L’évêque de La Rochelle et Saintes livre ses réflexions sur les évolutions de la famille, le mariage, l’union de personnes du même sexe, les divorcés – remariés… Nous sommes plus proches du Cardinal Kasper que de Mgr Müller… Avec la dialectique préférée des progressistes, Mgr Bernard Housset rappelle la règle de l’Eglise, le dogme, la foi, bref, le roc, pour ensuite, adroitement, venir tempérer la doctrine par la pastorale… Et l’on trouve ce genre de phrases :
“Une telle « conception relationnelle de la loi naturelle » prend davantage en considération la vie du désir. D’autant plus qu’elle rejoint le cœur du Discours sur la Montagne : « Comme vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux, c’est la Loi et les prophètes » (Mt 7, 12). Cette règle d’or est d’ailleurs celle de la plupart des sagesses et religions du monde. Ainsi, « le fondement absolu de l’éthique est la personne de l’autre, même pour tous ceux qui ne croient pas en Dieu ». La personne de l’autre est vraiment « l’absolu à respecter ».”
L’absolu, ce n’est plus la loi d’amour enseignée par Notre-Seigneur, exigeante et vraie, mais l’autre, ce qui relativise.
Mgr Housset s’appuie sur un théologien aux idées étranges :
“Et le père Bacq de commenter : « Vu le progrès des sciences humaines, on peut même se demander si, du point de vue d’un changement possible, certains préceptes premiers ne peuvent pas être considérés comme des préceptes seconds, dans certains cas, assez rares ». […] « La sexualité est perçue de nos jours comme un ensemble de pulsions (voir, toucher, goûter et aussi la pulsion sexuelle proprement dite à partir de l’adolescence) qui s’ordonnent petit à petit grâce à l’éducation… Mais ce n’est jamais fait une fois pour toutes … ». Dans la plupart des cas (selon l’expression de Saint Thomas d’Aquin), il s’agit d’une attirance hétérosexuelle. Mais certains – c’est leur nature particulière – sont attirés par des personnes de même sexe et ils n’y peuvent rien. Selon le titre d’un livre de J. Balthazart, « Biologie de l’homosexualité. On nait homosexuel, on ne choisit pas de l’être » (Bruxelles, ed. Mardaga, 2010).
Les sciences humaines nous ont donc fait découvrir que, pour les personnes homosexuelles, c’est leur nature, même si elle est particulière. D’autre part, « interdire toute relation homosexuelle est perçu comme une discrimination insoutenable ». Enfin, « la répression de l’exercice de la sexualité, imposée du dehors, peut conduire à des conséquences néfastes ».”
Et voilà comment l’habile Mgr Housset justifie, avec le renfort de St Thomas d’Aquin, les actes homosexuels, pourtant contre-nature et désapprouvés par l’enseignement de l’Eglise !
