raisons du monde, au nom de la Miséricorde du Christ Lui-Même, pour contourner ces paroles ! Il n’y a pas à tortiller : c’est l’Eglise Catholique qui est la plus fidèle à l’Evangile, et il faut être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître.
Quant aux divorcés-remariés, il ne faut surtout pas les stigmatiser, bien au contraire, en attendant le jour où ils seront prêts à régulariser leur situation. Il faut aussi avoir une pieuse pensée pour ceux et celles qui sont restés célibataires par fidélité au Christ car ce sont eux et elles qui sont nos modèles dans la foi.
J’ajoute une précision : “…ceux et celles qui sont restés célibataires…” c’est-à-dire ceux et celles qui ont été abandonnés, trahis, par leur conjoint(e).
Dj, votre raisonnement serait juste si la communion était en soi une faveur toujours bénéfique.
Or, une communion sacrilège ne fait pas de bien à la personne qui la reçoit.
Le pervers narcissique qui affiche un repentir de façade en prison et qui communie n’en tirera aucun bénéfice spirituel, au contraire.
ça n’est pas un “cadeau” de laisser les gens qui vivent dans le péché communier. La communion n’est pas ailleurs pas la seule chose qui fait la vie chrétienne, et l’habitude récente de la communion fréquente est détestable. De même qu’il vaut mieux ne pas prendre le volant quand on a bu, il vaut mieux ne pas communier quand on est en état de péché.
@Lebon
Matthieu 19
“Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.”
Si on applique ces paroles à la lettre, un homme peut, si sa femme est infidèle, la quitter et en épouser une autre. Il est écrit: “SAUF POUR INFIDÉLITÉ”
Et toujours si on applique ces paroles à la lettre, la femme, elle ne peut pas quittre son époux, Jésus ne parle que de l’homme qui répudie sa femme, pas de la femme qui répudie son mari.
Qu’en pensez vous ?
>
Et toujours dans Matthieu 19:
“Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens.
Jésus dit à ses disciples: Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu”
>
Mon problème est le suivant: je peux être considéré comme quelqu’un de riche.
Si j’applique ce qui est prescrit par Jésus, beaucoup de personnes auront de sérieux problèmes.
Comment ferais je pour subvenir aux besoins de ma famille, mes enfants suivent des études supérieures, comment feront ils, devront ils étudier le jour et travailler la nuit pour payer leurs études.
Mon épouse verra son niveau de vie baisser considérablement puisque je deviendrai un mendiant, l’acceptera-t-elle ?
Que deviendrons les employés qui travaillent dans mon entreprise lorsqu’elle sera vendue ?
Probablement pour eux le chômage et tous les malheurs qui l’accompagnent.
>
Cela pour vous montrer qu’il ne faut pas appliquer à la lettre ce qui est écrit dans les Évangiles, ni pour la morale sexuelle, ni pour l’économie !
Tout cela a été écrit il y a 2000 ans, la situation était totalement différente aujourd’hui.
dj
vous avez une mauvaise traduction de la bible. ce n’est pas écrit pas “sauf adultère” mais “sauf union illicite”. Une union illicite, c’est le genre d’union qui fait qu’un mariage est déclaré nul par l’Église. Il semble que cela s’applique aussi aux cas d’incestes.
En tout cas, il serait illogique de prétendre qu’il suffise de commettre un adultère pour avoir le droit de se remarier, comme votre traduction le sous entend !
Kanjo, voici ma référence: Bible de Jérusalem.
> http://www.lexilogos.com/bible/jerusalem_matthieu.htm
>
19.9
Eh bien ! moi je vous dis : Tout homme qui répudie sa femme, hormis le cas de”prostitution”, l’expose à l’adultère ; et quiconque épouse une répudiée, commet un adultère.
>
Le problème est que tout ceci a été écrit il y a plus de 2000 ans et que les interprètations sont différentes selon les traducteurs, comment êtes vous sûr dans ce cas de détenir la VÉRITÉ ?
>
Nous pouvons continuer à discuter (hors sujet)
>
20,1
“Car il en va du Royaume des Cieux comme d’un propriétaire qui sortit au point du jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
>
20,2
Il convint avec les ouvriers d’un denier pour la journée et les envoya à sa vigne.
