Les évêques de l’Église chilienne ont diffusé lundi 21 juillet un communiqué dans lequel ils ont réaffirmé la nécessité de défendre la vie depuis sa conception. Ils ont demandé à ce que le débat sur l’avortement qui a lieu dans le pays ne soit pas marqué par « l’idéologie ou par un certain populisme » sans être relié « aux réalités existentielles qui sont en jeu ». Ils ont invité à réfléchir aux manières de soutenir le choix de la vie plutôt que de légaliser l’avortement, qu’ils ont qualifié de traumatisme souvent irréparable pour la mère qui « avorte sous la pression de tiers ». Une prise de position courageuse et qui vient en amont et non en aval du débat, comme cela se fait malheureusement souvent dans les pays européens.