“Quant aux recherches de certains théologiens, ils se demandent si l’hétérosexualité est à situer parmi les préceptes premiers immuables ou parmi les seconds. Certes, la différence sexuelle est essentielle. L’affirmer ne revient pas à penser que les sexes sont inégaux, contrairement à certaines théories émises au nom du « gender ». Mais « peut-on faire de la distinction sexuelle un absolu qui passerait avant le principe premier de la loi naturelle : se faire du bien l’un l’autre, être providence pour soi et pour l’autre ? Ne donne-t-on pas la priorité à une détermination corporelle, certes très importante, mais pas absolue, au détriment de la personne, considérée dans ce qu’elle a d’unique ? »”
Pour les divorcés-remariés, le relativisme est également de mise. Après avoir rappelé l’Ecriture Sainte et l’enseignement pourtant immuable de l’Eglise, Mgr Housset introduit le doute et le relativisme :
“« Que la femme ne se sépare pas de son mari et que le mari ne quitte point sa femme (7, 10-11). Et Paul de préciser que « sa prescription » vient du Seigneur. Il se situe au niveau de la loi éthique pour réagir contre l’attitude de certains membres de la communauté qui prétendent s’en libérer. La loi est nécessaire « dans les situations de déviance volontaire. Mais cette attitude peut-elle s’appliquer à la situation de personnes divorcées qui se remarient tout en reconnaissant un échec dans leur vie ? »
Le père Bacq termine son article de la manière suivante : « La pratique des Eglises orientales qui permet un deuxième ou un troisième mariage ne parait donc pas si contraire aux textes fondateurs. Le vœu de l’amour sera toujours que les couples restent unis la vie durant. Accepter un nouveau mariage pour des divorcés ne remet pas en question ce principe de fond… Mais, si des difficultés insurmontables apparaissent, comment vivre cet autre aspect du christianisme : la foi au Christ qui pardonne et libère ? » Reprenant la distinction de Jean XXIII, lors de l’ouverture du concile, le théologien invite les pasteurs d’aujourd’hui à « distinguer plus nettement la substance de la foi et la formulation dont on la revêt ». La Bonne Nouvelle du Christ sur l’amour et le mariage sera d’autant mieux manifestée.”
Vous avez lu comme moi cette phrase ubuesque : accepter un nouveau mariage pour les divorcés ne remet pas en question ce principe de fond (l’indissolubilité).
aussi peu digne que son frère d’Angoulême ! Dagens bis, donc !
à combattre, l’un et l’autre ! comme Di Falco !
Aberrant, écœurant, révoltant !
Combien de temps l’Église devra-t-elle encore supporter des pasteurs pareils.
Puisque le loup existe et qu’il mange des brebis, ouvrons lui la porte de la bergerie, afin qu’il n’attaque pas le berger !
Lorsqu’on raconte l’histoire du père miséricordieux et du fils prodigue, la réaction commune fréquente est de dire « c’est pas juste », « c’est trop facile ».
La certitude de l’accueil du père est pourtant la condition du retour, mais précisément ce retour ne peut se faire que par une « conversion », un retour sur soi, le désir de changer de vie.
Certes ce père miséricordieux admirable accueille son fils sans un reproche, sans même une question, mais il sait, il constate que son fils revient dans le giron familial et en acceptera les règles.
Le fils fait plus, il désire se soumettre à une règle plus exigeante encore, puisqu’il envisage son retour non comme fils mais comme serviteur. Au prix d’un conflit avec son autre fils, le père refuse un sous-statut pour le repenti, mais ne change pas pour autant les règles de la maison ;
Dans l’histoire du fils prodigue on voit bien que quel que soit l’égarement il est toujours possible de changer, d’abandonner le dérèglement des sens pour se libérer de ses passions par un retour à la loi, qui en aucun cas n’est, et ne peut être abolie.
Mais quelle aberration !!
Toutes les études montrent qu’il n’y a pas de gène de l’homosexualité ! On ne naît pas « homosexuel » on le devient, par ses expériences affectives dès l’enfance. C’est bien l’histoire personnelle qui construit le mode de réaction et les comportements.
Et ce qui a été construit, souvent contre le désir ou la volonté de la personne, peut être déconstruit par cette personne lorsqu’elle décide de se libérer de ses servitudes.
Libérons les hommes au lieu de las enfermer dans leur servitude acquises.
En ce qui concerne les divorces, il est vain de vouloir faire endosser la responsabilité à l’un ou à l’autre. Lorsqu’il y a mésentente ou conflit, la responsabilité est toujours partagée. Si l’un part, c’est que l’autre par tout son comportement l’a chassé. C’est que l’immaturité de l’un n’a pas pu accepter l’immaturité de l’autre. C’est que l’un n’a pas pu rencontrer les demandes de l’autre, et l’autre rencontrer les attentes de l’un.
Il est donc toujours vain de jouer les victimes, il faut examiner d’abord son propre comportement.
Le 50/50 mon cher J P …. Foucault !