>
20,3
Sorti vers la troisième heure, il en vit d’autres qui se tenaient, désœuvrés, sur la place,
>
Tout cela ressemble à une embauche illégale, si j’applique cela pour mon entreprise, je serai condamné pour embauche illicite……:-) :-)
La Bible de Jérusalem est effectivement une traduction admise, cependant le passage que vous citez comporte une note en bas de page, qui n’apparaît pas sur le site Lexilogos. Il faut feuilleter la Bible papier pour la voir. La voici :
Étant donné la forme absolue des parallèles avec Marc (Mc 10, 11 : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère »), Luc (Lc 16, 18 : « Tout homme qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère ») et Paul (1 Co 7, 10 : « au cas où elle s’en séparerait, qu’elle ne se remarie pas ou qu’elle se réconcilie avec son mari »), il est peu vraisemblable que tous trois aient supprimé une clause restrictive de Jésus, et plus probable qu’un des derniers rédacteurs du premier évangile l’ait ajoutée pour répondre a une certaine problématique rabbinique (discussion entre Hillel et Shammaï sur les motifs légitimant le divorce), évoquée d’ailleurs par son contexte : « Des Pharisiens s’approchèrent de lui et lui dirent, pour le mettre à l’épreuve : « Est-il permis de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? » (Mt 19, 3), qui pouvait préoccuper le milieu judéo-chrétien pour lequel il écrivait. On aurait donc ici une décision ecclésiastique de portée locale et temporaire comme fut celle du Décret de Jérusalem concernant la région d’Antioche (Ac 15, 23-29). Le sens de « porneia » oriente la recherche dans la même direction. Certains veulent y voir la « fornication dans le mariage », c’est-à-dire l’adultère, et trouvent ici la permission de divorcer en pareil cas ; ainsi les Églises orthodoxes et protestantes. Mais en ce sens on aurait attendu un autre terme « moicheia ». Au contraire « porneia », dans le contexte, paraît avoir le sens technique de la « zenût » ou « prostitution » des écrits rabbiniques, dite de toute union rendue incestueuse par un degré de parenté interdit selon la Loi (Lv 18). De telles unions, contractées légalement entre païens ou tolérées par les Juifs eux-mêmes chez les prosélytes, ont dû faire difficulté quand ces gens se convertissaient, dans des milieux judéo-chrétiens légalistes comme celui de Matthieu : d’où la consigne de rompre de telles unions irrégulières qui n’étaient en somme que de faux mariages.
Une autre solution envisage que la licence accordée par la clause restrictive ne soit pas celle du divorce, mais de la « séparation sans remariage ». Une telle institution était inconnue du Judaïsme, mais les exigences de Jésus ont entraîné plus d’une solution nouvelle, et celle-ci est déjà clairement supposée par Paul en 1 Co 7, 10-11 : « Quant aux personnes mariées, voici ce que je prescris, non pas moi, mais le Seigneur : que la femme ne se sépare pas de son mari – au cas où elle s’en séparerait, qu’elle ne se remarie pas ou qu’elle se réconcilie avec son mari – et que le mari ne répudie pas sa femme ».
Certaines traductions de la Bible ne sont pas admises tout simplement parce qu’elles s’éloignent du texte d’origine (volontairement ou non) ou comportent des erreurs (volontaires ou non). C’est la cas de la Bible des Témoins de Jéhova.
Pour répondre à votre question, nous sommes sûrs que nos versions détiennent la vérité, tout simplement parce qu’elle ont obtenu l’imprimatur du Saint Siège. Mais il est vrai que les Témoins de Jéhova ou les Protestants auront une opinion différente sur le sujet (ils ont tord).
Et non, encore une fois, les Évangiles n’ont pas de date de péremption (cf. un de mes autres messages, plus bas).
Les paraboles sont allégoriques. Jésus enseignait à ses disciples via des images et des symboles, pour leur permettre d’appréhender certaines notions compliquées plus facilement (un très bon pédagogue en somme). Vos analyses littérales de la parabole de l’homme riche et des ouvriers de la vigne sont donc erronées. Le parcours Alpha vous l’expliquera.
J’allais répondre à votre paragraphe sur le verset de saint Matthieu, mais je constate que kanjo l’a fait avant moi, et a exposé ce que je comptais dire.
En effet, toutes les traduction de la Bible ne sont pas admises.
Quant à votre analyse très littérale de la parabole de l’homme riche, et votre conclusion un brin naïve sur ce qu’elle signifie, elles révèlent malheureusement un manque de formation religieuse de votre part (ne voyez rien de condescendant dans ma remarque, tout le monde, catholique ou non, réagit comme vous à la première lecture de ce verset, ce fut mon cas également), je ne puis donc que vous conseiller, si cela vous intéresse, de vous inscrire à un parcours Alpha (ou tout autre parcours catéchiste vers lequel votre curé pourra vous aiguiller). Vous y découvrirez que la parabole de l’homme riche a un sens bien différent de celui que vous décrivez. Et vous apprendrez également que les Évangiles n’ont pas de date de péremption, qu’elles sont intemporelles et applicables à toutes les époques. Le message du Christ est offert à tous les siècles, encore faut-il savoir le lire.
@Achille:
Pour la parabole de l’homme riche, ce qui est écrit est clair et si je fais réellement ce qui est écrit, si je vends mes biens pour les donner aux pauvres, je vais créer de nouveaux pauvres…..
Après vous me dites qu’il ne faut pas donner un sens littéral à ce qui est écrit….le sens serait donc caché, il y aurait un double sens ?
Je vais en parler au Prêtre de ma paroisse qui saura peut-être me l’expliquer.
Pour la traduction de la Bible, j’ai cité la bible de Jérusalem, cette traduction est-elle pour vous correcte ?
Et si elle est correcte, il est bien écrit: “hormis le cas de »prostitution », quel sens donner vous à ces mots. Est-ce comme pour l’homme riche, existe-t-il un double sens, un sens caché ?
Difficile dans ces conditions de lire la Bible s’il faut à chaque ligne donner un sens différent de ce qui est écrit !
Nous sommes donc face à deux problèmes, le premier est la traduction qui peut être différente selon les traducteurs, le second est l’interprètation de la Parole qui peut aussi différer selon ceux qui la lisent.
Le problème est vous basez toutes vos actions, toute la conduite de votre vie sur cette Parole…
Est-ce bien raisonnable ?
@ Achille,
Nous divergeons ici du commentaire du texte de Barbarin mais la discussion est intéressante et mérite d’être poursuivie.
