La stratégie de communication officielle des Frères Franciscains de l’Immaculée (FFI) – de ceux qui sont pour l’instant dépositaires de la coquille institutionnelle fondée par le P. Manelli : le commissaire Volpi et la minorité qui a déclenché la visite canonique – tente de masquer, à tout le moins de travestir, la cruelle réalité. Le site officiel avait publié un communiqué qui faisait état des « défections » en estimant leur nombre à une quinzaine et signalant une autre quinzaine de candidats au départ qui avait demandé leur dispense de vœux. Par ailleurs, on trouve, toujours sur le site officiel, la mention de deux professions solennelles et de dix-huit entrées au noviciat aux Philippines, de sept professions temporaires et de cinq entrées au noviciat au Bénin. Du foyer des vocations africaine des FFI, déplacé du Bénin au Nigéria, pas de nouvelles : la “grippe Volpi” a dû y faire des ravages… Quant aux professions perpétuelles, par lesquelles on se consacre pour toujours au Seigneur dans cet institut-ci et pas un autre, et qui mesurent de fait la vitalité d’un institut : pour l’ensemble des FFI, on est passé de douze l’an dernier à deux cette année dans l’ensemble de l’Institut. Mais c’est pire en Europe, c’est-à-dire en Italie. La période du 8 septembre est traditionnellement chez les FFI le jour des professions solennelles, du renouvellement des vœux temporaires et de l’émission des premiers vœux temporaires pour l’Italie, en fait pour toute l’Europe. Grand silence sur le site institutionnel. Et pour cause. Il faut aller sur le compte Facebook des FFI pour y trouver une photo du renouvellement des vœux : on y dénombre vingt-deux frères, alors qu’ils étaient plus de cinquante l’année dernière. Pour les premiers vœux, il faut également chercher sur le compte Facebook : six ont prononcé leurs premiers vœux, sur douze novices au départ. Et surtout : plus aucune profession solennelle, ni plus aucune entrée au noviciat en Italie, et donc pour toute l’Europe. Chez les Franciscains de l’Immaculée, on va vers la paix des cimetières. Du coup, on ferme les couvents, comme le notent tristement les médias locaux. Depuis l’arrivée du commissaire, dix ont été fermés. Il est vrai que, pour deux d’entre eux, cela était déjà prévu avant l’institution du commissariat et tenait au faible nombre de vocations dans les pays concernés (Inde, Angleterre) et qu’un autre a été rouvert deux jours après, manifestement après intervention de l’évêque de Teramo-Atri, Mgr Seccia. Le cardinal Braz de Aviz et ses hommes font du bon travail.
On ne comprend as grand chose, si ce n’est que dans l’église comme dans le monde: quand quelque chose marche, il faut le détruire, sans doute que leur façon de vivre ne plaisait pas à une certaine nomenklatura. Si quelqu’un peut éclairer ma lanterne?
Quelle tragédie que ce commissariat, désigné sans raison valable, et dont l’unique “mission” semble clairement être de détruire une congrégation dynamique, doctrinalement solide, pastoralement efficace, très représentative du vrai renouveau voulu par saint Jean-Paul II et Benoît XVI.
Pourquoi une telle violence cléricale et papale envers une congrégation modèle ?
Le mystère d’iniquité est ici visible. Rappelons que de grands saints et saintes, docteur(e)s de l’Église, ont été persécutés, moralement et parfois physiquement torturés par la hiérarchie, y compris avec l’aval explicite du pape comme ici. Dans cette longue procession, évoquons les deux successeurs à la tête des Jésuites de saint Ignace de Loyola, Ignace lui-même un temps, sainte Thérèse d’Avila et saint Jean de la Croix et plus près de nous, l’admirable Padre Pio cruellement traité à la façon du commissaire Volpi par les papes Pie XI et Jean XXIII.