Il existe sur cette Terre des hommes et des femmes que l’on nomme des pervers narcissiques d’un côté et de l’autre leur victime. Dans le cas d’un viol, il y a le violeur et la victime et on ne dit pas assez que la victime a sa vie gâchée sans parler des suicides…
Le 50/50 n’est pas la règle absolue…
Les psy sur les sites des PN donne la recommandation unique: la fuite.
Merci de vous informer sur les pervers narcissiques, des personnes qui n’aiment personne sinon eux-mêmes.
Pas très clair tout ça….
Un salmigondis pseudo évangélique à la sauce new âge , en gros les principes sont une chose et la réalité une autre….quelle littérature affligeante.
Relire Bossuet de toute urgence pour retrouver une pensée catholique en langue française !
Le pardon semble tout justifier, mais doit-on opposer le pardon à la fermeté, comme le laisse entendre Mgr HOUSSET ?
DURA LEX SED LEX.
La voie qui est proposée, dans le mariage ou hors du mariage est bien une ascèse, qui est libératoire et source de joie. En cela elle s’oppose radicalement à l’hédonisme.
Cette voie de la libération radieuse est ouverte à tous. Ne la refusons pas à ceux qui ont déjà souffert dans leur relation de couple. Considérer qu’elle est impossible est vraiment faire montre du plus profond mépris pour ceux à qui on s’adresse. Non seulement ceux qui ont souffert sont plus capable d’embrasser cette voie, mais ils peuvent en tirer plus de bénéfice.
“la pratique des églises orientales”, il faudrait peut-être préciser lesquelles, à mon humble connaissance il ne s’agit pas des églises orientales catholiques mais des orthodoxes qui tolèrent une seule erreur. Alors Mr le théologien ne mélangeons pas tout. Quant à l’homosexualité ce serait plutôt une maladie déviante! je pense que les épiscopes seraient plus inspirés s’ils prêchaient la vraie foi en Jésus-Christ et qu’ils arrêtent d’élucubrer sur des sujets à la mode du monde
et oui, c’est notre évêque, toujours content de lui et du monde…. il sait fort bien, vous le voyez, tourner la parole de Dieu et celle des Pères de l’Eglise à l’avantage de ses propres idées, c’est sa façon bien à lui d’obéir à l’ordre du Christ, “que votre oui soit oui, que votre non soit non” ! sous prétexte de charité, on excuse tout, on mélange tout, on accepte tout, on permet tout ! mais la première charité n’est-elle pas la proclamation de la Vérité ?
vous comprenez pourquoi il y a une telle amitié, une telle entente entre les 2 voisins Mgr Housset et Mgr Dagens : du pareil au même.
Pauvre diocèse de La Rochelle et Saintes….
En lisant vos commentaires et les remarques de Mgr Housset, j’ai l’impression que le fossé est creusé par l’utilisation de la dialectique “Absolu/relatif”, “Immuable/muable”… Je comprends que vous l’utilisiez étant donné le poids qu’elle a acquis depuis l’époque moderne. Cependant je crois que la foi catholique offre une autre voie de compréhension où les deux pôles ne s’opposent pas mais sont ordonnés l’un à l’autre. Pensons au chapitre XI des Confessions de saint Augustin où l’évêque d’Hippone montre que la seule réalité du temps est dans l’instant présent à la fois toujours insaisissable et toujours le lieu de contact avec l’éternité. Autres catégories qui dépasse cette dialectique potentiellement stérile : l’accomplissement, la promesse, l’eschatologie… Autant de réalités de la foi disant comment Dieu s’engage dans toute sa plénitude dans l’histoire des hommes en menant cette dernière à son accomplissement. Autrement dit il s’agit peut-être de penser cette dialectique sous l’angle de la phrase célèbre de saint Thomas d’Aquin : “la grâce ne supprime pas la nature mais la parfait” (Somme théologique, Ia, q. 1, a. 8).
