La belle histoire du dimanche
Yesenia Ruiz-Rojo, 21 ans, était enceinte de 4 mois lorsqu’elle apprit qu’elle souffrait d’un cancer du foie en stade avancé. Les médecins lui donnaient deux à quatre mois à vivre : tel est le pronostic pour ce type de cancer chez une femme enceinte. Il fallait trouver une réponse thérapeutique. Mais que faire ? D’emblée, Yesenia avait exprimé sa seule préoccupation : « Je vous demande seulement de sauver mon bébé ! »
Yesenia avec sa famille, à Pâques. Luke, 4 mois, est dans ses bras. |
Hors de question, donc, d’avoir recours à une chimiothérapie qui risquerait de tuer l’enfant, ou de provoquer des malformations graves.
Les médecins l’ont entendue, et comprise. Et quatre mois après la découverte tragique, la jeune femme a pu donner naissance à un garçon, Luke : il est en bonne santé. Il a huit mois aujourd’hui, et sa maman héroïque est toujours en vie, remplie de gratitude pour ce bébé qui fait sa joie.
Yesenia Ruis-Rojo est militaire, basée à San Antonio-Fort Sam Houston, au Texas. Lorsqu’on a découvert son cancer, elle a tout de suite été prise en charge par le Brooke Army Medical Center. Son courage a ébloui le médecin lieutenant-colonel Ruiz Palacios : « Elle nous a dit qu’elle ne voulait rien d’autre que la vie de son enfant. Elle était prête à tout pour pouvoir y arriver. »
Aucun exemple n’existe pourtant dans les archives médicales connues de l’équipe du BAMC d’une femme enceinte qui ait pu survivre assez longtemps pour mener son bébé à terme. Opérer ? Impossible : la tumeur avait envahi 65 % du foie. La chimio traditionnelle serait dommageable pour le bébé. Il ne restait plus qu’une thérapie assez récente dite de « radiation interne Y-90 », qui consiste à placer de minuscules particules radioactives dans l’artère qui « alimente » la tumeur du foie afin de la réduire ou de la faire mourir.
Le BAMC est le seul centre médical de l’armée américaine qui propose cette technique. Après avoir conclu que le risque qu’elle ferait courir au bébé à naître serait « minime », elle a été appliquée pour une durée de six semaines, après quoi il n’y a avait plus qu’à attendre et espérer, en surveillant la grossesse de près.
Et le « miracle médical » s’est produit : Luke est né le 8 janvier dernier, grâce à l’imagination de l’équipe médicale qui a voulu tout faire pour sauver les deux : la mère et l’enfant.
Grâce à quoi Yesenia a ajouté des jours aux jours : non seulement elle a vécu assez longtemps pour que son bébé naisse ; non seulement elle l’a protégé en acceptant de s’oublier elle-même ; elle a eu une rémission inattendue.
Aujourd’hui, Luke, 8 mois, a gagné tout ce temps précieux auprès de sa maman qui a refusé tous les soins qui pourraient compromettre sa qualité de vie avec son enfant pendant le temps qui lui reste à vivre. Après avoir passé des mois auprès de lui, en famille, Yesenia est aujourd’hui dans une clinique de soins palliatifs.
Et c’est l’armée américaine qui a conté son histoire, pour lui rendre hommage.
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Toutes mes félicitations et mes prières à cette Maman héroïque qui a su s’oublier elle-même… que Dieu lui vienne en aide et que ce petit Luke soit lui aussi, héroïque, et que toute cette famille soit reconnaissante envers Dieu qui a veillé sur eux. Peut-être qu’à l’heure où j’écris ces lignes elle se présente devant le Seigneur… mais LUI saura lui trouver une place au Paradis. Que toute l’équipe médicale qui a su veiller sur ces précieux biens de Dieu soit elle aussi remerciée. Continuez vous qui luttez contre cette maladie du monde : l’euthanasie.
Pleinement avec vous zézé,voila un bouquet de roses dans les ronces d’aujourd’hui .
L’amour de cette maman est formidable
merci pour cette info
Prions pour eux
Même histoire que celle de Sainte Jeanne Beretta Molla !
Très beau !
Une pensée pour Eusénia ! Ainsi va la vie , tendre pour ceux qui aiment et cruelle pour ceux qui meurent . Et ce sont parfois les mêmes .