Une femme qui avait affirmé avoir des pensées suicidaires et qui demandait à ce titre un avortement légal en Irlande a finalement consenti à donner la vie et son bébé vient de naître par césarienne, à près de 25 semaines de grossesse. Ce grand prématuré arrive au monde dans un état de grande fragilité, mais enfin il est né viable et selon les informations qui ont été rendues publiques il est à l’hôpital, sous la protection de l’Etat.
On pense que ce cas, riche de péripéties dramatiques, est l’un des premiers de son type sous l’économie de la nouvelle loi sur l’avortement en Irlande, votée l’an dernier et récemment entrée en vigueur.
Aux termes de cette loi toute femme enceinte dont la grossesse représente une menace pour sa vie peut obtenir un avortement dépénalisé en Irlande, y compris si la menace est constituée par un risque de suicide lié à la poursuite de la grossesse. Un critère subjectif, puisque c’est la femme qui l’invoque et est appelée à en démontrer l’existenc
Dans cette affaire, la jeune femme enceinte était semble-t-il très jeune et « très vulnérable ».
Dans un premier temps elle avait entamé, pour obtenir l’avortement, une grève de la faim qui aurait été dommageable pour son enfant : saisi par les services de santé irlandais, un tribunal avait ordonné qu’elle soit hydratée.
Elle avait fait appel de l’injonction tout en acceptant de faire évaluer son état psychique par une commission de trois experts, comme l’exige la loi. Ceux-ci ont estimé qu’elle avait bien des pensées suicidaires, mais ils ont tout de même choisi la vie pour son enfant en proposant à la jeune femme de subir immédiatement une césarienne.
C’est avec son accord que la césarienne a été pratiquée, mettant fin aux diverses procédures judiciaires en cours.
Peu de détails filtrent à propos de cette affaire où l’identité de la femme a été protégée par décision de justice ; la presse irlandaise croit savoir cependant que le choix de hâter la venue au monde de l’enfant au lieu de le tuer est lié au fait que l’avortement a été demandé alors que la grossesse était déjà bien avancée. Mais il faut savoir que la nouvelle loi de mort irlandaise n’impose aucun délai limite à l’avortement dans les cas qu’elle vise. Elle ne fait pas pour autant de l’avortement un droit.
Le bébé qui est né vient démontrer par sa simple existence, sa volonté de vivre, qu’il était bien là et bien vivant au moment où on aurait pu, sans encourir la moindre peine, le mettre à mort. Sa jeune maman a finalement de la chance : elle n’aura pas à vivre avec ce poids sur la conscience.
L’histoire ne dit pas non plus si, une fois le bébé mis au monde, sa maman va aller mieux sur le plan psychique. Ses pensées suicidaires auraient-elles disparu avec l’avortement ? Ont-ils disparu alors que, débarrassée de sa grossesse et de ses craintes, la jeune femme a d’une certaine façon obtenu ce qu’elle voulait ?
En fait, nul ne peut dire que l’avortement guérit la femme de ses pensées suicidaires : les médecins irlandais ont d’ailleurs prévenu avant l’adoption de la loi que l’avortement ne peut pas constituer un traitement ou un remède dans ce genre de situations. C’est plutôt l’inverse : on sait que l’avortement volontaire multiplie par six le risque de suicide.
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belle histoire, bonne nouvelle: “il vit!!”.
Mais il n’est pas encore tiré d’affaire. Que Dieu lui prête vie.
Il est facile de SIMULER des tendances suicidaires, il est toujours difficile pour un psychiatre d’en apprécier l’importance et la dangerosité. Aussi la règle de base déontologique est-elle de prendre toute déclaration comme véridique. Le traitement chimique (thymoanaleptiques (antidépresseurs) et anxiolytiques) d’une femme enceinte est toujours délicat, surtout en début de grossesse.
Il est quasi systématique qu’une femme enceinte soit INQUIÈTE pour sa grossesse et pour son accouchement. Il est normal qu’elle soit inquiète pour l’avenir de son enfant. Il est normal qu’elle s’inquiète pour son avenir personnel après l’accouchement. Non, rien ne sera plus comme avant.
Il est rare qu’une femme enceinte soit vraiment DÉPRIMÉE. Son organisme est en plein anabolisme sous l’influence de la progestérone qui est plutôt euphorisante. Qu’une femme enceinte soit réellement SUICIDAIRE est rare.