Mon texte de 16:39 a été écrit sans avoir eu connaissance de votre réponse de 14:48
Je réponds ici à celle-ci.
Vous évoquez des notes en bas de page, par qui ont-elle été écrite ? En tous cas pas par Matthieu. Comment être sûr que ces notes reflètent bien ce que Jésus a voulu dire ?
Les parallèles sont un argument solide mais pas définif, ce n’est pas parceque les autres évangiles n’en parlent pas que cela n’a pas été prononcé par Jésus. Nous sommes en présence de témoignages par nature imparfaits.
Vous écrivez: “il est peu vraisemblable que tous trois aient supprimé une clause restrictive de Jésus” peu vraisemblagle mais cependant possible…
De même vous dites “Plus probable” et aussi “On aurait donc ici une décision ecclésiastique de portée locale” au conditionnel…
Il est écrit ensuite: “De telles unions,…. ont dû faire difficulté…..”
Aucune certitude dans tout cela.
La difficulté est que vous semblez à certains moments lire la Bible à la lettre et à d’autres moments en prenant beaucoup de recul, ce qui est plutôt déroutant et pour moi illogique.
Merci de m’avoir indiqué les parcours Alpha http://www.classic.parcoursalpha.fr/Le-parcours-Alpha-c-est-quoi.html
Je ne connaissais pas et vais voir cela de plus près.
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
@dj Je réponds à vos deux commentaires du 31 octobre.
« Le problème est vous basez toutes vos actions, toute la conduite de votre vie sur cette Parole…
Est-ce bien raisonnable ? »
Oui. Car c’est la parole de Dieu transmise aux hommes. Ne pas la suivre, voilà ce qui serait bien peu raisonnable.
La lecture de la Bible peut être ardue, c’est pourquoi il est bon de ne pas s’y lancer seul. Notre foi est une foi de communion, de rassemblement. Nous progressons les uns grâce aux autres, et grâce à l’Église. Et nous avons donc besoin les uns des autres au sein de l’Église pour ne pas nous égarer (Mt 18,20 : Car là où deux ou trois sont assemblés en Mon nom, Je suis au milieu d’eux.).
Benoît XVI a dit à l’occasion des JMJ de Madrid en 2011, lors de la célébration eucharistique de clôture (Aérodrome de Cuatro Vientos) :
« Chers jeunes, permettez-moi, en tant Successeur de Pierre, de vous inviter à renforcer cette foi qui nous a été transmise depuis les Apôtres, à mettre le Christ, le Fils de Dieu, au centre de votre vie. Mais permettez-moi aussi de vous rappeler que suivre Jésus dans la foi c’est marcher avec Lui dans la communion de l’Église. On ne peut pas suivre Jésus en solitaire. Celui qui cède à la tentation de marcher « à son propre compte » ou de vivre la foi selon la mentalité individualiste qui prédomine dans la société, court le risque de ne jamais rencontrer Jésus Christ, ou de finir par suivre une image fausse de Lui. »
Lire la Bible seul dans son coin sans guide ni explication peut donc conduire à des incompréhensions, des erreurs, et parfois de bien mauvaises conclusions… Vos analyses des paraboles en question en sont la preuve.
Les notes en bas de page à présent. Ce sont des notes de traduction. Elles fournissent une mise en contexte socio-historique, des explications sur des allusions obscures et des précisions géographiques dont le but est de parvenir à comprendre le texte biblique dans toute sa subtilité. Pour plus d’informations à ce sujet, voir l’Alliance Biblique Française.
L’auteur ? Traducteurs et théologiens assignés à la tâche, brefs, des personnes faisant autorité, dont la nomination, la formation et le travail confèrent toute légitimité à fournir des explications sur des passages bibliques que l’homme d’aujourd’hui pourrait avoir du mal à comprendre.
Les notes en bas de page du passage dont nous parlons sont l’intégralité du paragraphe compris entre « Étant donné la forme absolue » et « que le mari ne répudie pas sa femme » de mon commentaire précédent. Je vous avais tout copié-collé en un bloc. Vous réfutez certains passages comme si c’est moi qui les avais écrits, aussi je vous invite à relire les passages en question en ayant cette fois à l’esprit qu’ils ne sont pas de moi.
À titre de conclusion toutefois sur ce sujet : La Bible de Jérusalem ayant obtenu l’imprimatur du Saint Siège, tout ce qu’elle contient est juste, y compris ses notes en bas de page.
« La difficulté est que vous semblez à certains moments lire la Bible à la lettre et à d’autres moments en prenant beaucoup de recul, ce qui est plutôt déroutant et pour moi illogique. »
Le parcours Alpha dissipera ces incompréhensions.
Je sais pas si le dieu des surprises prépare son fameux gros coup, mais on dirait que ça souffle de la néo-réforme-bis à Rome et épiscopats:
c’est plutôt Dieu pris en otage d’une “église des surprises”, ça c’est plus sûr.
J’ai pris le train ce matin à Lyon et j’ai achté le Progrès pour lire l’article du ce Barbrin.
C’est sûr que le 1er mariage demeure devant le Seigneur surtout quand quelqu’un souffre d’avoir été abandonné et qu’il y a des enfants. Les enfants du 2nd mariage ne sont pas responsables de la situation et ils doivent en être un peu perturbés. Mais si un mari ou une épouse s’est montré méchant, invivable, violent, pervers narcissique, comme on dit maintenant, il est compréhensible que l’autre s’en aille pour se protéger et parfois protéger les enfants aussi.
