Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a été nommé par le pape François l’un des trois présidents du Synode extraordinaire sur la famille. Les deux autres présidents sont l’archevêque brésilien d’Aparecida, le cardinal Raymundo Damasceno Assis, et celui de Manille, le cardinal Luis Antonio Tagle.
Pendant les réunions de préparation à Rome, avec ses confrères et avec le pape, le cardinal Vingt-Trois a donné l’impression de s’ennuyer, voire de regretter Paris, son évêché, ses émissions de radio… Sa lassitude manifeste interroge ses proches collaborateurs (sa retraite n’est que dans 3 ans). Ce n’est plus lui qui épluche ses dossiers, ni qui rédige ses sermons. Lors des indispensables pauses entre les séances de travail, il s’isolait dans l’un des nombreux couloirs du Vatican. Néanmoins, le synode extraordinaire commence dimanche et il va durer 2 semaines.
Le cardinal répond aux journalistes de La Croix à propos de la famille et du synode :
“La première fracture est dans la société elle-même, et elle peut alimenter une attente à l’égard de l’Église : c’est l’écart entre ce à quoi les gens aspirent et ce qu’ils parviennent à réaliser. Toutes les enquêtes d’opinion témoignent d’un plébiscite massif pour le modèle d’une famille unie, harmonieuse, stable. Et pourtant, très souvent, cela ne se réalise pas ainsi. Cet écart nourrit une sorte de doute structurel par rapport au mariage.
Cette fracture conduit certains à chercher des solutions, et parmi elles, la proposition chrétienne. Des jeunes veulent se marier à l’église, parce qu’ils pensent que ce sera plus solide. C’est une vision qui peut paraître un peu magique mais c’est aussi une manière de recourir aux ressources d’une sagesse et d’une tradition. Ils attendent de l’Église une sorte de garantie du sérieux de leur engagement.
L’Église ne répond-elle pas par un discours très normatif, notamment aux couples qui rencontrent des échecs ?
Elle propose un modèle d’engagement et en même temps les conditions pour le vivre. Vouloir bénéficier a priori de la garantie religieuse d’un engagement sans mettre en œuvre les moyens spécifiques d’une vie conforme à cette tradition, c’est incohérent.
Mais il y a effectivement une autre attente. Des gens vivent un échec de leur couple et en souffrent, voire se culpabilisent. Beaucoup attendent de l’Église qu’elle soit accueillante à leurs douleurs secrètes, qu’ils peuvent rarement exprimer publiquement parce que la société, de façon générale, entend gommer l’échec et la souffrance. Certains attendent aussi de l’Église, qu’ils considèrent comme une autorité morale, qu’elle légitime leur nouvelle situation, dans le cas de familles recomposées, de couples divorcés remariés. Cela se comprend, mais c’est demander à l’Église quelque chose qu’elle ne peut pas faire ! Elle ne peut pas dire que ce sont de bonnes situations.
La question centrale, pour l’Église, est d’abord pastorale. C’est savoir comment accueillir ces couples. Ne pas pouvoir communier pendant la messe est douloureux, bien sûr. Les personnes concernées se sentent jugées par les autres et vivent un sentiment d’exclusion. Mais est-ce la question la plus urgente ? L’expérience des rencontres avec des personnes divorcées remariées le montre : le plus important est de pouvoir parler, d’être écouté, entendu et accompagné devant les défis de l’existence.
Alors, qu’attendre du Synode ?
L’objectif fixé par le pape est l’annonce d’une bonne nouvelle : manifester combien l’expérience du sacrement de mariage est une espérance pour ceux qui le vivent et même pour tous les autres. Le mariage peut être difficile, il est fragile, mais il dit quelque chose sur Dieu, sur la société et sur l’avenir. Il faut que nous parvenions à exprimer de façon intelligible notre confiance dans l’amour conjugal, dans l’amour parental, dans l’engagement des époux, parce que nous pensons que c’est bon pour l’humanité.