Heureusement que l’Église est œuvre de Dieu, car avec de tels VRP, aucune entreprise humaine ne résisterait ; mais, comme le notaient les Père de l’Église, la tunique du Christ n’a pas pas été déchirée… Satan se déchaîne en vain : Christ est vainqueur.
Oui, c’en est presque presque caricatural et, hélas, emblématique du modernisme théologique des quarante dernières années.
On ne sait en vérité si l’on doit rire ou pleurer du galimatias de ce tandem de choc Housset/Bacq.
Allez, on va être charitable, on va choisir d’en sourire…
Et passer à des pasteurs chrétiens sérieux.
Je croyais que Monseigneur Housset, “pilier” de toutes les commissions X, Y, Z en France depuis près de 50 ans était déjà parti à la retraite.
En retraite, il pourrait reprendre du service : dire des messes dans les régions (de plus en plus nombreuses) en attente de prêtre et de magistère. Quatre messes, voire plus, tous les dimanches en des lieux plus ou moins reculés, plus ou moins défavorisés : mieux que saint Vincent de Paul, plus efficace qu’une “com’ ” mal faite à la manière de Mgr di Falco.
Voici un excellent “plan” pour évêque en retraite….
J’ai lu des articles disant que l’homosexualité n’est pas innée, mais “acquise” inconsciemment et que l’on peut en guérir. Certain-e-s deviennent homos parce qu’ils ont été violés dans leur enfance (j’ai personnellement connu quelqu’un qui me l’a dit : “j’avais 5 ans lorsqu’un oncle m’a fait “ça” et à cause de ça je suis devenu gay) ou parce qu’ils n’ont pas grandi dans un foyer normal. L’absence du père, de plus en plus fréquente de nos jours, fait que le petit garçon, ayant souvent une mauvaise image du père qu’il ne connaît pas ou connaît à peine, ne pouvant pas s’identifier au père dont il a tant besoin pour forger sa personnalité, s’identifie à … sa mère et plus tard s’éprendra d’un homme. Ou bien la petite fille, terrorisée par un père hyper violent qui frappe et terrorise sa mère et parfois les enfants, ne peut concevoir de s’éprendre plus tard d’un homme et “se rabat” sur une femme. Donc, à l’origine de ce fléau, il y a le MAL Le divorce ou la violence domestique. La prise de conscience de ces phénomènes par la psychothérapie, outre la prière, pourrait aider les homosexuels à se débarrasser de ce fléau.
Que la femme ne se sépare pas de son mari et que le marine quitte point sa femme”. Il y a malheureusement des professions (pêcheur, capitaine au long cours, militaire ..) qui impliquent de longues séparations de couples dont souffrent les enfants et qui poussent à l’adultère et à l’homosexualité. Il faudrait réserver ces professions aux célibataires (comme pour les soldats du Pape, par exemple) ou assouplir les règles afin que les époux puissent voyager ensemble ou se retrouver plus souvent. Il n’y a pas que le remariage qui est un mal, mais les séparations trop longues ou trop fréquentes par la vie professionnelle qui nuisent à l’épanouissement du couple et de la famille.
On constate aussi que cette déviance ne se produit pas lorsque papa est mort ou lorsque maman est en terre. Le veuvage précoce, infiniment triste mais qui ne laisse pas d’image négative du parent absent, n’a pas forcément pour conséquence l’homosexualité des enfants devenus grands car justement ils gardent au fond de leur coeur un grand respect pour celui ou celle qui aurait pu les aider à grandir, respect qui leur inculqué par le parent resté vivant.
“Que le mari et la femme
Bravo Françoise. Bien vu et bien dit.
Il n’y a pas de gène de l’homosexualité; celle-ci relève de l’histoire personnelle.
Mais ce qu’il faut dire, pour aider les personnes en souffrance, c’est que ce qui est acquis peut être “désacquis”, il est vrai souvent au prix d’un long et difficile cheminement.