W. Harvey
Les médecins ne sont pas des « faiseuses d’anges » ; ils n’avortent pas sur un coin de table de cuisine. Lorsque l’on se lance dans ce genre de business on s’entoure de « collaborateurs » compétents et dévoués à l’entreprise.
Dans « certains milieux » il n’est pas si difficile que cela de trouver des confrères complaisants prêts à signer n’importe quoi.
Hippocrate.
En Belgique, la plupart des avortements (comme des euthanasie) se font « hors cadre » légal ; pourquoi se compliquer la vie ?
Joseph Mengele.
La loi ne peut rien encadrer ni rien limiter.
Le seul moyen de réduire le nombre d’avortements est la prise de conscience par la mère, mais aussi par le père, qu’il s’agit bien d’un homicide avec préméditation, d’une vraie mise à mort, d’un contrat sur la tête de son enfant.
A vingt jours d’existence, soit une semaine de retard de règle, le cœur commence à battre (cinq semaines après les dernières règles).
Mais la conscientisation ne suffit pas, il faut en outre
– des mesures sociales de soutien et d’accompagnement de toute grossesse et des familles nombreuses, et en ultime recours la possibilité d’abandon à la naissance.
– une vraie éducation à la sexualité qui est aussi continence pour faire place à l’amour.
Albert Schweitzer
L’avortement est un métier rentable, surtout lorsqu’on s’est fait une certaine « réputation ». Si on s’y adonne, il faut le faire sérieusement.
Knock.
Je veux saluer le courage de cette mère, qui face aux pressions de la famille et aux menaces de rejet, face peut-être aux menaces de son employeur, face surtout au lâche abandon du père, face aux pressions d’une partie du corps médical et du lobby pro-mort, a choisi de donner une chance à son enfant.
Shimon Levi.
Merci maman, dans la situation extrêmement difficile où tu étais de m’avoir laissé vivre, de ne pas avoir cédé à la « mode » du « tout tuer » pour mieux survivre toi.
Claude Bernard
Si la grossesse de cette jeune femme était « avancée » l’avortement par empoisonnement chimique à la mifépristone (Mifégyne / RU486) n’était plus possible même avec des superdoses de prostaglandine (Cytotec ou autre) pour faciliter l’expulsion.
L’alternative était, après dilatation du col, le démembrement de l’enfant in utero par aspiration fragmentée, éventuellement suivi d’un curetage si rétention résiduelle.
Alexis Carrel
@ Alexis : En Chine, des avortements forcés ou plutôt infanticides contre le gré de la mère à 7, 8 mois de grossesse et plus sont encore pratiqués avec la “piqûre de poison” (dont Joseph Mengele doit connaître la formule secrète) sur des femmes qui ont eu l’audace de concevoir un 2ème enfant sans autorisation et qui croyaient pouvoir cacher leur grossesse longtemps en espérant naïvement qu’arrivées près du terme les autorités épargneraient le petit … non ! l’amende est si salée que bien des mères qui n’ont pas les moyens de la payer sont traînées de force dans un hôpital où leur enfant sera mis à mort. Toutefois j’ai lu dans la presse CH que le public chinois commence à se révolter contre ce genre de pratique.
On est bien loin du cas cité plus haut. Et que pensera de sa mère ce petit, qui avait tant besoin de rester dans son ventre pour les “finitions” et qui va être adopté, quand il sera en âge de comprendre ?
Un accouchement par césarienne, c’est une cicatrice sus-pubienne bien plus grande que celle d’une appendicite. C’est sectionner transversalement les muscles abdominaux et les muscles de la matrice. C’est au minimum une anesthésie loco-régionale rachidienne ou éventuellement une anesthésie générale.
Cette femme fût courageuse.
Ambroise Paré
@ Françoise
Il semble qu’en Chine la plupart des avortements tardifs se fassent par injection saline directe dans le sac amniotique à travers la paroi abdominale. Ce genre de “traitement” peut se faire sur une table de cuisine, au domicile de la mère.
Transformer son enfant en hareng saure ne lui facilite pas la vie; même s’il est expulsé vivant.
C’est aussi cette méthode qui est utilisée dans certains avortoirs des États-Unis et qui fait que certains enfants survivent à un avortement.