Le cas dont vous parlez est mentionné par le Catéchisme de l’Église Catholique:
1649 Il existe cependant des situations où la cohabitation matrimoniale devient pratiquement impossible pour des raisons très diverses. En de tels cas, l’Église admet la séparation physique des époux et la fin de la cohabitation. Les époux ne cessent pas d’être mari et femme devant Dieu ; ils ne sont pas libres de contracter une nouvelle union. En cette situation difficile, la solution la meilleure serait, si possible, la réconciliation. La communauté chrétienne est appelée à aider ces personnes à vivre chrétiennement leur situation, dans la fidélité au lien de leur mariage qui reste indissoluble (cf. FC 83 ; ⇒ CIC, can. 1151-1155).
La séparation est donc admise par l’Église, car dans certains cas cela devient malheureusement une question de survie. En revanche, il n’est pas là question de divorce, ni de remariage, le mariage contracté avec le conjoint dont on se sépare étant indissoluble.
ce commentaire de Mgr Barbarin me semble logique et clair et personnellement je lui en suis reconnaissante.
bien sûr trop de légalisme tue la loi, mais il faut bien des limites à la permissivité !
j’espère que les conclusions de ce synode, l’an prochain, et grâce au pape François à qui le mot de la fin revient, apporteront des solutions concrètes aux problèmes de notre société sans repaires.
Lire “La douleur de Christiane”
Elle avance d’excellents arguments:
Un criminel assassin pourra se confesser et communier dans sa prison.
Une femme divorcée remariée, parfois victime de son premier mari ne le pourra pas.
Si Jésus revenait maintenant en 2014, qu’en penserait il ?
Le problème avec vous, les catholiques intransigeants, c’est que vous êtes trop sûr d’avoir raison…..
Je ne serai probablement pas publié, comme d’habitude, mais au moins quelqu’un m’aura lu, puissent ces lignes le ou la faire réfléchir.
oui le problème est immense et c’est pour ça que le synode l’aborde… partout il y a des gens qui souffrent, mais transgresser les règles n’arrange rien, et la souffrance vient souvent du péché … les premiers chrétiens se distinguaient des autres (au point d’exciter leur jalousie et de les conduire au supplice) par la pureté de leurs moeurs qui contrastait avec l’ambiance de l’époque (voir la lettre à diognete) …. mais à tout péché miséricorde ! le Seigneur accorde à tous son secours et surtout aux pauvres, mais aussi et même aux intransigeants à condition qu’ils se convertissent et reconnaissent leur péché….
Merci de dire que, lorsque l’on est divorcé, nous sommes exclus de la communion mais aussi du sacrement de réconciliation….Peu en parle au sein de l’Eglise, même dans ce synode….Double peine pour nous…
J’ai rencontré Jésus au cours d’un divorce très difficile, Il m’aime malgré cela mais les intransigeants qui pensent détenir la vérité, les zélés, comme dit le Pape, sont très loin de la réalité d’aujourd’hui et de l’Amour du Christ face aux détresses actuelles …
Les premiers seront les derniers….
Je leur laisse leur communion ( + ou – licite…) et vis profondément ma bénédiction dans mon cœur à cœur avec Jésus et mon témoignage au sein de ma paroisse…
Quand à la confession….J’attends + de clarté sur le sujet…Selon les prêtres plusieurs attitudes….
Le fait d’être divorcé ne vous exclue absolument pas de la communion, pas plus qu’il ne vous exclue du sacrement de réconciliation. Celui ou celle qui vous a fait croire cela vous a induit en erreur, volontairement ou non (mais ça c’est une autre histoire). L’Eglise reconnaît qu’il existe des situations dans lesquelles la séparation est inévitable (cf. article 1649 du Catéchisme de l’Eglise Catholique que j’ai cité plus haut dans un autre commentaire), et bien qu’un divorce soit dommageable, les gens n’ont malheureusement pas toujours d’autre choix.
Ce qui peut vous placer dans un état “impropre” à recevoir la communion serait que vous vous remariiez, car, si l’on reprend les paroles de Jésus:
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mc 10, 9).
« Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre, commet l’adultère à son égard » (Mc 10, 11).
vous seriez donc en état “d’adultère public”, ce qui vous coupe malheureusement de la possibilité d’accéder à la Sainte Communion, à moins de demander le sacrement de réconciliation, ce dernier n’étant valide que si vous vous repentez sincèrement de votre péché et prenez l’engagement de vous y soustraire (ce qui signifie de vivre en frère et sœur avec votre “2e femme”).
Voilà ce qui l’en est. Peut-être ces points vous avaient-ils été mal expliqués. En tout cas, si vous n’êtes “que” divorcé, ne vous privez surtout pas de confession ni de communion, j’ignore pourquoi on vous a fait croire que vous n’y aviez pas accès, puisque c’est faux.
