Une étude de la Northwestern University dans l’Illinois montre que la société américaine rejette de plus en plus l’avortement, et propose comme explication le simple fait que les pro-vie américains ont davantage d’enfants. D’autres « sujets de société » controversés ne sont pas sujets à la même tendance.
L’étude porte sur les GSS (General Social Survey) de 1977 à 2010 qui ont permis de vérifier le fait que les pro-vie ont une fertilité plus élevée.
« Le soutien au droit à l’avortement n’augmente plus après avoir connu une croissance à la suite de Roe v. Wade, et ces dernières années il y a même des indicateurs d’un renversement de tendance en faveur d’attitudes plus conservatrices. Ce revirement total est particulièrement notable parmi les cohortes plus jeunes, et cela est vrai malgré une tendance au gauchissement par rapport à des sujets qui lui sont apparemment liés », ont noté les auteurs. C’est en constatant ce fait qu’ils se sont interrogé sur la variable « famille nombreuse ».
L’examen des données leur a permis d’affirmer que les pro-vie ont en moyenne 27 % d’enfants de plus que ceux qui se disent « pro-choix ».
Mais en outre, les parents pro-vie semblent avoir des chances beaucoup plus élevées de transmettre leurs convictions à leurs enfants, étant donné que l’augmentation des opinions pro-vie chez les jeunes est trop importante pour être attribuée à la seule différence de fertilité – ce qui veut dire que des enfants des « pro-choix » rejettent les opinions de leurs parents. « Ou bien les convictions pro-vie se transmettent plus fidèlement que les convictions pro-choix, ou bien il y a eu un glissement culturel vers des convictions qui sont davantage pro-vie qui se reflètent dans les corrélations parents-enfant », selon les auteurs.
Le fait que les pro-vie ont plus d’enfants représente une augmentation de 5 points, selon l’étude : autrement dit, sans ce facteur, il y aurait d’autant moins de d’opinions pro-vie aux Etats-Unis. Mieux : c’est une tendance qui est elle-même en progression, selon les auteurs. « L’étude plus poussée de cette image indique que non seulement l’attitude par rapport à l’avortement est corrélée à la fertilité, mais proportionnellement – et c’est ce qui compte en matière de changements culturels – l’écart augmente. »
Et ce même si la fertilité a diminué, globalement, pour tous, ces 30 dernières années. Mais si les pro-vie nés avant 1940 ont eu en moyenne 1,2 enfant pour chaque enfant né chez les « pro-choix », cette proportion est passée à 1,5 parmi les parents nés entre 1975 et 1980. Les convictions pro-vie pourraient donc bien profiter davantage de cette réalité démographique dans les années à venir.
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enfin une bonne nouvelle du pays qui est à l’origine de la culture de mort et de toutes les perversions qui lui sont liées!
C’est évident que ceux qui avortent leurs enfants en ont moins que ceux qui les accueillent. Pas besoin d’une étude anglo-saxonne, aux résultats emberlificotés à souhait dans un jargon pseudo-scientifique, pour s’en apercevoir.
Le mythe de la surpopulation commence à s’essoufler.
Plutôt que “pro-choix” qui sous-entendrait une réflexion poussée et un avis éclairé, je préfère “pro-mort” qui correspond mieux à ces idéologues égoïstes et à leur action criminelle.
Cette analyse est d’une logique réconfortante !