Le deuxième fruit que l’on peut attendre, c’est d’arriver à un message pastoral qui ne se contente pas de dire aux couples qu’ils doivent se conformer à un modèle mais de les appeler à un progrès. Quand nous nous trouvons face à des personnes dont la situation n’est pas conforme à ce qu’elle devrait être, nous devons les aider, non pas d’abord à rejoindre une norme, mais à creuser leur chemin de sanctification dans la situation où ils sont. Cela peut prendre des années. Il s’agit de donner une impulsion réelle aux intentions de miséricorde exprimées par le pape, non pas en approuvant formellement toutes les situations ou en sautant par-dessus les contraintes mais en prenant soin des gens dans la situation où ils se trouvent.
L’Église qualifie d’« irrégulière » la situation des divorcés remariés. Est-ce qu’il y a possibilité un jour que ça devienne régulier ?
Les paroles du Christ dans les Évangiles sont nettes et je ne vois pas comment l’Église pourrait les effacer. Mais ne pas être dans une situation régulière ne veut pas dire qu’aucun chemin de conversion et de sanctification n’est possible. Au contraire : le Christ est venu pour les pécheurs, pour les appeler à la conversion et leur offrir un chemin de salut.
Sur ce sujet, plusieurs cardinaux ont exprimé des opinions profondément divergentes…
Le débat est normal mais il est mêlé de beaucoup de confusions. Le cardinal Walter Kasper, par exemple, ne met nullement en cause l’indissolubilité du mariage et tout le monde peut souscrire à son propos théologique. Mais de son exposé, on déduit des conséquences disciplinaires pour les divorcés remariés, tout en posant des conditions qui font que cela ne concernera qu’une infime minorité des intéressés. Je ne suis pas sûr que cela justifiait un tel bruit… Il suffit de dire que les personnes divorcées remariées relèvent de réponses personnalisées et, par définition, les réponses particulières ne font pas l’objet d’une loi universelle mais d’un accompagnement ajusté à chaque cas.
Comment tenir compte de la diversité des réalités vécues à travers le monde ?
La Curie et les catholiques doivent comprendre qu’il ne peut pas y avoir un centre unique d’initiative pastorale. Le Synode doit permettre de définir les grands axes. Par exemple, quand le pape nous dit que l’Église ne doit pas être un « poste de douane », qu’elle est une « mère miséricordieuse » pour ses enfants, qu’elle doit être auprès des plus pauvres, c’est assez clair. Mais ensuite, la mise en œuvre de ces orientations doit être adaptée à chaque situation, chaque pays, et ne pas venir d’une décision romaine. Lorsque le pape François se présente délibérément comme l’évêque de Rome, il envoie un message : il n’est pas le curé du monde. Cela peut en déstabiliser certains. Mais il le fait dans l’intention de mieux soutenir les pasteurs en responsabilité dans leur Église particulière.
Les évêques pourront-ils parvenir à des conclusions communes, au-delà de leur diversité ?
Les conclusions du Synode vont beaucoup dépendre de la méthode de travail. Jusqu’ici, dans le déroulement des Synodes, il n’y avait pas vraiment de débat en assemblée : chacun disait ce qu’il voulait sans répondre aux interventions précédentes. Or, le principe du Synode est d’être un temps de discussion, de délibération. Le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode, veut améliorer ce fonctionnement, en organisant un vrai débat. Le pape François a fait du renforcement de la collégialité avec les évêques l’un des axes de son pontificat. L’un des enjeux de ce Synode, c’est de savoir quelle dimension le pape va réussir à donner à la collégialité et comment nous allons l’y aider.
Concrètement, ce Synode peut-il bouleverser le sacrement du mariage ?