Pour le reste, même si les “intransigeants” comme vous dites, peuvent parfois manquer de tact, ils ne font que transmettre le message du Christ, et n’ont pas le pouvoir de modifier ce dernier en fonction des desiderata des uns et des autres. Ils ne “détiennent” pas la vérité mais la diffusent, cette vérité ne venant pas d’eux mais d’en haut. Le message du Christ est le même pour tous, personne n’est au-dessus ni en-dessous des autres en la matière, et faire croire le contraire est une chose grave. Ce qu’ils disent peut ne pas vous plaire, il n’en demeure pas moins qu’il est pleinement légitime qu’ils le transmettent. Mais je vous concède volontiers que la forme laisse parfois à désirer, un défaut que notre Pape avait relevé.
apobrod
non, les divorcés ne sont pas exclus de la communion ni du sacrement de réconciliation. Par contre, les “remariés”, qui sont en fait adultères par rapport à leur première union, en sont exclus.
Je sais qu’il est très difficile de vivre un célibat non choisit, et que, après un divorce, renoncer à se remarier, donc rester “célibataire”, demande une forme d’héroïsme dont notre société se moque, mais c’est la voie conseillée par l’Église.
La difficulté vient de cette parole de Jésus ;”celui qui renvoie sa femme lui fait commettre un adultère si elle se remarie. De même, celle qui renvoie son mari lui fait commettre un adultère s’il se remarie”. Au passage, vous remarquerez que c’est celui ou celle qui renvoie son conjoint qui est responsable de l’adultère commis par l’autre (il/elle lui fait commettre un adultère), il n’en demeure pas moins que c’est un adultère.
Je n’ai pas de réponse à cette situation, mais je connais des célibataires qui n’ont pas choisit le célibat, des divorcés et aussi des veuves, qui restent sans se remarier, et qui apparemment sont heureux malgré les difficultés financières car leur solitude n’est qu’apparente, ils ont su garder un réseau d’amis. Je ne connais pas leur vie de prière, mais beaucoup vont à l’église et il est probable que cela les aide aussi.
Au livre que vous citez, je répondrais tout simplement par un autre : “Un de perdu… Dieu de retrouvé” de Marie-Claire GERMAIN :
Témoignage émouvant et sincère d’une épouse divorcée qui a choisi la fidélité à son mariage. L’auteur nous raconte son parcours : la douleur de la séparation, les pressions de l’entourage pour « refaire » sa vie et enfin, la plongée dans l’amour de Dieu qui donne la grâce de pardonner et de rester fidèle.
Dans ce livre, Marie-Claire Germain évoque son histoire avec pudeur. Elle parle du cheminement de ceux et de celles qui ont décidé de rester fidèles au conjoint dont ils sont séparés.
Sans cacher sa souffrance, elle montre combien cette fidélité, humainement incompréhensible, manifeste la présence de Dieu au cœur du mariage.
Extrait :
“Le divorce est une plaie, le mariage chrétien une force.
À aucun instant depuis toutes ces années, je n’ai regretté d’avoir été mariée, de l’avoir été à celui que j’ai choisi
une fois pour toutes en renonçant à tous les autres, et pour toujours… et pourtant ma vie a sa croix.”
Les témoignages de divorcés-remariés, parfois à fleur de peau et donc très revendicatifs, occupent actuellement le devant de la scène. Leur situation touche, émeut, souvent à raison. Cependant, le message du Christ n’est pas à géométrie variable, le témoignage de ces personnes divorcées restées fidèles, que l’on a tendance à passer sous silence, est là pour rappeler cette vérité. L’exemple de ces personnes nous manifeste que cette voie, exigeante certes, est néanmoins possible, avec l’aide du Christ, et permet de se rapprocher de Lui.
je confirme il connais très bien les écritures ça on ne peu pas lui reprocher mais connaître les prêtres qu’ils à mis comme curé durant dix par ce qu’il est mort ou ça serais plus , alors qu’il savais qu’il avais un suicide sur la conscience ( ce prêtre ) , le sachant il ne là pas démis de sa fonction . pas bon évêche du tout pas proche des gens du tout à part riches .
Votre commentaire est quasi incompréhensible, et fleure bon les ragots. Si vous avez des reproches à formuler envers cet évêque, et des preuves pour les étayer, montez un dossier et envoyez-le à Rome. Sinon, abstenez-vous de colporter des bruits de couloir, et de grâce ! relisez-vous et activez la correction orthographique…
comme l’âne de Buridan entre un seau d’eau et un picotin d’avoine qui est mort de faim et de soif, quelle décision entre l’acceptation ou le refus des remariages des divorcés; dilemme dirait-on mortel
Il n’y a ici aucun dilemme. Le Christ nous a montré la voie.
« Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas » (Mc 10, 9).
« Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre, commet l’adultère à son égard » (Mc 10, 11).
– D’appeler “un beau chemin d’amour” ce que font les divorcés “remariés” ne va pas leur apporter d’aide pour sortir du péché.
– “Rien n’est terminé. Tout commence.” – Pas rassurant.
Un argument souvent lu en faveur de la régularisation de la situation des divorcés-remariés c’est que l’Eglise pardonne leurs crimes aux pires criminels et autant qu’ils en ont commis alors qu’elle est intraitable avec les div-rem.qui sont dans une situation infiniment moins grave.
Il me semble qu’il y a un simple élément qu’on oublie : ces criminels doivent forcément se repentir pour obtenir le pardon de leurs péchés… Or, les div-rem., bien que dans une situation infiniment moins grave, sont quand même dans une situation irrégulière, contraire à l’enseignement du Christ qui a bel et bien dit ” que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni “.
