Jeudi 11 septembre, le Premier ministre Manuel Valls a accueilli les représentants de l’épiscopat français pour la dixième séance de l’instance de dialogue entre le Gouvernement et l’Eglise catholique en France. Du côté du gouvernement, il était accompagné de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères et du développement international, de Marisol Touraine, ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, de Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur.
La délégation de l’Eglise catholique en France était composée de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique, le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, président de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre-Marie Carré, archevêque de Montpellier, vice-président, Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, vice-président, Mgr Olivier Ribadeau Dumas, secrétaire général de la Conférence des évêques de France et Mgr Bertrand de la Soujeole, secrétaire de l’instance de dialogue.
Voici les sujets qui ont été débattus et pour lesquels la teneur n’a pas été divulguée :
- la reconnaissance des diplômes pour les ministres du culte ou religieux
- la question des coopérations entre l’enseignement supérieur privé catholique et les universités
- les modalités de financement des associations cultuelles
- les dégradations commises sur les édifices du culte catholique (sur ce sujet le cardinal Vingt-Trois a demandé à ce que les dégradations remontent au Préfet).
- la situation des communautés chrétiennes d’Orient
- les questions de société (PMA, GPA, euthanasie)
c’est bien, il le fallait, mais….
que peut-il résulter de positif d’une telle rencontre ?
il y a longtemps que l’on sait qu’on ne peut faire confiance aux politiques….. :
peut-on se fier à ces ministres actuels dont on connaît les propos franchement anti-chrétiens et anti-catholiques ?
Si les évêques ont eut le courage (qui normalement devrait incomber à leur fonction) de dire frontalement et sans détours aux ministres que les deux pierres angulaires sataniques de la culture de mort, sont :
-L’infâme légalisation du meurtre légal des enfants-à-naître.
-L’infâme légalisation du “contre Dieu et nature” mariage gay.
Alors, en effet, cette rencontre aura été justifiée.
@JP Aussant
Bonne remarque, mais entre “frères” on “s’entend”, on “dialogue”, pas de mots qui fâchent!
Les génocides passés sont montés en mayonnaise, les génocides actuels sont niés, voilà le véritable négationnisme, typiquement satanique.
Donner nous les conclusions et le suivi
on doit avoir une visibilite comme celle du crif
“peut-on se fier à ces ministres actuels dont on connaît les propos franchement anti-chrétiens et anti-catholiques ?
”
certainement pas , mais peut on faire confiance a la Conférence des évêques de France soumis a la “démocratie” ?
Si les évêques de France n’ pas n’ avaient confié le défense de la famille a des bouffons du genre Frigide Barjot
la loi Taubira ne serait pas passée
Il est vrai que le pape jésuite se demande si il a le droit de condamner les homos …
2 courtes remarques :
– le titre de l’article est mauvais. “L’Eglise”, le “gouvernement” ne la “rencontre” pas ; on dit “le ministre de l’Intérieur rencontre les représentants de la conférence épiscopale des évêques en France (s’il s’agit bien de la CEF qui était représentée) ou alors “des évêques de l’Eglise catholique en France…; la présence du nonce ne change rien à l’affaire ;
– tout serait mieux s’il n’y avait pas cette hypocrisie de la séparation de l’Eglise et de l’Etat et si l’Eglise catholique avait un statut constitutionnel.
Puisque la Vème République ou la République tout court est sur le point de s’effondrer, on peut espérer que prochainement on fera disparaître cette hypocrisie, au même titre que “la participation de la France aux institution européennes” ou que “le référendum d’initiative populaire”, etc.