Depuis juillet 2009, la cathédrale Saint-Pierre de Rennes a subi une vaste restauration. Une semaine de festivités est organisée du 9 au 16 novembre pour marquer l’achèvement des travaux. En point d’orgue, une cantate spécialement créée pour l’occasion.
Réputée plutôt sombre, la cathédrale de Rennes est aujourd’hui baignée d’une nouvelle lumière. Suite aux longs et patients travaux de nettoyage des décors intérieurs et aux travaux de couverture, l’électricité a été refaite et l’ensemble des lustres ont été restaurés. A la croisée des transepts, la coupole qui domine l’autel a retrouvé son puits de lumière. Des travaux intérieurs sont encore prévus pour remettre en valeur les chapelles des bas-côtés, le trésor…
Pour marquer la fin de cette période de restauration, une semaine d’inauguration est organisée. Une cantate a même été spécialement écrite pour l’édifice et France 3 réalisera une émission en direct de la cathédrale le vendredi 14 novembre.
D’autres projets sont à l’étude pour valoriser ce patrimoine dans les mois qui viennent : un beau livre avec 200 page de photos, en cours de préparation avec des historiens, un projet de film avec des vues aériennes et même une visite virtuelle pour faire partager au plus grand nombre le lieu et ses mystères.
maximilienbernard@perepiscopus.org
« Réputée plutôt sombre, la cathédrale de Rennes est aujourd’hui baignée d’une nouvelle lumière. »
Selon saint Thomas More, une atmosphère de lumière tamisée est bonne pour la prière. D’où la cathédrale de Chartres, grand chef d’œuvre, sombre.
Mais Paul VI décréta que ce goût n’étant pas le sien, il fallait au contraire inonder les autels des églises de lumière. Je ne sais s’il en avait le droit, car les catholiques ont bien le droit d’aménager les églises selon leurs cultures et leurs goûts sans que le pape ait de titre à leur interdire d’avoir certains goûts qui ne soient pas les siens.
Quant à moi, je préfère les atmosphères comme les aimaient saint Thomas More. Et je me souviens d’un Paul VI tyrannique… qui a aujourd’hui pas mal de successeurs très “intolérants” sous des dehors de bons papas rigolards.