Les Protestants et les Orthodoxes s’acharnent à trouver les meilleurs raisons du monde, au nom de la Miséricorde du Christ Lui-Même, pour contourner ces paroles ! Il n’y a pas à tortiller : c’est l’Eglise Catholique qui est la plus fidèle à l’Evangile, et il faut être de mauvaise foi pour ne pas le reconnaître.
Quant aux divorcés-remariés, il ne faut surtout pas les stigmatiser, bien au contraire, en attendant le jour où ils seront prêts à régulariser leur situation. Il faut aussi avoir une pieuse pensée pour ceux et celles qui sont restés célibataires par fidélité au Christ car ce sont eux et elles qui sont nos modèles dans la foi.
J’ajoute une précision : “…ceux et celles qui sont restés célibataires…” c’est-à-dire ceux et celles qui ont été abandonnés, trahis, par leur conjoint(e).
Dj, votre raisonnement serait juste si la communion était en soi une faveur toujours bénéfique.
Or, une communion sacrilège ne fait pas de bien à la personne qui la reçoit.
Le pervers narcissique qui affiche un repentir de façade en prison et qui communie n’en tirera aucun bénéfice spirituel, au contraire.
ça n’est pas un “cadeau” de laisser les gens qui vivent dans le péché communier. La communion n’est pas ailleurs pas la seule chose qui fait la vie chrétienne, et l’habitude récente de la communion fréquente est détestable. De même qu’il vaut mieux ne pas prendre le volant quand on a bu, il vaut mieux ne pas communier quand on est en état de péché.
@Lebon
Matthieu 19
“Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère.”
Si on applique ces paroles à la lettre, un homme peut, si sa femme est infidèle, la quitter et en épouser une autre. Il est écrit: “SAUF POUR INFIDÉLITÉ”
Et toujours si on applique ces paroles à la lettre, la femme, elle ne peut pas quittre son époux, Jésus ne parle que de l’homme qui répudie sa femme, pas de la femme qui répudie son mari.
Qu’en pensez vous ?
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Et toujours dans Matthieu 19:
“Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Après avoir entendu ces paroles, le jeune homme s’en alla tout triste; car il avait de grands biens.
Jésus dit à ses disciples: Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu”
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Mon problème est le suivant: je peux être considéré comme quelqu’un de riche.
Si j’applique ce qui est prescrit par Jésus, beaucoup de personnes auront de sérieux problèmes.
Comment ferais je pour subvenir aux besoins de ma famille, mes enfants suivent des études supérieures, comment feront ils, devront ils étudier le jour et travailler la nuit pour payer leurs études.
Mon épouse verra son niveau de vie baisser considérablement puisque je deviendrai un mendiant, l’acceptera-t-elle ?
Que deviendrons les employés qui travaillent dans mon entreprise lorsqu’elle sera vendue ?
Probablement pour eux le chômage et tous les malheurs qui l’accompagnent.
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Cela pour vous montrer qu’il ne faut pas appliquer à la lettre ce qui est écrit dans les Évangiles, ni pour la morale sexuelle, ni pour l’économie !
Tout cela a été écrit il y a 2000 ans, la situation était totalement différente aujourd’hui.
dj
vous avez une mauvaise traduction de la bible. ce n’est pas écrit pas “sauf adultère” mais “sauf union illicite”. Une union illicite, c’est le genre d’union qui fait qu’un mariage est déclaré nul par l’Église. Il semble que cela s’applique aussi aux cas d’incestes.
En tout cas, il serait illogique de prétendre qu’il suffise de commettre un adultère pour avoir le droit de se remarier, comme votre traduction le sous entend !
Kanjo, voici ma référence: Bible de Jérusalem.
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http://www.lexilogos.com/bible/jerusalem_matthieu.htm
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19.9
Eh bien ! moi je vous dis : Tout homme qui répudie sa femme, hormis le cas de”prostitution”, l’expose à l’adultère ; et quiconque épouse une répudiée, commet un adultère.
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Le problème est que tout ceci a été écrit il y a plus de 2000 ans et que les interprètations sont différentes selon les traducteurs, comment êtes vous sûr dans ce cas de détenir la VÉRITÉ ?
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Nous pouvons continuer à discuter (hors sujet)
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20,1
“Car il en va du Royaume des Cieux comme d’un propriétaire qui sortit au point du jour afin d’embaucher des ouvriers pour sa vigne.
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20,2
Il convint avec les ouvriers d’un denier pour la journée et les envoya à sa vigne.