Non ! Un Synode n’a pas d’autorité propre. Il n’en a que par l’autorité de celui qui le convoque, c’est-à-dire le pape. C’est une instance délibérative, où l’on réfléchit sur des questions, on formule des suggestions – on appelle cela des « propositions » –, qui sont ensuite débattues dans les groupes de travail et votées. Mais une fois votées, ces propositions n’ont pas d’autorité d’application. Elles sont remises au pape et c’est à lui qu’appartient la décision.”
maximilienbernard@perepiscopus.org
Le risque de ce synode est le meme que celui qu’a rencontré le Concile:l’opinion n’en retiendra que ce qui arrange tout le monde,les “propositions” laxistes meme si le Pape in fine ne les retient pas,ce qui est probable:il sera alors traité de conservateur et autres amabilités.En réalité les divorcés remariés se moque éprument pour leur immense majorité de la communion et veulent seulement ne pas etre jugés,ce qu’ils appellent “discriminés” mais approuvés parce qu’ils “aiment”!Ils ont donc tous les droits comme les invertis.Tout le reste n’est que pleurnicheries et larmes de crocodile!
“Il suffit de dire que les personnes divorcées remariées relèvent de réponses personnalisées et, par définition, les réponses particulières ne font pas l’objet d’une loi universelle mais d’un accompagnement ajusté à chaque cas.”
Ca veut dire quoi?
Ou le premier mariage (le seul mariage alors) est valide ou il ne l’est pas. Au-delà de cela il n’y a rien a personnaliser.
Désolé de devoir le dire, mais: Attention, enfumage!
Le discours de Mgr Vingt-trois sur la discipline qui serait appliquée aux divorcés-remariés quant à la possibilité de leur ouvrir l’accès à la communion est gravement inquiétant. On croit comprendre que la communion pourrait être donnée à quelques-uns, mais très peu nombreux, si bien que cela ne mériterait pas de faire du battage là-dessus. C’est vraiment ce qu’on croit comprendre, mais c’est tellement énorme que l’on peut espérer avoir mal compris. Si par contre on a bien compris, c’est d’une gravité inouïe.
Même s’il n’y en avait qu’un seul cas, ce serait une gifle à l’Evangile en même temps qu’un pied de nez à la raison. Comment donner la communion à quelqu’un qui vit en adultère public, fût-ce à un seul ?Qui plus est, une fois le coin enfoncé, quel est l’irresponsable qui pourrait prétendre honnêtement que ce ne serait pas appelé à se multiplier? Le prétendre serait mensonger.
Qu’est- ce que c’est que ces responsables ecclésiaux qui trahiraient leur Seigneur et leur foi?
Prions le Saint-Esprit d’éloigner nos cardinaux de cette trahison.
il y a déjà beaucoup de ces “exceptions” : dans nos paroisses nous voyons des bons chrétiens divorcés-remariés s’approcher de la communion avec la bénédiction du curé qui accorde la permission sans en référer à qui que ce soit, et attend de ce synode l’approbation de cet état de fait… il appelle “hypocrisie de l’Eglise” le fait de devoir leur refuser la communion, car dit-il beaucoup de mariage célébrés sont invalides….
1) A propos de la valeur exemplaire des ménages qui “marchent” :
Il existe une grande diversité de ménages qui marchent : ménages où les tâches et domaines de compétence sont plutôt répartis (ne pas vouloir se mêler de tout ce que fait le conjoint ; ne pas faire tout ensemble d’une façon indifférenciée ; attention aux dégâts à venir de la théorie du gender et de la perspective de l’indifférenciation des attributions des sexes ! ) ou au contraire ménages où l’un des conjoints prend toutes les décisions d’importance (domination d’un époux sur le conjoint qui accepte cette soumission) ou encore ménages où il y a des cris ou des disputes, suivis de réconciliations.
Je ne suis pas sûr de l’efficacité des “tutorats” en matière de ménages mariés ; je vois difficilement comment un couple qui fonctionne bien peut donner des conseils personnalisés à un couple qui ne marche pas bien, sans entrer en ingérence avec les problèmes de ce couple, ce qui n’est certainement pas la bonne solution au problème. J’ai aussi des doutes sur l’efficacité des conseils pré-matrimoniaux donnés dans les écoles du mariage donnés en particulier par les catholiques à leurs semblables.
