Les chefs d’établissement de l’Enseignement catholique du diocèse de Rennes ont fait leur rentrée lundi matin, à Bain-de-Bretagne. Étaient présents pour démarrer cette nouvelle année scolaire, le directeur diocésain Jean-Loup Leber et Mgr d’Ornellas, archevêque de Rennes, Dol et Saint-Malo.
Parmi les 260 établissements du primaire de l’Enseignement catholique, 56 % des écoles entrent dans la réforme des rythmes scolaires. Aucune des 17 écoles primaires de l’Enseignement catholique de Rennes n’adopte la réforme des quatre jours et demi à cette rentrée.
La rentrée est abordée sereinement, en raison notamment de l’augmentation des effectifs, notamment dans les lycées. 400 élèves supplémentaires sont annoncés, ce qui conforte le chiffre de plus de 42 % de jeunes Bretiliens scolarisés dans l’enseignement privé catholique.
De deux choses, l’une : ou cette dépêche est tronquée et on aimerait savoir pourquoi (par exemple, qui sont ces “44 %” qui n’ont pas “approuvé la réforme”) ou elle est superficielle, tant il est évident l’école catholique “subventionnée” traverse un grave problème d’identité, pas seulement “l’identité de genre”….et pas seulement parce que la Bretagne est déchristianisée, comme l’a montré par exemple Y. Tranvouez.
à revoir pour que cette dépêche ne ressemble pas à une “petite annonce paroissiale” écrite en sous-main par les Monseigneurs du lieu.
Il est vraisemblable que les 56% des écoles qui adoptent la réforme sont situées dans des communes qui les aident à supporter son coût très élevé ou qui mutualisent les moyens entre privé et public, ce qui n’est pas le cas de Rennes. Sans un soutien externe, aucune école privée ne peut se permettre de mettre en place la réforme sans faire augmenter dans des proportions inacceptables les frais demandés aux familles.
Sur Toulouse et sa région le rythme scolaire a toujours été depuis longtemps de 4 jours et demi Lundi Mardi Mercredi matin Jeudi Vendredi ! La majorité des parents publics ou privés ont toujours pensé que c’était l’enfant qui était important et non l’argent et les adultes ! Comment faisaient nos parents et nous mêmes lorsqu’il n’y avait que le jeudi et le dimanche de repos ? Il est vrai que nos parents et grands parents avaient des connaissances et une maîtrise de notre belle langue qui font défaut même aux enseignants d’aujourd’hui alors … Les écoles privées sont sous contrats avec l’état alors les frais pour les familles… Surtout pour une certaine catégorie qui ne paient rien pas même la cantine !
@ perez : d’accord avec vous jusqu’à la dernière phrase ; non seulement nos aïeux parlaient mieux que ne le font beaucoup de parents actuellement, mais ils s’occupaient de leurs enfants, ils ne laissaient pas à l’état le soin de le faire ! Et ils respectaient ceux qui enseignaient à leurs enfants. (il va sans dire que les enfants aussi, bien mal leur aurait prit de ne pas le faire)
Cela coûtera aux familles par le fait qu’il faut faire garder les enfants après la demi-journée, pour ceux qui les font garder bien sûr.
Des municipalités demandent aux parents de participer aux frais engendrés par les activités, etc., donc pour certaines familles cela coûtera.
Maurice Il n’y a pas de centre de loisirs partout peut être ? Mais les municipalités sont, excusez l’expression “un peu gonflés” non ? Vu le montant des impôts et taxes de toutes sortes de réclamer aux parents et toujours les mêmes de participer aux frais !