Mais ce qui est au bout de ce cheminement est une LIBÉRATION et une JOIE d’avoir construit ses relations avec l’autre différemment, c’est une créativité différente retrouvée, la fin de la dépression chronique et de l’angoisse, quand ce n’est pas de la honte.
En psychologie, on peut dire à peu près tout et n’importe quoi. L’homosexualité n’est pas forcément une “souffrance”. Et quand elle l’est, elle l’est surtout à cause de la peur du mépris de l’entourage, autrement dit, de l’homophobie.
Le problème de savoir si elle est acquise ou innée ne se pose que si, a priori, on la considère comme un mal. Qui se soucierait de savoir si un talent extraordinaire pour la musique, par exemple, est acquis ou inné ? L’acquis dont on ne peut pas se débarrasser ou dont la peur de ne jamais y arriver serait, de toute manière, une véritable souffrance, n’a qu’une seule véritable solution spirituelle : c’est de ne plus y penser.
Les homosexuels n’ont pas besoin de ne plus être homosexuels pour prétendre aux plus hautes grâces de Dieu. Quand Dieu décide de sanctifier un homme, Il n’attend pas que celui-ci ait cessé d’être un pécheur. Ce n’est pas contre leurs vices, vrais ou imaginaires, que les hommes ont à lutter, mais contre leur peur de se présenter devant Dieu.
@ Cassianus.
Il est vrai que l’on ne rendra pas une jambe à un unijambiste qu’il soit né ainsi ou qu’il le soit devenu suite aux aléas de la vie.
Mais je connais peu d’unijambistes qui ne rêvent pas d’avoir deux jambes.
Lorsqu’il disent ne pas en souffrir ils sont dans le déni du chemin qu’ils ont dû faire.
Il est toujours possible d’appareiller un unijambiste et peut-être dans un futur pas si lointain de le greffer.
Mais à l’évidence n’est-il pas préférable d’éviter de fabriquer des unijambistes, c’est peut-être ce que Françoise essayait de faire.
A l’évidence aussi, il y a des choses “normales” et des choses “anormales”, des organes qui ont une fonction, même si on peut la pervertir. Nier une réalité objective est la meilleure façon de ne pas aider à se construire.
Dans la bible l’homosexualité est condamnée, c’est contre nature…Si des personnes naissent dans cet état qu’elles assument leur état et n’en fasse pas une régle pour tous;…C’est personnel.Que dire des couples normaux qui vivent tous les jours avec la même personne ? Il y a encore des couples qui suivent l’Evangile…et qui fêtent leus noces D’or !!!!!!!!!!!!!!pour ma part c’est l’an prochain;;;;qu’en pensez-vous Mgr Housset ???
Félicitation Berjan,
et puisse le Seigneur vous accorder encore de longues années de bonheur avec votre épouse.
Effectivement la durabilité des couples c’est possible, ce n’est pas une utopie.
C’est toujours un chemin où il faut surmonter beaucoup de tentations et se témoigner beaucoup d’amour, mais cela existe bel et bien.
Il faudrait peut-être ne pas désespérer à l’avance les couples qui se forment en faisant croire que le divorce est “normal” voir “inévitable”.
Et précisément revenir si peu que ce soit sur indissolubilité du mariage est la meilleure façon de saper celui-ci.
Non pas mépriser, mais aider ceux qui souffrent à trouver une autre voie, celle de la libération joyeuse.
En outre, dans une perspective chrétienne, le Seigneur attend ceux qui se repentent et reviennent vers lui.
Bonsoir,
Mais où vont-ils donc tous ces monseigneur(s) qui prônent la libération du vice.
S’ils ne parlaient que pour eux-mêmes, il n’y aurait que demi mal, mais, malheureusement ils ont la charge des ouilles de leur diocèse, et là c’est gravissime, car il risque de priver ces derniers de la VIE ÉTERNELLE, rien de plus, rien de moins.
