Hannah Gronkiewicz-Waltz, ancienne dirigeante de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement |
Le professeur de médecine polonais qui a refusé d’indiquer le nom d’un collègue avorteur à une femme venue lui demander de supprimer son bébé malformé (voir ici sur ce blog) a été révoqué, a officiellement indiqué Hanna Gronkiewicz-Waltz, maire de Varsovie.
Selon la BBC, elle a indiqué avoir mis fin au contrat du Pr Bogdan Chazan, directeur de l’hôpital de la Sainte-Famille à Varsovie, au motif qu’il avait omis d’informer la mère que l’avortement « médical » serait illégal au-delà de 24 semaines de grossesse et qu’il ne lui avait pas indiqué l’endroit où elle pourrait obtenir l’avortement. Le Pr Chazan avait invoqué sa clause de conscience et proposé à la femme d’accompagner sa grossesse et d’assurer tous les soins, y compris des soins palliatifs, au bébé dès sa naissance.
Hanna Gronkiewicz-Waltz justifie sa décision par ces « irrégularités », indiquant que le médecin avait outrepassé ses droits à l’objection de conscience fondée sur des considérations religieuses.
La rupture du contrat de ce médecin respecté, dont le service d’obstétrique affiche un taux de mortalité périnatale deux fois plus bas que la moyenne en Pologne, a été condamnée par l’Eglise. Dans un communiqué, l’archev^que de Varsovie, Kazimierz Nycz, y a vu un « précédent dangereux qui viole les droits non seulement des catholiques, mais de tous ».
Le Pr Bogdan Chazan a déclaré lors d’une interview télévisée que cette décision constitue « le début d’une guerre contre la conscience des médecins et personnes ayant une position de responsabilité administrative dans les services de santé ».
Pour ce qui est de l’enfant, souffrant de malformations crâniennes et cérébrales, il est né et se trouverait actuellement en réanimation, selon la BBC.
• Lien permanent vers cet article : ici.
• Voulez-vous être tenu au courant des informations originales paraissant sur ce blog ? Abonnez-vous gratuitement à la lettre d’informations. Vous recevrez au maximum un courriel par jour. S’abonner
Enfin !!!
Bravo au courageux professeur Chazan.
Cette décision ignoble relève de l’intimidation pure et simple, du chantage et de la pression sur les autres médecins objecteurs de conscience.
Comme par hasard, cette décision est prise par un politique membre ou ancien membre d’institutions internationales (ONU et ses agences, Europe, ..) montrant clairement l’infiltration de ces organismes par des éléments pro-mort sous le contrôle de loges qui font tout pour détruire une éthique religieuse dans une optique financière, utilitariste, eugéniste.
Il est urgent de dépasser le stade de blogs, de pétitions et même de manifestations de rue quelle que soit leur importance et de passer à l’action en construisant systématiquement des réseaux de soutien des personnels de santé et des politiciens qui défendent la vie au prix de leur fonction et de leur gagne pain.
Etant donné les réactions malveillantes et de rétorsion financières, judiciaire et administratives ces réseaux de soutien doivent avoir une partie secrète ou discrète comme sont organisées les loges maçonniques ou les cellules combattantes communistes.
Cela fait longtemps que la guerre est effectivement déclarée par les « médecins tueurs » ou exterminateurs aux « médecins sauveurs » qui veulent défendre la vie. Mais manifestement ces dernières années l’offensive se renforce et reprend vigueur encore jamais connue. Cette guerre ne se gagnera pas sans morts.
Il appartient aux « médecins sauveurs » de montrer entre eux une solidarité sans faille. La défense de toute vie même diminuée est la base de toute civilisation.
Aujourd’hui eux, demain nous.
Pour ma part, plutôt mourir que tuer.
John-Paul
C’est une attaque très nette à l’objection de conscience de ce médecin qui prouve que l’être humain ne compte plus pour les technocrates européens .
Ils en oublient même le serment d’Hippocrate !
Tant qu’il y a la vie, tout espoir est possible.
Tu ne tueras point nous enseigne l’un des Commandements.
La révocation du médecin pro-vie est ignoble, mais au moins, l’Elise de Pologne a vivement réagi ! En serait-il de même chez nous ? pas si sûr, hélas. Chez nous, la réaction dépend de l’humeur de l’évêque, de son point de vue personnel …