• Le cardinal Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, a indiqué que l’atmosphère est très amicale : « Nous nous respectons tous, mais nous sommes très conscients que la Parole de Dieu est le fondement de tout notre agir ecclésial, de tout ce que nous disons. » Il a ajouté qu’il estimait nécessaire que toutes les interventions soient publiées comme naguère(ce n’est pas prévu, en tout cas de manière nominative) : « Je pense que tous les chrétiens ont le droit d’être informés de l’intervention de leurs évêques. »
• Au cours de cette troisième journée, il a été question du mariage civil et de la manière de l’utiliser comme un marche-pied vers le mariage sacramentel. « Il s’agit de prêter attention aux éléments du mariage civil qui existent déjà dans nos cultures et dans nos sociétés, et d’utiliser ces éléments comme un tremplin pour une meilleure compréhension, ou pour amener les gens à s’approcher du mariage sacramentel », a déclaré le P. Thomas Rosica, porte-parole anglophone lors du point presse.
Il a également été question de l’effet des migrations massives sur le mariage et la famille, avec notamment l’émigration des pères ou des mères partis loin de leurs pays pour trouver du travail. « Cette décision prise pour l’amour de la famille aboutit souvent à la désintégration de la famille ».
On a parlé de terminologie, et de la différence du sens des mots dans la culture laïque ou dans le langage de l’Eglise. « Ce que la société civile glorifie comme symbole de victoire et de libération, comme le divorce, l’avortement, l’euthanasie, sont précisément les choses qui détruisent le tissu de la société », a expliqué le P. Rosica.
• La veille, le cardinal britannique Vincent Nichols avait évoqué devant la presse la « loi de la gradualité » qui « nous permet de faire un pas à la fois dans notre recherche de la sainteté de nos vies ». Il n’y a pourtant pas de gradualité par rapport à ce qui est intrinsèquement mauvais – imaginez-vous une situation où l’on dirait que la Shoah devait cesser « graduellement », en faisant progressivement moins de victimes ? La question est bien de savoir ce qui est gravement peccamineux et ce qui ne l’est pas, tout en insistant sur le fait que Dieu peut tout pardonner dans l’océan de sa miséricorde, à condition de l’accepter comme le pardon d’un mal avoué et regretté…
Le porte-parole hispanique, le P. Manuel Dorantes, a noté qu’un des intervenants avait prôné une attitude « offensive » plutôt que « défensive » ; ne pas se focaliser sur les « défis » auxquels le mariage se trouve confronté mais à « mettre en évidence le bien du mariage et à promouvoir la vie de famille ». « L’Eglise s’est trop focalisée sur le rejet du mariage homosexuel, a dit un évêque, ce qui l’a empêchée de présenter une image attrayante et complète du mariage. » Mais alors pourquoi exclure les homosexuels de cette belle et séduisante réalité ?
• Quant au prélat qui a déclaré que les termes « vivre dans le péché », « intrinsèquement désordonné » (c’est ainsi que le Catéchisme de l’Eglise catholique qualifie l’acte homosexuel), « mentalité contraceptive » ne sont « pas nécessairement des paroles qui invitent les gens à se rapprocher du Christ et de l’Eglise », il s’est dévoilé sur son blog, rapporte Hilary White de LifeSiteNews : il s’agit de l’archevêque de Wellington, Nouvelle-Zélande, Mgr John Dew. Il y a précisé que son intervention « semblait bien reçue par la plupart ». Soulignant qu’un autre évêque avait parlé comme lui, il a ajouté que parmi « la très grande diversité » des interventions il y en a eu à propos des problèmes à régler « de très pastorales avec de bonnes suggestions », d’autres « défensives disant que ceci ne peut changer à aucun prix ».
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Il y a un livre qui met tout cela au clair ! Ces Messieurs de l’Eglise pourriant s’y réferrer !
C’est : Le Lexique des termes ambigus et controversés, Sur la vie, la famille et les questions éthiques
Par le Conseil pontifical pour la famille !
Homme, femme, quelles différences ?
Qu’entend-on par ” Gender ” ?
L’homosexualité est-elle une variante de la sexualité humaine ? Comment envisager la ” santé reproductive ” des femmes ?
En quoi le mariage est-il fondamentalement différent de la vie maritale ?
Jusqu’où un médecin peut-il orienter ses patients dans leurs choix ?
Afin de ne pas nous laisser surprendre par ces questions, de plus en plus complexes, plus de 70 spécialistes – psychologues, théologiens, juristes, philosophes et scientifiques – ont œuvre, sous la direction du Conseil Pontifical pour la Famille et de son Président le Cardinal A.Lopez Trujillo, à la publication d’un outil de référence : le Lexique sur la vie et la famille.
Parmi eux citons (ordre alphabétique) Mgr T. Anatrella, Mgr J-L. Bruguès, Mgr C. Caffarra, Mgr G. Cottier, G.-F. Dumont, M-T. Hermange, X. Lacroix, J-D. Lecaillon, J-M. Le Méné, Mgr E. Marcus, J-M. Meyer, Mgr J-P. Ricard, Mgr J Suaudeau, P. de Viguerie, Mgr A. Vingt-Trois…
Donner des repères éthiques, éclairer les psychologies, situer le contexte juridique ou social, dévoiler la manipulation du langage, comprendre les positions de l’Eglise, telle est la valeur inestimable de cet ouvrage qui va au-delà des définitions et des mots.
Diffusion sur Livres en Famille : http://www.livresenfamille.fr/p4856-conseil_pontifical_pour_la_famille_lexique_des_termes_ambigus_et_controverses.html
Autant il y a beaucoup de simplisme=démagogie vide de sens d’un côté papal de ce Parti-église, et alors de l’autre côté épiscopo-cardinalices de gros noeuds pseudo-analytiques lexicaux très compliqués:
la surenchère se vaut des deux côtés pour faire durer le pseudo-travail des bonnets rouges-violets qui s’auto-justifie ainsi en paperasse, meme numérique.
En quoi cette (Parti-) église est-elle compétente pour promouvoir la famille ?
Personnellement, je la trouve totalement incompétente pour discuter de la famille
et malheureusement totalement démunie, derrière ses fastes-(mise-en-scènes) et pompes d’apparences, pour promouvoir le mariage religieux strictement Intellectualiste-mystique.
Mais des avis contraires peuvent etre valables.
A courte vue, ces 3 séances de synode partent dans tous les sens , pour rester sur place.
Avec tout le foin médiatique sur ce synode, on aurait pu croire à un débat structuré, comme en famille ou dans C dans l’air.
Là, c’est l’école des fans avec récitations de dissertations: ce que c’est vivant l’église, ouah!
Les points de vue opposés et antithétiques irréductibles étant clairs dès l’ouverture, il me semble effectivement qu’il ne peut en résulter que de la confusion ; confusion dont on ne poura sortir que par un coup de crosse papale sur la tête des monseigneurs récalcitrants ) l’action pastorale de l’Esprit-Saint.
@Nostradamus, excusez-moi mais je ne confonds pas le pape&autorité avec le Paraclet !
le coup de crosse papal sur les bonnets recalcitrants, c bien dit, mais ça veut dire quoi “d’église”?
il y a un fidèle de bretagne qui a contacté mgr d’ornellas à Rennes (cf article RC) pour lui signaler l’absence du thème “éducation” dans l’instrumentum laboris préparatoire à ce congrès.
c’est le seul endroit où l’eglise aurait pu etre competente, dommage.
et puis le coup de crosse, c comme le coup de pied aux fesses mais pour arbitrer “un discours” et non une évangélisation en “actes et en vérité”, hélas l’As…