Prions Notre Seigneur JÉSUS-CHRIST mes amis, car les temps sont plus que brouillés, ils sont noir.
L’orage risque d’être très violent!
Maranatha!
Merci!
JFL
oui Jacques-François, prions, mais faisons confiance à l’Esprit-Saint.
Mais que cela ne nous dispense pas d’agir.
Sachons accueillir sans approuver mais sans moquerie ou mépris.
Non, John-Paul,
Cela ne suffit pas de “faire confiance à l’Esprit-Saint” et il ne suffit pas d’écrire “cela nous dispense pas d’agir” .
Parce que tout simplement, il faut faire bien plus : concourir, personnellement, humainement, par des actes, à l’action de l’Esprit-Saint (relire cette lettre de saint Jacques à ce propos).
Dans le cas de Mgr Housset, “faire confiance à l’Esprit Saint”, c’est aller vers les pauvres et en France, il y en a ! Parmi ceux-ci :
– ceux qui sont privés de messe le dimanche parce qu’il n’y a plus de prêtre pour la dire
– ceux qui sont privés d’enseignement parce que le magistère a été “taillé en pièces” (jusqu’au sommet, je veux dire, au Vatican).
Voilà ce que pourrait faire Mgr Housset, au lieu de nous distiller ces propos informes, passablement dangereux et non exemplaires pour un évêque.
Et ce n’est pas le mépriser en faisant ce souhait à l’attention d’ un évêque : en effet, un évêque, c’est un “acteur privilégié” de l’Esprit Saint, ce que rappelle à juste titre le Concile Vatican II dans la continuité du magistère infaillible.
“La loi d’amour” est une expression aussi vague que l’absolu du respect de l’autre. Elle a certes l’avantage d’être biblique. Mais ce n’est pas cela qui rend plus clair ce qui est à faire pratiquement pour l’observer. Le mot amour lui-même n’a pas un sens si évident.
L’amour de Dieu ne consiste-t-il pas à observer ses commandements ? Si donc l’amour était la loi, la loi serait d’aimer son prochain ET d’observer les commandements de Dieu. Lesquels, étant différents de l’amour du prochain (sans quoi il n’eût pas été nécessaire de mentionner l’amour de Dieu), ne pourraient être que les commandements rituels de la Torah. Or nous savons bien que l’Eglise a très rapidement abandonné les prescriptions rituelles de la loi juive.
A propos de l’homosexualité, qui semble être un problème réglé par la morale traditionnelle de l’Eglise, il faut noter tout de même, par loyauté envers la théorie de la “loi d’amour”, que l’immoralité des relations “contre nature” ne réside pas essentiellement dans le préjudice qu’elles causent à un prochain, puisqu’elles peuvent être consensuelles et apporter à ses partenaires ce même réconfort que la charité fraternelle commande d’apporter aux pauvres. Il s’agit donc d’un résidu de loi rituelle, comme la condamnation de l’idolâtrie et la condamnation mitigée de la consommation des viandes non saignées. Du reste, Saint Paul s’arrange pour lier (amalgamer, comme on dirait aujourd’hui) l’homosexualité avec l’idolâtrie. Ce qui est bien difficile à défendre de nos jours où ce n’est plus la représentation de Dieu par des sculptures ou des images qui est en concurrence avec la vraie foi.
Il me paraît donc légitime de questionner la condamnation de l’homosexualité AU NOM MÊME de la “loi d’amour”. Car si le salut par l’amour abroge les prescriptions rituelles de la loi juive, pourquoi maintenir celle-ci ? L’Eglise a délaissé le sabbat, la circoncision, toutes les lois sur le “casher” ; elle ne s’est pas fait scrupule d’autoriser les images de ce qui est au ciel. On voit même dans certaines églises, des représentations du Père céleste, ce qui est le comble de la transgression en cette matière. Alors pourquoi l’homosexualité devrait-elle être un problème ? Quel critère serait à observer pour distinguer le caduque du permanent dans la loi juive ?