Par contre il est roboratif de se souvenir des règles intangibles héritées du Décalogue et des conseils du Christ sur ce sujet. Il est roboratif de se rendre compte que des ménages continuent à vivre, malgré des difficultés qui se présentent… comme par exemple des “engueulades” continuelles. Si un enfant peut penser ou dire “Mes parents ne sont pas d’accord sur de nombreux sujets, mais ils s’aiment et continuent à collaborer” n’est-ce un excellent exemple qu’il reçoit pour apprendre lui aussi comment se comporter plus tard, quand tout ne sera pas rose dans sa vie ?
2) Communion des fidèles
Sans nier la valeur surnaturelle du sacrement de la communion, qui soutient les fidèles dans leur foi et dans leur vie tout court, je me demande si la communion hebdomadaire “généralisée” n’a pas des effets contre-productifs.
Imaginons par exemple qu’un athée se présente à la messe. Arrive le moment de la communion ; si l’athée curieux de s’instruire de la religion catholique, est conscient de ce qui se passe, il ne se joindra pas au défilé des fidèles allant communier ; s’il a une personnalité forte il se comportera ainsi de nombreuses fois et continuera à bénéficier de la messe sans la communion. C’est sans doute un grand pas vers la conversion. Mais s’il rougit de rester assis pendant que les autres défilent , il “décrochera” un jour et ne reviendra pas.
D’autres ,catholiques peu pratiquants, peuvent être troublés par la connaissance qu’ils consomment ” le corps du Christ” ; ils se jugeront peut-être totalement indignes de participer à ce repas. Ils hésiteront à venir. Ils n’iront plus à la messe que pour les obligations “sociales” : baptêmes de famille, mariages, enterrements. C’est ainsi que les effectifs des pratiquants fondent lentement mais régulièrement.
Si cette singularité de la transsubstantiation n’est pas commentée intelligemment par la personne qui forme le catéchumène (ou de temps en temps par le prêtre de sa chaire) je crois bien que certaines personnes, baptisées mais remplies de doute sur leur propre aptitude à participer dans de bonnes conditions à la communion, se retiendront de revenir à la messe, car elles se sentiront “déphasées” par rapport au déroulement de la cérémonie.
Heureusement j’ai remarqué que dans la plupart des églises où le “défilé est organisé”, le défilé commence par le fond , ce qui fait que les personnes ne participant pas à la communion ne se remarquent pas ; pour elles la situation de spectateur non participant est plus confortable.
On en viendrait presqu’à regretter l’époque de nos grands-parents : églises bondées, mais assez peu de gens communiants à chaque messe.
Une notion capitale est ignorée par Mgr 23… et par beaucoup, celle de la grâce conférée par le sacrement de mariage et à redemander à la Providence aussi souvent que possible. Il est certain que l’état de péché entraîné par le remariage empêche son application. D’où le malaise normal pour ceux qui en sont conscients, à rester dans cet état.
Je sais bien qu’il faut être fou pour se marier – c’est du moins l’impression que j’ai eue avant de dire “oui” – mais l’impréparation de beaucoup de jeunes gens aux responsabilités qui les attendent, est hallucinante !
Il semble toutefois que cette question des divorcés-remariés n’est qu’une chausse-trappe supplémentaire sur les pas de l’Église pour la faire trébucher dans sa proclamation de la Vérité, comme le problème des homosexuels.
D’autre part, laissez se répandre l’idée que la communion ou non relève de la discrimination, est un problème gravissime de catéchèse ! “Que chacun s’examine en soi-même avant de prendre part au repas du Seigneur !” Cette objurgation – qui devrait être répétée à chaque Messe avant la communion – reçue en toute bonne conscience, fait considérer le côté mondain de l’affaire avec le mépris qu’il mérite ! Ceci dit, la “participation” des fidèles, prônée sans prudence par le NOM, peut porter plus facilement à ce travers que l’atmosphère plus recueillie de la messe grégorienne.