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20,3
Sorti vers la troisième heure, il en vit d’autres qui se tenaient, désœuvrés, sur la place,
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Tout cela ressemble à une embauche illégale, si j’applique cela pour mon entreprise, je serai condamné pour embauche illicite……:-) :-)
La Bible de Jérusalem est effectivement une traduction admise, cependant le passage que vous citez comporte une note en bas de page, qui n’apparaît pas sur le site Lexilogos. Il faut feuilleter la Bible papier pour la voir. La voici :
Étant donné la forme absolue des parallèles avec Marc (Mc 10, 11 : « Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à son égard ; et si une femme répudie son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère »), Luc (Lc 16, 18 : « Tout homme qui répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et celui qui épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère ») et Paul (1 Co 7, 10 : « au cas où elle s’en séparerait, qu’elle ne se remarie pas ou qu’elle se réconcilie avec son mari »), il est peu vraisemblable que tous trois aient supprimé une clause restrictive de Jésus, et plus probable qu’un des derniers rédacteurs du premier évangile l’ait ajoutée pour répondre a une certaine problématique rabbinique (discussion entre Hillel et Shammaï sur les motifs légitimant le divorce), évoquée d’ailleurs par son contexte : « Des Pharisiens s’approchèrent de lui et lui dirent, pour le mettre à l’épreuve : « Est-il permis de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? » (Mt 19, 3), qui pouvait préoccuper le milieu judéo-chrétien pour lequel il écrivait. On aurait donc ici une décision ecclésiastique de portée locale et temporaire comme fut celle du Décret de Jérusalem concernant la région d’Antioche (Ac 15, 23-29). Le sens de « porneia » oriente la recherche dans la même direction. Certains veulent y voir la « fornication dans le mariage », c’est-à-dire l’adultère, et trouvent ici la permission de divorcer en pareil cas ; ainsi les Églises orthodoxes et protestantes. Mais en ce sens on aurait attendu un autre terme « moicheia ». Au contraire « porneia », dans le contexte, paraît avoir le sens technique de la « zenût » ou « prostitution » des écrits rabbiniques, dite de toute union rendue incestueuse par un degré de parenté interdit selon la Loi (Lv 18). De telles unions, contractées légalement entre païens ou tolérées par les Juifs eux-mêmes chez les prosélytes, ont dû faire difficulté quand ces gens se convertissaient, dans des milieux judéo-chrétiens légalistes comme celui de Matthieu : d’où la consigne de rompre de telles unions irrégulières qui n’étaient en somme que de faux mariages.
Une autre solution envisage que la licence accordée par la clause restrictive ne soit pas celle du divorce, mais de la « séparation sans remariage ». Une telle institution était inconnue du Judaïsme, mais les exigences de Jésus ont entraîné plus d’une solution nouvelle, et celle-ci est déjà clairement supposée par Paul en 1 Co 7, 10-11 : « Quant aux personnes mariées, voici ce que je prescris, non pas moi, mais le Seigneur : que la femme ne se sépare pas de son mari – au cas où elle s’en séparerait, qu’elle ne se remarie pas ou qu’elle se réconcilie avec son mari – et que le mari ne répudie pas sa femme ».
Certaines traductions de la Bible ne sont pas admises tout simplement parce qu’elles s’éloignent du texte d’origine (volontairement ou non) ou comportent des erreurs (volontaires ou non). C’est la cas de la Bible des Témoins de Jéhova.
Pour répondre à votre question, nous sommes sûrs que nos versions détiennent la vérité, tout simplement parce qu’elle ont obtenu l’imprimatur du Saint Siège. Mais il est vrai que les Témoins de Jéhova ou les Protestants auront une opinion différente sur le sujet (ils ont tord).
Et non, encore une fois, les Évangiles n’ont pas de date de péremption (cf. un de mes autres messages, plus bas).
Les paraboles sont allégoriques. Jésus enseignait à ses disciples via des images et des symboles, pour leur permettre d’appréhender certaines notions compliquées plus facilement (un très bon pédagogue en somme). Vos analyses littérales de la parabole de l’homme riche et des ouvriers de la vigne sont donc erronées. Le parcours Alpha vous l’expliquera.
J’allais répondre à votre paragraphe sur le verset de saint Matthieu, mais je constate que kanjo l’a fait avant moi, et a exposé ce que je comptais dire.
En effet, toutes les traduction de la Bible ne sont pas admises.
Quant à votre analyse très littérale de la parabole de l’homme riche, et votre conclusion un brin naïve sur ce qu’elle signifie, elles révèlent malheureusement un manque de formation religieuse de votre part (ne voyez rien de condescendant dans ma remarque, tout le monde, catholique ou non, réagit comme vous à la première lecture de ce verset, ce fut mon cas également), je ne puis donc que vous conseiller, si cela vous intéresse, de vous inscrire à un parcours Alpha (ou tout autre parcours catéchiste vers lequel votre curé pourra vous aiguiller). Vous y découvrirez que la parabole de l’homme riche a un sens bien différent de celui que vous décrivez. Et vous apprendrez également que les Évangiles n’ont pas de date de péremption, qu’elles sont intemporelles et applicables à toutes les époques. Le message du Christ est offert à tous les siècles, encore faut-il savoir le lire.
@Achille:
Pour la parabole de l’homme riche, ce qui est écrit est clair et si je fais réellement ce qui est écrit, si je vends mes biens pour les donner aux pauvres, je vais créer de nouveaux pauvres…..
Après vous me dites qu’il ne faut pas donner un sens littéral à ce qui est écrit….le sens serait donc caché, il y aurait un double sens ?
Je vais en parler au Prêtre de ma paroisse qui saura peut-être me l’expliquer.
Pour la traduction de la Bible, j’ai cité la bible de Jérusalem, cette traduction est-elle pour vous correcte ?
Et si elle est correcte, il est bien écrit: “hormis le cas de »prostitution », quel sens donner vous à ces mots. Est-ce comme pour l’homme riche, existe-t-il un double sens, un sens caché ?
Difficile dans ces conditions de lire la Bible s’il faut à chaque ligne donner un sens différent de ce qui est écrit !
Nous sommes donc face à deux problèmes, le premier est la traduction qui peut être différente selon les traducteurs, le second est l’interprètation de la Parole qui peut aussi différer selon ceux qui la lisent.
Le problème est vous basez toutes vos actions, toute la conduite de votre vie sur cette Parole…
Est-ce bien raisonnable ?