Le Professeur Roberto de Mattei et bien d’autres ont alerté d’emblée sur les irrégularités et la férocité de cet acharnement sans motif canonique ou civil. La sensibilité “romaine”, traditionaliste ou simplement wojtylienne-ratzinguérienne, a voulu ne pas voir, faire comme s’il s’agissait d’un cas circonscrit et limité. On peut comprendre avec l’offensive sans précédent lancée par les courants néo-modernistes depuis quelques mois en vue du Synode que la persécution des Franciscains de l’Immaculée (et désormais des Soeurs) était un banc d’essai pour quelque chose de bien plus vaste.
Le retour aux pires errements de 1968-1972 mais cette fois avec le soutien explicite et/ou tacite du Saint-Père.
Méditons la vie du grand saint pape que fut Célestin V … prions, prions pour que par son intercession la lumière se fasse à Rome. Prions aussi pour que les Pères synodaux soient à la hauteur de leur consécration épiscopale, eux qui portent une haute responsabilité au sein du Collège des évêques. Prions pour que les cardinaux se souviennent du sens de leur soutane rouge, comme le leur rappelait saint Jean-Paul II lors d’une remise de barettes.
Votre analyse est très bonne.
Des cardinaux et évêques ayant gardé la foi , nous annonçaient il y a peu un possible schisme. Car ils connaissent le pouvoir insensé des progressistes depuis l’arrivée de François, un des pires ennemis du pape Benoît XVI. François n’a pas cessé de détruire les apaisements obtenus par Benoît XVI.
Peut-être tant mieux, tant de férocité a l’avantage de mettre cartes sur table. Le petit reste sera fidèle à l’Eglise du Christ, les autres iront dans leur religion mondiale qui sera la religion de Satan et de ses auxiliaires.
Les FFI où comment détruire tout ce qui reste de vraiment catholique… Elle est belle l’église de la miséricorde du pape François ! A force de la vouloir pauvre on finit par la trouver misérable dans ses faits et gestes !
Arrêtez de faire semblant d’être aveugles : vous savez tous très bien que c’est “François” l’humble qui veut leur peau depuis le début … comme celle de tous les tradis! “Le serpent était le plus rusé de tous les animaux, dixit la Genèse”
Qu’ils cessent de se laisser faire et jettent ces hérétiques modernistes dehors…
Le Pape parle de transparence ,ou est-elle dans ce cas?
Dans ces conditions il me semble naturelle pour la Fraternité Saint-Pie X et les communautés de religieux et de religieuses qui en sont proches d’attendre encore.
La Rome du Pape François nous replonge dans les années noires post-conciliaires!
On commence à ouvrir les yeux sur la fameuse “humilité” dictatoriale du pape François.
Où est la CHARITE, prônée par notre Seigneur Jésus à temps et à contre temps ? Satan se déchaîne !! Mais tous ceux qui ont eu la grâce de voir la Très Sainte Vierge et en particulier à Fatima ont tous confirmé les paroles de la Très Ste Vierge Marie : il y aura de grands schismes dans l’Eglise même ” et cela fait partie aussi de la prédiction de la fin des temps….
Quant aux Cardinaux et Evêques, encore faudrait-il qu’ils portent leur soutane…. la plupart d’entre eux veulent être dans le monde, alors qu’ils sont de fait, hors du monde….puisqu’ils sont prêtres !
Enfin, tout ceci était prévisible depuis le début du pontificat (particulièrement pour les tradis) et cousu de fil blanc. Fallait avoir des peaux de saucisson devant les yeux pour ne pas voir clair ! Il est des moments où la soumission pré-programmée et habituelle des cathos à tel ou tel successeur de Pierre et à ses satellites épiscopaux est contre-productive. Faut sortir de çà, créer des communautés libres, rester catholique sur base de la foi de toujours en restant fidèle à des documents, un magistère et une liturgie éprouvés, en attendant des jours meilleurs ou se laisser réduire à néant comme les pauvres franciscains de l’immaculée contr lesquels l’Eglise agit comme la dernière des sectes ! L’action seule (activisme) comme la prière seule (le quiétisme) cela ne marchera pas. Il faut les 2. Vivons dans l’espérance de temps meilleurs.