Malheureusement il en est de la préparation au mariage comme de ce qu’on appelle le caté, c’est creux insipide et sans saveur dans la plupart des cas. je puis en parler, pendant 20 j’ai fait le “caté” en classe de 4° dans un collège privé, il fallait tout, je dis bien tout leur apprendre: les sacrements ,la messe, l’évangile etc etc etc. Quant à la préparation au mariage, il faudrait être un peu plus sérieux.
De toute façon il y a belle lurette que je n’entends plus dans les sermons parler de sacrements, etc etc ou alors il faut aller chez les tradis!!!!!Enfin je n’ai jamais entendu dans un cermon parler de nullité de mariage mais cela pourrait très bien être abordé lorsque le prêtre parle de mariage!!!!!
Enfin, il faudrait peut-être aussi aborder le sujet des prêtres concubinaires, c’est curieux ils ont le droit de communier!!!!!!!!!!!!
Il y a des cas plus douloureux encore que celui des Catholiques divorcés remariés. Que penser du cas, que j’ai bien connu, d’une jeune femme, mariée religieusement dans la religion de son baptême, le protestantisme luthérien, et qui souhaitait se convertir au Catholicisme, après avoir fait baptiser et catéchiser ses enfants, avec, bien entendu, le consentement de son époux ? mais celui-ci, Catholique baptisé mais non pratiquant, avait contracté un premier mariage, célébré à l’église, puis divorcé avant de se remarier avec elle. Cette jeune femme s’est donc vu refuser le baptême, à moins qu’elle ne se sépare de son mari ou qu’elle décide de vivre avec lui comme frère et sœur.
Quand l’Église demande à un divorcé remarié de se séparer de son conjoint ou de vivre avec lui comme frère et sœur, elle demande un très rude effort, mais que la personne en cause accepte, parce qu’elle a commis une faute contre la volonté de Dieu. Mais là, cet effort lui était demandé sans qu’elle ait commis la moindre faute, puisque son mariage était dans son esprit parfaitement valide devant Dieu et qu’elle l’avait contracté avec la plus parfaite bonne foi.
Il semble n’y avoir pas de solution à un cas comme celui-ci puisqu’elle ne pouvait régulariser son mariage ni recevoir les sacrements de l’Église, et que pourtant elle n’avait personnellement commis aucune faute. Et,, bien sûr, qu’elle aimait son mari, ne pouvait envisager de s’en séparer et savait qu’ils n’auraient pas la force de vivre comme frère et sœur.
@ Michel :
donner la communion est une chose, mais la recevoir alors que l’âme n’est pas prête à la recevoir … est-ce bien sérieux de la part de celui qui la reçoit ?
N’est-ce pas comme me l’a fait remarquer l’abbé : donner à manger à un décède ?
L’âme n’étant pas en position de profiter pleinement de la communion, elle est inutile si ce n’est faire plaisir à celui qui la reçoit et rien d’autre ! Faire plaisir à son ego n’est pas le but de la communion.
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@ rocheteau : un prêtre qui accorde de dispenses sans en avoir référé à son évêque (demander l’autorisation) ? J’en suis sur le cul ! (heureusement, je pianote assis)
De plus, il n’y a pas que la communion qui ne peut être donnée, n’y a-t-il pas d’autres sacrements qui sont refusés en cas de non-conformité avec les canons de l’Église ? (Refusé si demandé, évidement)
Assister à l’office n’oblige pas à communier ! La communion est le repas de l’âme, vous nourrissez-vous si vous n’êtes pas en état de le faire ?
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@ ça suffit : il y a belle lurette que je n’entends plus dans les sermons parler de sacrements
Je vous plains, sincèrement, je vous plains !
Presque tous les dimanches, l’abbé le fait ; peut-être devriez-vous envisager d’aller assister à un office dans une autre église ? (À moins que vous ne soyez pas assez attentif ?)
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Mgr 23 déclare : Des jeunes veulent se marier à l’église, parce qu’ils pensent que ce sera plus solide
Ne serait-ce pas au prêtre de faire comprendre ce qu’est le mariage vis-à-vis de l’Église ?