@ Achille,
Nous divergeons ici du commentaire du texte de Barbarin mais la discussion est intéressante et mérite d’être poursuivie.
Mon texte de 16:39 a été écrit sans avoir eu connaissance de votre réponse de 14:48
Je réponds ici à celle-ci.
Vous évoquez des notes en bas de page, par qui ont-elle été écrite ? En tous cas pas par Matthieu. Comment être sûr que ces notes reflètent bien ce que Jésus a voulu dire ?
Les parallèles sont un argument solide mais pas définif, ce n’est pas parceque les autres évangiles n’en parlent pas que cela n’a pas été prononcé par Jésus. Nous sommes en présence de témoignages par nature imparfaits.
Vous écrivez: “il est peu vraisemblable que tous trois aient supprimé une clause restrictive de Jésus” peu vraisemblagle mais cependant possible…
De même vous dites “Plus probable” et aussi “On aurait donc ici une décision ecclésiastique de portée locale” au conditionnel…
Il est écrit ensuite: “De telles unions,…. ont dû faire difficulté…..”
Aucune certitude dans tout cela.
La difficulté est que vous semblez à certains moments lire la Bible à la lettre et à d’autres moments en prenant beaucoup de recul, ce qui est plutôt déroutant et pour moi illogique.
Merci de m’avoir indiqué les parcours Alpha
http://www.classic.parcoursalpha.fr/Le-parcours-Alpha-c-est-quoi.html
Je ne connaissais pas et vais voir cela de plus près.
Merci d’avoir pris le temps de me répondre.
@dj Je réponds à vos deux commentaires du 31 octobre.
« Le problème est vous basez toutes vos actions, toute la conduite de votre vie sur cette Parole…
Est-ce bien raisonnable ? »
Oui. Car c’est la parole de Dieu transmise aux hommes. Ne pas la suivre, voilà ce qui serait bien peu raisonnable.
La lecture de la Bible peut être ardue, c’est pourquoi il est bon de ne pas s’y lancer seul. Notre foi est une foi de communion, de rassemblement. Nous progressons les uns grâce aux autres, et grâce à l’Église. Et nous avons donc besoin les uns des autres au sein de l’Église pour ne pas nous égarer (Mt 18,20 : Car là où deux ou trois sont assemblés en Mon nom, Je suis au milieu d’eux.).
Benoît XVI a dit à l’occasion des JMJ de Madrid en 2011, lors de la célébration eucharistique de clôture (Aérodrome de Cuatro Vientos) :
« Chers jeunes, permettez-moi, en tant Successeur de Pierre, de vous inviter à renforcer cette foi qui nous a été transmise depuis les Apôtres, à mettre le Christ, le Fils de Dieu, au centre de votre vie. Mais permettez-moi aussi de vous rappeler que suivre Jésus dans la foi c’est marcher avec Lui dans la communion de l’Église. On ne peut pas suivre Jésus en solitaire. Celui qui cède à la tentation de marcher « à son propre compte » ou de vivre la foi selon la mentalité individualiste qui prédomine dans la société, court le risque de ne jamais rencontrer Jésus Christ, ou de finir par suivre une image fausse de Lui. »
Lire la Bible seul dans son coin sans guide ni explication peut donc conduire à des incompréhensions, des erreurs, et parfois de bien mauvaises conclusions… Vos analyses des paraboles en question en sont la preuve.
Les notes en bas de page à présent. Ce sont des notes de traduction. Elles fournissent une mise en contexte socio-historique, des explications sur des allusions obscures et des précisions géographiques dont le but est de parvenir à comprendre le texte biblique dans toute sa subtilité. Pour plus d’informations à ce sujet, voir l’Alliance Biblique Française.
L’auteur ? Traducteurs et théologiens assignés à la tâche, brefs, des personnes faisant autorité, dont la nomination, la formation et le travail confèrent toute légitimité à fournir des explications sur des passages bibliques que l’homme d’aujourd’hui pourrait avoir du mal à comprendre.
Les notes en bas de page du passage dont nous parlons sont l’intégralité du paragraphe compris entre « Étant donné la forme absolue » et « que le mari ne répudie pas sa femme » de mon commentaire précédent. Je vous avais tout copié-collé en un bloc. Vous réfutez certains passages comme si c’est moi qui les avais écrits, aussi je vous invite à relire les passages en question en ayant cette fois à l’esprit qu’ils ne sont pas de moi.
À titre de conclusion toutefois sur ce sujet : La Bible de Jérusalem ayant obtenu l’imprimatur du Saint Siège, tout ce qu’elle contient est juste, y compris ses notes en bas de page.
« La difficulté est que vous semblez à certains moments lire la Bible à la lettre et à d’autres moments en prenant beaucoup de recul, ce qui est plutôt déroutant et pour moi illogique. »
Le parcours Alpha dissipera ces incompréhensions.
Bonne journée.
@Achille
Merci pour votre message du 3 novembre !
la communion fréquente, mais comme le disait le curé d’Ars St Jean Marie Vianney : communier vous n’en êtes pas digne, mais vous en avez besoin….
Je sais pas si le dieu des surprises prépare son fameux gros coup, mais on dirait que ça souffle de la néo-réforme-bis à Rome et épiscopats:
c’est plutôt Dieu pris en otage d’une “église des surprises”, ça c’est plus sûr.