Ceci n’est pas une plaidoirie en faveur du libéralisme moral. Je n’ai cherché qu’à montrer la difficulté de cette question morale particulière, à un moment où la fidélité à la tradition semblerait obliger à s’insurger contre toute concession à la “revendication gay”.
Vos textes sont aussi filandreux et meme filous que ceux que vous approuvez mais comme eux vous sortez le mot magique:amour!Alors tout genoux doit plier et qu’importe qu’il dure cinq minutes,change d’objet tous les quarts d’heure,soit contre nature ou pervers:pour vous ce n’est pas Dieu qui est amour mais l’amour qui est un dieu;vous etes un paien idolatre et voila tout!
@ Cassius.
Essayons d’être clair pour ne pas augmenter la confusion ;
Il faut évidemment distinguer l’amour et le sexe, l’amour et faire l’amour.
Il faut aussi toujours distinguer le péché et le pécheur, la faute et le fauteur, mais c’est bien un exercice de haut style.
L’homosexualité est dite « contre nature » non seulement par le christianisme et le judaïsme et l’islam mais aussi spontanément rejeté par une grande partie de personnes qui se disent athée.
Attribuer ce que, dans un but polémique, on appelle « homophobie » à l’Église catholique est une stratégie des gauchistes homosexualistes pour attaquer l’un des fronts de résistances, n’osant s’attaquer ni au judaïsme ni au sacro-saint islam dont on espère un soutien gauchiste.
Il s’agit de ridiculiser, de culpabiliser, voir de sanctionner judiciairement, ceux qui se fiant à leur gros bon sens populaire, considèrent que la pratique du sexe c’est aussi la reproduction, et que peut-être il y a dans la pratique de l’homosexualité quelque-chose « qui ne va pas ».
l’humanité a été voulue par Dieu bonne et belle… (l’oeuvre du Créateur ne pouvait être que bonne et belle). mais Il nous a aussi créés libres pour que nous puissions avoir le gouvernement de nous-mêmes et de toutes choses et êtres, mis à notre disposition. malheureusement le péché de nos premiers parents nous a tous coupés de Dieu et a profondément marqué et vicié notre nature. les tendances mauvaises ou contre nature que nous pouvons ressentir ne sont pas oeuvre de Dieu, mais conséquences de cette perversion provoquée par la rupture avec Dieu. il nous reste cependant la liberté d’agir contre ces perversion, d’apprendre à nous dominer et à rester maîtres de nous-mêmes pour grandir en humanité, telle que l’a voulue le divin Créateur.
un enfant peut naître avec des tendances, colériques, gourmandes, ….(voir tous les péchés capitaux), ou homosexuelles, qu’il lui faudra combattre sa vie durant…. c’est pas parce qu’il est né comme ça que c’est bien, il peut être né avec des germes de maladies physiques aussi et ça pas de problèmes il les combat ou il en meurt !
Mgr Housset, au lieu de minimiser et d’excuser (pour mieux y succomber) ces tendances mortifères, ne ferait-il pas mieux de prêcher la morale chrétienne et la maîtrise de soi ? l’Eglise met à notre disposition de merveilleux moyens : le sacrement de pénitence – réconciliation, et la force du Sacrement de l’Eucharistie, pour nous aider à acquérir cette maîtrise
la première chose c’est de connaître ses déficiences, se reconnaître pécheurs, mais si la faute n’existe plus (d’après cet évêque) à quoi bon et rien n’a de sens
Effectivement, Rocheteau,
en évacuant la notion de “faute” la société contemporaine perd la notion de “sens”. Le “non-sens”, l’ “absurde” vient de la perte de la notion de “loi” qui elle-même se fonde sur la notion d’un temps personnel et sociétal “permettant” le progrès, l’évolution. C’est toute la fécondité de l’eschatologie.