Se marier à l’Église n’est pas parce que ça fait joli, cela implique des engagements, des devoirs.
La reforme néo-protestante V2 l’a-t-elle passé sous silence ?
Mgr 23 dit : Les personnes concernées se sentent jugées par les autres et vive un sentiment d’exclusion (ne communie pas)
Qui sont-ils ceux qui jugent ? N’est-ce pas dit dans les 10 commandements de ne pas le faire ?
Les commandements s’appliquent – aussi – après le catéchisme ; ce que beaucoup oublient, j’en ai eu l’expérience.
« Quand nous nous trouvons face à des personnes dont la situation n’est pas conforme à ce qu’elle devrait être » … tendre la main à des frères en difficultés, n’est-ce pas ce que tous Chrétiens ce doit de faire ou j’ai passé quelque chose ?
Ne faudrait-il pas faire de temps en temps des rappels de ce que nous devons faire et êtres ? Être Chrétien c’est tout le temps, pas que lorsque cela convient, devant d’autres croyants pour faire penser ; c’est un bon chrétien.
Beaucoup du reste n’aurait pas lieu d’être.
Je pense que les prêtres en général depuis Vatican 2 ont tellement dénaturalisé la Ste Communion, (recevoir la communion dans la main, papotages dans le “défilé”, papotages au téléphone, tenue vestimentaire débraillée etc) et qu’ils n’ont à aucun moment redressé la barre, alors il ne faut pas s’étonner que le fait de recevoir le Corps du Christ n’émeuve plus personne….mais rappelons-nous que celui qui reçoit le Corps du Christ se condamne s’il n’est pas en adéquation avec LUI. Alors comme tous les Sacrements qui sont donnés aujourd’hui le sont bien souvent sans vraiment beaucoup de Foi et de profondeur, il ne faut pas s’étonner du résultat. Je connais personnellement un couple qui vivent en frère et soeur, mais ne communient pas car ils habitent ensemble, l’un est divorcé l’autre est veuve…. ont un âge avancé, mais ils se refusent à faire CE PAS là.
Les enfants baptisés de deux générations successives (et bientôt trois) ayant été privés de toute instruction religieuse sérieuse, au bénéfice “d’activités” (danse, chants, dessins, découpages, etc…) qui prennent presque toutes les maigres heures réservées au “catéchisme *, les dévouées mamans catéchistes ayant pour la plupart été elles-mêmes privées d’une formation sérieuse, il ne faut pas s’étonner si, à l’occasion d’un mariage, d’un enterrement, des fêtes des Rameaux ou de la Toussaint qui attirent à l’église ceux qui veulent conserver un rameau bénit ou honorer leurs défunts, beaucoup de personnes communient alors qu’elles n’ont pas mis les pieds à l’église depuis plusieurs mois, qu’elles ne prient jamais, qu’elles ne se sont pas confessées depuis des années, etc. Encore heureux quand il ne s’agit pas de divorcés remariés ou d’homosexuel(le)s en couple officialisé…
Un jeune prêtre de ma connaissance m’a dit un jour qu’il passait ces jours-là en prières de pénitence pour les sacrilèges commis, par inconscience plus que par volonté…
* Ces activités sont d’ailleurs considérées avec mépris par les enfants, qui s’étonnent qu’on leur fasse faire à leur âge (9 à 13 -14 ans) ce que l’on fait à l’école maternelle… Quant aux “messes familiales”, outre qu’elles comportent aussi ces “activités”, même pour les plus grands, elles ont le défaut, pour permettre aux adultes de multiplier les prises de parole, de se prolonger indéfiniment, beaucoup plus longtemps que la fragile patience des enfants ne le permet.
Il n’est pas impossible que ces générations nouvelles présentent un “paganisme sain” au sens où ne subissant aucune influence ni bonne ni mauvaise, elles offrent moins d’obstacle à l’évangélisation que les précédentes plus contaminées par l’apostasie officielle, fruit public de la Révolution de 89.